Tamara, tome 2 : C'est bon l'amour !

Mais, Tamara, je constate que tu as décidé de suivre un régime et que ta volonté est inébranlable : plus de chips ! Bravo ! Tu vois que tu peux t'en passer… pendant au moins trente secondes. Je le dis toujours : c'est une question de volonté !

Mais non Tamara, t'es pas grosse, t'es enceinte, non ? Ah, non ?! Ah, ben alors…

En fait, Tamara, tu n'es pas grosse, c'est juste que tu viens de la planète Grossanova… Et sur ta planète, tout le monde est comme toi…

Bon, si tu crois celle-là, tu croiras sûrement à la belle histoire d'amour du Père Noël que je vais te raconter…

Critique :

Toujours en recherche de lectures capables de passionner mes élèves, j'avais acheté cette BD depuis un certain temps, mais impossible de me plonger dedans à cause du style graphique. Finalement, par un effort digne d'une moule décidée à avaler toutes les microparticules de plastique à proximité, j'ai fini par partir à la découverte de l'univers de Tamara. (N'hésitez pas à me féliciter pour mon héroïsme digne des plus grands explorateurs des siècles passés, je me sens prêt à rivaliser avec Magellan sans pour autant aspirer à finir comme lui.)

Finalement, le dessin de Darasse n'est pas si mal que ça, et son côté caricatural convient bien pour traiter les gags qui fleurissent dans cet album, où les scénarios de Zidrou font mouche. Ce scénariste a dû être jeune fille dans une autre vie, mais une vie qui est bien de notre époque, une jeune fille qui affiche un excédent de poids et qui souffre comme beaucoup d'ados qui peuvent morfler « grave » lorsqu'ils sont l'objet de quolibets de la part de leurs gentil(le)s camarades de classe. Tamara n'a pas de copines si l'on excepte sa jeune demi-soeur qui, elle, qui n'est pas en surpoids, doit encaisser les remarques racistes puisque d'après certains, elle aurait une couleur de peau trop foncée et que sa place serait dans un zoo, peut-être bien en haut d'un bananier…


Cette BD ne fait pas de cadeaux et reprend des réactions qui ne sont hélas que trop réalistes, tout en les désamorçant par l'humour, un humour qui peut passer de la poésie à un humour noir des plus grinçants.

Finalement, j'ai eu tort de bouder cette BD aussi longtemps… Par contre, je ne suis pas sûr qu'elle touchera mes élèves qui sont, je le pense encore trop jeunes pour se sentir vraiment concernés. Je la conseillerais plutôt pour des jeunes à partir des études secondaires… Ou à des vieux adultes qui pourront se demander si les jeunes d'aujourd'hui sont moins bien que les jeunes d'avant…

Tamara et Yoli sont vraiment touchantes...
Une bonne BD pleine d'humour, de tendresse.

Tamara, c'est bon l'amour | Darasse & Zidrou

Découverte pour moi ( merci les opérations BD à 3€ ^^). Et belle découverte !

Elle est bien fun cette petite Tamara ! Et sa soeurette tout autant.

C'est léger et drôle, tout en mettant en évidence la triste réalité d'une jeune fille victime de grossophobie au quotidien. Je vais lire les autres tomes c'est certain !
Ne serait-ce que parce qu'en regardant les couvertures suivantes on voit Tamara devenir adulte. du coup ça m'intéresse de voir comment elle va évoluer !

Ce deuxième tome m'a un peu moins marquée que le premier, beaucoup moins empreint de mignonnerie. On parle surtout du fait que Tamara veut un amoureux et aussi du fait qu'elle subit des moqueries sur son poids. le côté body-positive est moins présent également. Et c'est bien triste puisqu'on se retrouve juste avec une BD qui parle des hormones et de la grossophobie. J'ai plutôt été mal à l'aise que détendue à la lecture d'une BD légère.

C'est donc un bilan mitigé pour ma part. Je pense continuer la série quand même, suite aux conseils d'une amie qui m'affirme que l'histoire s'approfondit au fur et à mesure.

Un tome qui m'a fait énormément rire, Yoli est définitivement le personnage que je préfère. Tamara dans ce tome je la trouve très ronchonne comparé au premier tome, du coup j'ai pas très bien compris le titre de ce tome, il y a l'amour qu'elle a pour ça demi-soeur ça c'est sûr, elle cherche l'amour c'est clair, pour le chercher elle le cherche, mais c'est tout, même pas un rendez-vous, je trouve ça dommage.