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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Parfois, je me dis que certains auteurs (même parmi les plus grands) gagneraient à présenter leurs romans de manière anonyme à leurs éditeurs. Ainsi, ces derniers hésiteraient moins à critiquer les histoires qu'on leur propose et, éventuellement, à faire en sorte qu'elles deviennent meilleures. Je me dis que c'est ce qui aurait dû se produire avec cette étrange histoire que celle de Zéro K. Pourtant, le résumé qu'on retrouve sur la quatrième de couverture parait simple et intéressant. Un milliardaire décide de faire appel à la technologie (cryogénisation) pour « sauver » sa deuxième épouse qui se meurt d'une maladie incurable. Son fils Jeffrey, né d'un premier mariage, assure la narration, se déplace pour l'occasion. Un début prometteur. Malheureusement, à partir de là, l'histoire s'embrouille entre les souvenirs et les considérations philosophiques. Beaucoup des questions soulevées étaient pertinentes mais la manière dont elles étaient amenées (à travers un célibataire milliardaire, pas vraiment une référence pour moi) et le style de Don Delillo (lent et ardu, plein de circonvolutions) m'empêchaient de m'y pencher sérieusement. Je n'arrivais tout simplement pas à rester concentré. Pendant que mes yeux lisaient, mon esprit voguait ailleurs constamment. À plus d'un moment, je me suis ressaisi sans pouvoir reprendre le fil de ma lecture, sans pouvoir comprendre ce qu'il se passait dans le roman. le pire : je n'étais pas intéressé à revenir en arrière. Une lecture décevante.
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Décevant. En d'autres temps, j'avais adoré Bruit de Fond et Body art. Mon esprit s'est-il à ce point allégé que ce soliloque pré-apocalyptique lui est rendu si pénible ? Suis-je trop vieux pour le post-modernisme ?
Les mots et la vie raclés à l'os, pourquoi pas. J'aime la densité et l'écriture sobrement existentialiste. Ici le style est visuel, la narration vaporisée et cataleptique et les sujets stylisés, réduits à de simples enveloppes de discours et d'identités en lambeaux. Le héros, si l'on peut dire, figure du Fils, adamique aussi bien que métaphysicien nominaliste, est projeté malgré lui dans cette quête des origines et de la vie d'après par un Père pas si tout-puissant que cela. Dans une ambiance de Génèse techno-prophétique, l'"action"(il paraît qu'une série est en projet de production, on se demande sur quelle base narrative vu qu'il ne se passe quasiment rien) se déroule en grande partie dans un phalanstère transhumaniste terré dans quelque part dans les sables d'Asie centrale post-soviétique, poste avancé de l'Utopie, vigie transfigurée dressée à coups de milliards de dollars par des donateurs qui cherchent à donner un sens à leur mort, n'ayant pu en donner un à leur vie, tandis que le monde se défait autour d'eux.
Bref, un opus essentiellement destiné à des étudiants de 3eme cycle en philosophie, option sciences du langage.
Restent les rares satisfactions d'images ou de formules aussi minimalistes que les décors du roman. Cette mise en abyme de la réalité et de ses miroirs, toujours en lisière de l'intelligible, comme la mort transhumaine l'est de la nature et du langage humain, rend exsangue tout espoir certes mais peut procurer au coeur navré certains moments d'empathie pour le destin humain.
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je me suis laissé emporter par la séduisante quatrième de couverture...mais , page après page et assez rapidement, mon enthousiasme a faibli pour arriver vide de toute énergie à la dernière page. J'ai trouvé cela assez creux. et voyant certaines critiques très positives, je me dis que j'ai du passer à coté de quelque chose....pas grave, je passe à autre chose!
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" Zéro K " de Don Delillo ( 297P)
Ed. Acte Sud
Bonjour les fous de lectures ….
Cela n'arrive pas souvent mais voici un livre que j'abandonne en cours de route.
Est-ce du à la narration très décousue ?
Est-ce du à la traduction ?
Zéro k c'est le Zéro absolu. Température à laquelle peut se réaliser la cryogénisation.
Nous sommes dans une clinique bunker d'Asie centrale.
Jeffrey, est invité par son père milliardaire à assister à la fin de vie de la seconde épouse de celui-ci, atteinte de sclérose en plaques.
Dans ce bunker, on choisi sa mort, on choisi de congeler son corps en attendant que les progrès scientifiques permettent de les ramener à la vie et leur offrent de vivre plus longtemps.
Le problème est que je n'ai rien compris au livre, les propos philosophiques sont décousus. Tout n'est quesous-entendus et métaphores, on y perd son latin !
Les phrases alambiquées n'arrangent rien.. on tourne en rond, on s'ennuie.
C'est froid. Peut-être réservé à certains lecteurs ?
Dommage car le résumé était alléchant ... grosse déception.
Le livre présenté comme une histoire de science fiction, se révèle être plus une histoire de réflexions .. mais tellement décousues qu'on s'ennuie très vite et on perd le fil
Et de réflexion... il n'y apoint.
On se surprend à bailler, l'esprit s'égare;
Qu'a voulu prouver ou démontrer cet auteur ?
Il m' aurait peut-être fallu poursuivre jusqu'au bout ... le courage m'a manqué.
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J'ai commencé par ne vraiment pas apprécier ce livre - pour ne pas dire détester - au milieu de cet univers néo-futuriste, apocalyptique et extrêmement noir. Finalement j'ai fini par m'y habituer et mon ressenti final est plutôt neutre à son égard. le pessimisme ambiant, la lenteur, la futilité de certaines réflexions faisaient que mon esprit souhaitait, par moment, se détacher du texte.
Cependant, certains éléments philosophique du narrateur, ainsi que les qualités d'écriture intrinsèques de l'auteur m'ont permis de trouver dans l'oeuvre un certain intérêt.
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Livre construit sur une thématique chère aux transhumanistes : anéantir la mort, ou plutôt rechercher l'immortalité. Thème fascinant au demeurant, mais l'approche choisie par l'auteur reste trop philosophique : beaucoup de questions mais peu de réponses. On en ressort avec un sentiment d'inachevé.
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