L'Epouvanteur, tome 1 : L'Apprenti-épouvanteur

A force de passer devant en allant faire les courses, j'ai forcément fini par craquer. Une couverture alléchante avec ses airs de vieux grimoires, qui passait son temps à me susurrer : je suis fait pour toi ... viens ... viens ! En plus y avait une promo : deux pour le prix d'un, ça c'est mon côté radin. C'eût été un crime de lèse-majesté de ne pas y succomber.
Très vite le style de l'écriture vous emporte dans un univers que l'auteur a merveilleusement imaginé. Un univers où règnent : magie et sorcellerie, ou vivent gobelins, sorcières, fantômes et autres hurluberlus tous plus barrés les uns que les autres.
Thomas Ward, quasiment treize ans, a le don de voir ce que les autres ne voient pas. Il est le denier fils d'une fratrie de sept et devient l'apprenti de l'épouvanteur. Son maître qui parle très peu et qui l'oblige à respecter des règles on ne peut plus strictes lui a bien spécifié : méfie des filles aux souliers à bouts pointus. Tom à beau le savoir et le remarquer lorsque sur sa route il croise Alice mais les circonstances l'obligent à lui demander de l'aide. A charge de revanche lui clame-t-elle.
Le malheureux dans quel guêpier s'est-il fourré ?
Des descriptions claires, un scénario soigné, des personnages très attachants font de ce premier tome, qui plante le décor, une invitation à découvrir la série.

Bon je ne vais pas m'éterniser une fois de plus sur la qualité grandissante des livres jeunesse, mais juste dire que L'apprenti-épouvanteur fait partie des réussites de cette catégorie.
Ce qui m'a attiré en premier c'est bien évidemment, la couverture. Sombre et sobre, aux allures de vieux grimoire au cuir usé par le temps et les nombreuses manipulations. Lorsque la lecture du résumé du livre m'a confirmé qu'il s'agissait d'un roman de fantasy, je suis immédiatement tombé amoureux. Je pense sincèrement que certains illustrateurs devraient prendre exemple sur David Wyatt (auteur de la couverture), car même si on trouve de magnifiques illustrations dans le rayon fantasy, il faut reconnaître qu'elles ont tendance à toutes se ressembler. Et au final je trouve ça plutôt marrant que ce genre d'innovation provienne d'un livre "jeunesse".
Pour rester dans le sujet, sur la quatrième de couverture est écrit: "Attention! Histoire à ne pas lire la nuit..." et "Cet ouvrage comporte des scènes susceptibles de perturber les jeunes lecteurs". Alors qu'en est-il vraiment? Simple provocation pour attirer le lecteur à la recherche du grand frisson? Ou réel avertissement? le contenu est-il aussi intéressant que le contenant? Toutes ces questions trouveront une réponse dans les prochains paragraphes (tadaaaa!).
Premier constat, l'ouvrage est bel et bien un livre jeunesse. Cela se ressent dans la narration du récit. N'y voyez rien de négatif, car Joseph Delaney à une belle plume. le texte est fluide et ne manque pas de description. L'auteur prend le temps de développer l'histoire et les personnages sans longueurs inutiles. C'est juste qu'il se dégage du récit, un petit côté "naïf". Disons que les habitués de fantasy ne seront pas surpris dans l'évolution de l'histoire. L'auteur prend parfois le chemin de la facilité (cliché?) pour mettre à l'épreuve notre jeune héros. Ainsi, alors qu'il n'est qu'un simple apprenti sous la tutelle d'un maître-épouvanteur, Tom (le héros) se retrouvera seul à maintes reprises, malgré son jeune age et les nombreux dangers entourant la maison. Et c'est bien évidemment dans ces moments là que les problèmes arriveront au personnage, montrant par la même occasion le côté prometteur, élu, unique (Harry Potter?)...etc, du héros. Mais encore une fois, rien de bien gênant, et puis il faut garder en tête que c'est un livre jeunesse, et (si vous êtes plus âgé) qu'il n'est pas là pour remplacer ou concurrencer le Seigneur des Anneaux.
La force du livre, c'est son ambiance. Malgré le publique ciblé, j'ai trouvé le récit très sombre (ce qui n'est pas pour me déplaire). Et finalement, on se rend compte que la quatrième de couverture ne mentait pas. Sans atteindre le gore d'un Poppy Z. Brite ou l'épouvante d'un Stephen King, le livre se défend plutôt bien et on se dit que les enfants (ou même les adultes, si vous êtes sensible) auront leurs doses de frissons.
J'ai été happé par le livre, je l'ai commencé sans pouvoir le relâcher une seconde. Je n'en ai fait qu'une bouchée et je n'avais qu'une idée en tête une fois le livre refermé, lire la suite. Ce que bien sûr je vais faire. Je le conseille aux jeunes lecteurs qui cherchent à se lancer dans la fantasy, et aux vieux routard du genre qui veulent un bon divertissement rapide à lire.

Je me suis lancée dans l'aventure L'épouvanteur avec ce premier tome et je suis ravie !
J'avais un peu peur d'être dépassée pour ce roman jeunesse mais je l'ai trouvé très plaisant à lire même si c'est écrit bien gros. Mes yeux ont pu se reposer un peu le temps de ce tome ^^.

Déjà le livre en tant que tel est vraiment sympa. Cela change des couvertures habituelles. Mais du coup, le prix est un peu plus élevé.

