Une mère parfaite

J'ai découvert « une mère parfaite » de Nina Darnton après avoir été attiré par le résumé que j'ai trouvé original et qui est tiré d'une histoire vraie. Si l'action débute sur les chapeaux de roue, ça s'est vite gâté...

Déjà avec les protagonistes avec lesquels je n'ai pas accroché. Jennifer, la mère que j'ai trouvé tête à claques à toujours se poser en victime et Emma qui m'a donné l'impression que de passer sa vie en prison ne lui déplairait pas... Elles ont été nombreuses les fois où j'ai eu envie de les secouer. Entre la mère qui s'amourache du privé qu'elle engage (un bon cliché...) et qui ne peut pas prendre une décision sans faire appel à lui et Emma qui aurait pu être un personnage passionnant mais qui est si peu travaillé qu'elle en est fade. Certaines scènes m'ont paru ridicules. Pour les personnages secondaires, rien de bien nouveau là non plus...

Si le dénouement est intéressant malheureusement, on le voit venir de loin car l'auteure n'a pas réussi à maintenir le suspense très longtemps. J'ai d'ailleurs trouvé la fin trop abrupt, ne donnant pas de détails sur le après.

Malgré quelques longueurs et même si on a déjà des soupçons, il n'en reste pas moins que l'on veut découvrir ce qui s'est réellement passé et surtout ce qui va advenir de cette famille qui va clairement vivre un des cauchemars de tout parent ayant un enfant dans un autre pays et qui va être confrontée à une justice différente de ce qu'ils connaissent. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé tout ce qui touché à l'enquête en elle-même et j'aurais aimé que ce côté soit plus approfondi.

En résumé, c'est un roman qui sera vite oublié.
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Résolution du jour : arrêter d'être crédule et de me jeter sur toute nouveauté issue d'une surproduction éditoriale qui inonde le marché en annonçant à grand renfort de bandeaux et inscriptions aguicheuses des thrillers du siècle inoubliables édités à des milliards d'exemplaires. Une mère parfaite fait partie du lot incriminé : « Un thriller qui vous tiendra éveillé toute la nuit et dont vous vous souviendrez », signé Mary Higgins Clark. RIP !


Tout semble avoir été bâclé dans ce roman, d'abord l'intrigue qui raconte l'histoire d'une étudiante américaine friquée de Princeton accusée d'un crime en Espagne. Sa mère fonce bille en tête auprès de sa fille pour l'aider. Jusque là, ça tient la route, mais malheureusement on sent tout de suite que l'auteure n'a jamais mis les pieds à Séville. Après 10' de taxi depuis l'aéroport : « Elle comprit tout de suite ce qui plaisait tant à Emma. C'était une ville merveilleuse ». Un peu court pour rendre l'atmosphère andalouse, c'est comme si un étranger sortant de Roissy s'exclamait que Paris est la plus belle ville du monde. Heureusement, l'auteure, en écrivant, avait sous les yeux quelques cartes postales qui lui permettent de décrire certains monuments emblématiques.


Je passe rapidement sur un témoin recherché surnommé l'Algérien, et sur Pablo, le copain d'Emma, qui est « une sorte d'activiste » (sic) ayant créé un groupe d'activistes pour piquer l'argent des riches et le donner aux pauvres. Zorro reviens ! ... On parle aussi des étudiants Erasmus surnommés Orgasmus, je me demande bien pourquoi, mais il y a un indice, ils reçoivent des bourses pour s'adonner au sexe. J'ai également appris, médusée, qu'en Espagne, au lieu de « passer à table » à l'issue d'un interrogatoire policier, « on chante la Traviata » pour avouer un crime. Où ça ne va pas se nicher les différences culturelles.


Mais le plus pénible ce sont sans doute ces mots espagnols incrustés à la louche au cours du récit pour faire couleur locale : por favor, senora, croquetas au fromage, vino blanco, jamon serrano et autres inévitables churros, dont la recette est enfin révélée. Je note également que les personnages ne boivent pas du café soluble mais systématiquement du Nescafé. Un contrat peut-être ? What else ?


Et bien la traduction, expédiée comme le reste. Deux exemples illustratifs afin de ne pas avoir l'air de vouloir déglinguer un roman sans arguments : « Vous savez que la police a une substance qui leur révèle si des traces de sang ont été nettoyées ou frottées». Si la police possédait ou utilisait la même substance qui LUI révèle, le texte aurait un panache fou ; « Ce n'est pas moi qui fais les règles ». Hum, faire des règles, peut-être qu'un mot plus élaboré aurait été bienvenu. Pour compléter le tableau, il y a de nombreuses coquilles qui ont échappé au non-correcteur.


