Ce film sera aussi choquant dans la forme que dans le contenu. Pour le contenu politique, il suffit de dire que seuls Machiavel, Marx, Bakounine et Durruti y sont bien traités (Hegel n'étant critiqué qu'à moitié, par une raillerie assez gentille). Clausewitz aussi est cité élogieusement, mais indirectement. Quant à tout le reste du capitalisme et de la révolution, j'en traîne dans la boue "tous les princes sans exception qui ont fait tout ce qu'il fallait pour nous amener au terme où nous sommes".
L'usage des arts, aussi mal qu'on les traite et à quelques fins qu'on veuille les plier, ne va pas sans entraîner des fréquentations douteuses et des admirations suspectes. Il n'est que trop facile de séduire un monde culturel déjà oublié par l'histoire.
La règle, pour les adversaires qui osaient signer leur désapprobation, c'était de dire, risiblement, que le livre (qu'ils n'ont ni lu ni compris) était important et admirable, mais que le film n'est pas clair et peu convaincant !
Son : Guy Debord, "In girum imus nocte et consumimur igni"
Images : La société du Spectacle
Doublure : Big Pharmacron
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