Une mère parfaite

"Une mère parfaite" voilà un roman qui ne porte pas bien son titre. Jennifer n'est pas une mère parfaite loin s'en faut, mais une mère aimante. Son amour pour sa fille Emma, accusée de complicité de meurtre, est sans faille c'est sûr ! et vous le constaterez si vous lisez ce roman.
Jennifer et Mark son mari, sont appelés dans la nuit par leur fille Jennifer qui se retrouve dans une situation extrêmement délicate . Elle est mêlée à un meurtre. Seule à Séville, elle a besoin de ses parents pour sa défense. Ceux-ci vont venir des États-Unis pour l'aider et se battre pour la faire reconnaître innocente. Mais l'est-elle véritablement ? c'est tout l'objet de ce roman qui met en avant les avocats, les recherches de preuves, la main mise des médias. C'est un bon roman de dimanche même si nous sommes vendredi :-)
Le petit plus c'est que l'histoire se déroule à Séville et que l'on a plaisir à retrouver certaines rues, certains quartiers comme Santa Cruz. le petit moins c'est l'ensemble des coquilles, erreur dansles prénoms à plusieurs reprises, fautes de traduction...

Une mère parfaite est juste un thriller parfait !
Si vous aimez le pitch, vous serez obligés d'aimer ce roman , car il n'y a rien à changer, aucune réplique , aucune virgule. Toutes les réactions des personnages sonnent justes , tous les rouages de la machinerie judiciaire espagnole semblent réalistes . Les différences entre la justice américaine et espagnole sont assez bien évoquées . La crise économique de ce pays est légèrement présente en toile de fond .

En pleine nuit ,à Philadelphie (USA) , le téléphone sonne dans la maison des Lewis . Jennifer décroche, c'est sa fille Emma , scolarisée dans une fac , en Espagne qui l'appelle d'un commissariat . elle vient d'être arrêtée pour le meurtre d'un jeune étudiant espagnol .
La mère de famille prend le premier avion , son mari (avocat ) , la rejoindra dés que ses affaires le permettront , et puis , il faut organiser la garde de leurs 2 autres enfants .
Arrivée sur les lieux , Jennifer déchante et engage un détective privé .L' innocence de leur fille est loin d'être prouvée. Certaines preuves scientifiques vont à l'encontre de son témoignage . Peu à peu l'image que les parents avaient de leur fille se fissure . Il apparaît très vite qu'Emma ne vivait pas exactement comme ils l'imaginaient ...
Coupable, ou victime ? Manipulatrice ou manipulée ?

A travers cette quête de la vérité (ou de la vérité qui ferait sortir Emma de prison ...) , c'est toute sa vie que Jennifer va remettre en question . Connait-elle vraiment sa fille ? Quelle genre de mère , a-t-elle été ? Ses rapports de couple. Tout y passe , tout est disséqué par l'auteur qui l'air de rien ,nous offre une magistrale leçon de psychologie !
Votre lecture sera d'autant plus délicieuse (et glaçante !) si vous êtes parents ...
L'amour d'une mère pour son enfant est-il le même que celui du père ? Ne vient -il pas plus des "tripes " ? Un père est-il prêt à déformer la vérité pour qu'elle corresponde à ce qu'il attend de son enfant ? N'a t-il pas plus de recul ? Ne voit-il pas plus la réalité en face ?

Nul doute qu'après ce thriller implacable et magnifiquement stressant , vous hésiterez à envoyer vos "pioupious" étudier loin de chez vous !

Et si vous avez l'âge d'Emma ( et l'intention de partir à l'étranger pour y étudier ou y faire un stage) , soyez prudents dans vos fréquentations ..., pensez à votre mère . elle n'est peut-être pas parfaite , mais elle essaie ....