Bref, du temps et de l'argent gaspillés !

"Une mère parfaite" voilà un roman qui ne porte pas bien son titre. Jennifer n'est pas une mère parfaite loin s'en faut, mais une mère aimante. Son amour pour sa fille Emma, accusée de complicité de meurtre, est sans faille c'est sûr ! et vous le constaterez si vous lisez ce roman.
Jennifer et Mark son mari, sont appelés dans la nuit par leur fille Jennifer qui se retrouve dans une situation extrêmement délicate . Elle est mêlée à un meurtre. Seule à Séville, elle a besoin de ses parents pour sa défense. Ceux-ci vont venir des États-Unis pour l'aider et se battre pour la faire reconnaître innocente. Mais l'est-elle véritablement ? c'est tout l'objet de ce roman qui met en avant les avocats, les recherches de preuves, la main mise des médias. C'est un bon roman de dimanche même si nous sommes vendredi :-)
Le petit plus c'est que l'histoire se déroule à Séville et que l'on a plaisir à retrouver certaines rues, certains quartiers comme Santa Cruz. le petit moins c'est l'ensemble des coquilles, erreur dansles prénoms à plusieurs reprises, fautes de traduction...

Dès les premières lignes j'ai été happé par l'intrigue. On se pose des questions jusqu'aux dernières pages. J'ai été bien conseillée.

5 étoiles car ce livre le vaut bien !
Dès les premières pages, nous entrons dans une famille qui nous semble tout à fait parfaite. le bonheur, pensons-nous. Jusqu'au jour où...
Chaque personnage a son trait de caractère, sa vision de la vie.
Jennifer, une maman dévouée et aimante.
Mark, un papa parfois trop autoritaire mais attentionné.
Emma, une jeune fille que nous n'arrivons pas toujours bien à cerner.
A nous de démêler le vrai du faux durant l'entièreté de ce livre.
Une chose est certaine, il en vaut le coup et ce jusqu'à la dernière phrase !

Un thriller efficace et sympathique mais qui reste un peu trop dans la simplicité, dommage, car la base était vraiment bonne.

On reste sur une histoire finalement assez simpliste avec assez peu de renversements : Emma a-t-elle tué cet homme ou non ?

La narration reste très classique, et l'auteur nous balade, si bien qu'on ne sait plus sur quel pied danser.

Au fond le déroulement de l'intrigue n'apporte pas grand chose, et peut même souffrir de quelques longueurs, mais on veut le fin mot de l'histoire.

Fin qui pourra d'ailleurs se révéler assez frustrante parce qu'au fond, on n'est pas plus fixés qu'au début. On reste dans une fin assez ouverte et il nous manque quand même le mobile du meurtre qui n'est pas forcément explicite.

Mais ce qui pêche le plus, c'est le traitement des personnages. Et pourtant il y avait matière avec Emma qui aurait pu être un personnage absolument passionnant. Mais non, elle est complètement survolée, et finalement, elle est impossible à cerner (et pour le coup, assez fade).

Le thème de la relation mère-fille reste également assez bâclé, et l'ensemble du livre donne l'impression que l'auteur ne va pas jusqu'au bout des choses. C'est bien dommage.

Me encanta !!
Un livre que j'ai "dévoré" avec plaisir
L'histoire est originale, bien ficelée et je suis surtout repartie avec bonheur en Espagne et surtout en Andalousie, si chère à mon coeur
Un vrai coup de coeur
Je recommande
Belle journée
Hélène

Ce thriller est diabolique !!!! J'ai adoré je ne sais pas quoi dire d'autre ah si lisez le! J'attends le prochain suspense de cet auteur avec impatience.

Un thriller sympathique mais qui manque de rebondissements pour ma part.

Le sujet était bien trouvé mais ça m'a semblé long avant cette fin plutôt bien tournée et jusqu'a la dernière page de la surprise!

Je dirai à découvrir mais sans plus d'enthousiasme

Un bon thriller dont l'auteure était jusqu'ici inconnue. J'ai apprécié cette histoire qui permet de partager les ressentis d'une mère, d'une épouse qui se trouve entraînée dans un drame par sa fille. Les mots choisis sont justes et résonnent des questions d'une mère qui par l'existence de cette période douloureuse, se voit confrontée à ses propres contradictions et à l'acceptation que ce qu'elle a elle même jugé et cru, puisse être entendu et pris en considération d'une tout autre façon.
Elle comprendra au terme de cette introspection profonde et personnelle, que nos enfants se construisent aussi par leurs propres expériences, qu'elles soient difficiles à admettre ou non pour une mère.