On ne peut rien faire contre la misère du monde, mais on peut faire quelque chose pour celui qui est en bas de chez nous… Ce sont des gestes, une main tendue, qui permettent de ne pas couler complètement. Parfois ça marche, parfois la personne ne s’en sort pas. Mais pour cent tentatives, même si une seule fonctionne, c’est toujours un homme qui est sauvé…
Une chose m’a toujours semblé évidente, c’est que les femmes arrivent beaucoup mieux à se projeter que les hommes. Face à une situation donnée, l’homme envisage une ou deux solutions, alors que la femme tourne la question dans tous les sens, se projette dans un tout un tas de directions pour trouver la chose à faire. C’est peut être cela qui construit leur prévoyance, cette façon de se projeter.
J’ai vécu des évènements terribles qui m’ont humainement appris beaucoup. Je m’en suis sorti, non sans mal, non sans peine, non sans en garder de cicatrices. Ces épreuves que la vie réserve parfois, il faut les franchir, s’en sortir, faire appel à des ressources en soi que l’on ne soupçonnait pas…. Ces ressources, je l’ai ai trouvées chez mes témoins, et je les ai reconnue parce que je les ai puisées aussi en moi.
J’ai compris que les choses ne sont pas forcément reliées les unes aux autres, que le malheur n’est pas équitable, en quelque sorte. Et que l’on ne peut pas demander de comptes ! J’ai compris qu’il fallait accepter le hasard, la fatalité, comme il nous paraît tout naturel d’accepter les bonnes choses de la vie sans questions.
Une quête m'habite depuis l'enfance. Elle est et a toujours été. Cette certitude que tant que je resterais libre dans mes choix, aussi fous soient-ils, ma vie aurait un sens..