Dès les premières pages, j'ai été convaincue de la culpabilité d'Emma. Pour moi ça ne faisait aucun doute tant sa version des faits était truffée d'incohérences. Et quelque soit la fin de ce roman, qu'elle soit innocentée, ou qu'elle soit condamnée, pour moi, elle est coupable, et soit elle est confondue, soit elle a réussi à tromper son monde (je ferais un très mauvais juge d'instruction, je sais).
La vraie question était donc pour moi : Va-t-elle réussir à échapper à la justice espagnole ?
Et très vite, une seconde question a pointé son nez dans mon esprit : Quelle est le degré de responsabilité de Jennifer, la mère d'Emma, dans ce qu'est devenue sa fille ?
Les parents Mark et Jennifer m'ont énervée tous les deux sur leur manière de toujours mettre en avant la façon de faire espagnole, que ce soit dans l'action de la justice ou dans la vie de tous les jours, comme une façon de faire anormale. J'ai trouvé les avocats très patients de leur rappeler sans cesse, avec beaucoup de gentillesse, qu'ils n'étaient pas aux Etats-Unis et que le pays n'allait pas changer juste pour eux.
Mark m'a semblé plus lucide que Jennifer mais totalement démissionnaire. Au fil de ses apparitions, il parle de faits concernant Emma, de faits qui l'ont dérangé ou qu'il n'a pas apprécié mais à aucun moment il n'est intervenu ou n'a imposé son avis. Il s'est effacé devant son épouse.
Quant à Jennifer, elle obtient le pompom ! On en oublie presque qu'il s'agit de l'arrestation et du possible procès d'Emma tant son attitude est révoltante.
Si au début, elle agit comme toute mère aimante dont la fille se trouve dans une situation plus que délicate, ses pensées, ses réactions et ses souvenirs me l'ont très vite rendue très antipathique.
J'ai trouvé que c'était une mère égoïste et possessive. Qui fait tout pour ses enfants, non tant pour leur bien être mais pour que l'on loue la manière dont elle s'est sacrifiée pour eux. Leur père n'est quasiment qu'un donneur de spermatozoïdes et un compte en banque, qui n'a pas à être consulté. Elle veut être seule à prendre les décisions, seule à tout faire pour eux.
Quelques anecdotes dont elle se souvient corroborent le coté « je suis une mère parfaite et rien ne doit venir entacher mon image ». Ainsi, elle lit les livres de l'école pour aider sa fille cadette à faire ses dissertations (histoire qu'elles soient parfaites) ou encore quand Emma est surprise à tricher en copiant mot pour mot une source internet dans un devoir, elle crie à la méprise et à l'erreur (comme si c'était possible) mais surtout ne donne aucune punition à sa fille, s'offusquant presque qu'on l'ait accusée.
Pour moi la vraie question n'est pas : Connaît-on vraiment son enfant ? Mais : Qu'est-on capable de faire de son enfant pour conserver l'image de la perfection aux yeux des autres ?

Résolution du jour : arrêter d'être crédule et de me jeter sur toute nouveauté issue d'une surproduction éditoriale qui inonde le marché en annonçant à grand renfort de bandeaux et inscriptions aguicheuses des thrillers du siècle inoubliables édités à des milliards d'exemplaires. Une mère parfaite fait partie du lot incriminé : « Un thriller qui vous tiendra éveillé toute la nuit et dont vous vous souviendrez », signé Mary Higgins Clark. RIP !


Tout semble avoir été bâclé dans ce roman, d'abord l'intrigue qui raconte l'histoire d'une étudiante américaine friquée de Princeton accusée d'un crime en Espagne. Sa mère fonce bille en tête auprès de sa fille pour l'aider. Jusque là, ça tient la route, mais malheureusement on sent tout de suite que l'auteure n'a jamais mis les pieds à Séville. Après 10' de taxi depuis l'aéroport : « Elle comprit tout de suite ce qui plaisait tant à Emma. C'était une ville merveilleuse ». Un peu court pour rendre l'atmosphère andalouse, c'est comme si un étranger sortant de Roissy s'exclamait que Paris est la plus belle ville du monde. Heureusement, l'auteure, en écrivant, avait sous les yeux quelques cartes postales qui lui permettent de décrire certains monuments emblématiques.


Je passe rapidement sur un témoin recherché surnommé l'Algérien, et sur Pablo, le copain d'Emma, qui est « une sorte d'activiste » (sic) ayant créé un groupe d'activistes pour piquer l'argent des riches et le donner aux pauvres. Zorro reviens ! ... On parle aussi des étudiants Erasmus surnommés Orgasmus, je me demande bien pourquoi, mais il y a un indice, ils reçoivent des bourses pour s'adonner au sexe. J'ai également appris, médusée, qu'en Espagne, au lieu de « passer à table » à l'issue d'un interrogatoire policier, « on chante la Traviata » pour avouer un crime. Où ça ne va pas se nicher les différences culturelles.


Mais le plus pénible ce sont sans doute ces mots espagnols incrustés à la louche au cours du récit pour faire couleur locale : por favor, senora, croquetas au fromage, vino blanco, jamon serrano et autres inévitables churros, dont la recette est enfin révélée. Je note également que les personnages ne boivent pas du café soluble mais systématiquement du Nescafé. Un contrat peut-être ? What else ?


Et bien la traduction, expédiée comme le reste. Deux exemples illustratifs afin de ne pas avoir l'air de vouloir déglinguer un roman sans arguments : « Vous savez que la police a une substance qui leur révèle si des traces de sang ont été nettoyées ou frottées». Si la police possédait ou utilisait la même substance qui LUI révèle, le texte aurait un panache fou ; « Ce n'est pas moi qui fais les règles ». Hum, faire des règles, peut-être qu'un mot plus élaboré aurait été bienvenu. Pour compléter le tableau, il y a de nombreuses coquilles qui ont échappé au non-correcteur.


Bref, du temps et de l'argent gaspillés !

Jennifer Lewis, mère de trois enfants, reçoit un appel téléphonique en pleine nuit de sa fille Emma. Elle lui annonce quelque chose de très grave car elle est accusée du meurtre d'un étudiant. Partie en Espagne depuis 8 mois, Emma n'avait pas d' autres choix que d'appeler ses parents.

Ayant le sens de l'écoute et étant une mère idéale, Jennifer est prête à tout pour aider sa fille à sortir de prison. Mais l'affaire semble aller très loin, la presse s'en mêle.
Jennifer avec l'aide d'un détective privé prend les choses en main et décide de mener sa propre enquête.

" Et je sais que ce n'est pas possible si je vais en prison, mais toute cette affaire me paraît tellement irréelle que je n'arrive pas à croire que ça pourrait arriver. C'est moi la victime! Je ne suis pas une criminelle."

Que s'est-il réellement passé lors de cette fête? Quelles sont les circonstances de son arrestation?



" Une mère parfaite" est un thriller totalement sensationnel car je l'ai lu en une journée. C'est une histoire prenante qui m'a tenue en haleine jusqu'au bout. J'ai suivi avec intérêt les moindres faits et gestes de Jennifer. Cette mère si parfaite soit-elle veut à tout prix innocenter sa fille mais se rend compte qu'elle ne connaît pas tout de la vie d'Emma.

Tenter de sauver sa fille est primordial, fondamental pour une mère mais dans ce roman des doutes s'installent et la mère se remet en question sur son éducation et sur sa présence maternelle.

C'est un roman très agréable à lire et trépidant. J'ai ressenti du désarroi mais beaucoup de courage chez la mère qui se dévoue tant bien que mal pour son enfant.

Il est dommage que cette histoire soit essentiellement centrée sur la mère, j'aurais aimé ressentir plus d'émotions venant de sa fille.

Au fil des pages certaines questions m'ont taraudées l'esprit quant à la responsabilité des parents: avons nous une réelle conscience du sens de la vie de notre enfant?


Je me suis plongée dans cette intrigue envoûtante et efficace car l'histoire est fascinante.

Quant à la fin, je ne m'attendais pas du tout à ça, c'est juste magistral et étourdissant!!!


" Une mère parfaite" est un thriller qui nous percute et ne nous laisse pas indifférent.

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