L'histoire démarre assez lentement mais nous sommes vite portés par ses flots et nous voulons connaître son dénouement. Il se dévore donc en peu de jours.
Les personnages sont très attachants que ça soit Tom, Alice, Grégory ou encore la maman qui cache bien des mystères.
J'ai envie d'ouvrir le tome 2 pour continuer leurs aventures, en espérant tous les retrouver.

De plus, si c'est un peu comme Harry Potter, le personnage va grandir au fur et à mesure des tomes. du coup, l'ambiance deviendra plus sombre avec le temps. J'ai hâte car cela commence déjà plutôt bien pour un garçon de 13 ans !

Ce bon petit roman m'est tombé par hasard entre les mains et j'ai satisfait ma curiosité en le lisant. Je ne connaissais rien à la littérature pour la jeunesse, et d'ailleurs je ne me suis avisé de l'appartenance du livre à cette catégorie qu'en cours de lecture : la collection se nomme, en français commercial contemporain, "Bayard jeunesse". C'est quand même d'un bon niveau d'écriture, la traduction n'est pas pleine de fautes de français, l'auteur sait viser et ajuster son public avec beaucoup de professionnalisme, sans trop appuyer le trait ni prendre ses frais lecteurs pour des imbéciles. D'autre part, il a l'air totalement étranger au wokisme et l'on ne rencontre pas de sorcières insoumises lesbiennes ni de trolls engagés dans les blacks blocks pour le bien de l'humanité. L'absence de bourrage de crâne est très reposante.

Comme on peut s'y attendre, l'identification du lecteur est favorisée par le jeune âge du héros, qui est en même temps le narrateur de son histoire. Ce choix du récit à la première personne permet de simplifier le texte et d'élaguer tout ce qu'il aurait de trop fatigant pour des adolescents : descriptions, débats, délibérations, pensées ambiguës. Notre héros simplifié mais non simpliste fait évidemment son apprentissage d'adulte, dans un univers merveilleux, au sens où le surnaturel n'est pas le résultat d'une rupture de la normalité, mais l'ordre du monde lui-même. D'emblée, on n'est pas censé s'étonner de la présence habituelle de fantômes, de sorcières et de magie, d'autant que le héros entre en apprentissage auprès d'un "épouvanteur", à savoir une sorte d'exorciste qui s'emploie à libérer les campagnes des êtres magiques indésirables et hostiles. Bien mené, le récit est celui de la formation humaine, affective et professionnelle d'un jeune homme, transposée dans un cadre bucolique à demi légendaire.

Pour finir, il faut signaler l'ambiance sombre, parfois angoissante, de l'ouvrage. En devenant épouvanteur, poussé dehors par sa famille, le héros se condamne à une vie rude et austère, une vie solitaire puisque les gens de sa profession sont traités en parias. La magie, et les êtres surnaturels auxquels il est confronté dès le début de son apprentissage sont sales, sanglants, maléfiques, et il lui faut apprendre la cruauté s'il veut survivre. Enfin, son univers est plein de non-dits, de trahisons, et finalement il y a bien peu de place pour l'amour et la confiance. Cette négativité, je crois, donne toute sa valeur à l'ouvrage qui recycle avec sagesse les principes des contes traditionnels, où l'apprentissage de la vie est celui de la souffrance.

Depuis le mois de Novembre j'ai eu la grande envie de commencer cette saga dont j'entends tellement de bien et c'est désormais chose faite, mieux vaut tard que jamais.

J'ai aimé suivre le personnage de Thomas Ward en tant qu'apprenti épouvanteur, la mise en place de cette série (car je compte bien lire les tomes suivants), toutes ces créatures que nous rencontrons comme la sorcière.

J'ai bien envie de continuer à suivre Thomas dans son apprentissage, une lecture sympathique mais nettement moins adulte que ne peut être un livre comme La faucheuse par exemple que j'ai lu récemment.

Lu en un petit week-end, une lecture divertissante qui change de mon registre habituel.

Voilà une belle découverte !
L'histoire est sympa, bien racontée. le monde de l'épouvanteur est différent du notre mais aussi très proche par beaucoup d'aspects ce qui permet de bien se l'imaginer.
Les aventures de cet apprenti sont originales et pleines de rebondissements.
L'écriture est fluide et agréable à lire.
Bref, j'ai passé un très bon moment de lecture et je continue cette série avec plaisir.

Comme beaucoup de mes lectures récentes, je me suis intéressée à L'épouvanteur après avoir vu le film. Je ne garde pas un souvenir très palpitant de l'adaptation cinématographique mais j'avais été assez intriguée pour vouloir découvrir les romans de Joseph Delaney. Pour information, d'ailleurs, le film est très, très éloigné des romans !

Ce premier tome m'a beaucoup plu. Tellement que je vais enchainer avec le second. Il faut dire que L'apprenti-épouvanteur n'est pas seulement un tome de présentation, il donne aussi au lecteur l'occasion de rentrer dans le vif du sujet très rapidement. Tom, notre apprenti, nous fait ainsi découvrir son monde, son nouvel emploi, et tout l'univers fantaisie qui l'entoure. Rien de bien joyeux dans cette saga, on sent dès le départ que l'histoire sera sombre et difficile mais l'univers des Epouvanteurs donnent tout de suite envie d'en savoir plus. Ces parias sauveurs des innocents ne sont pas des héros habituels et cela est déjà en soi très positif. Que Tom doive aussi dès ce premier tome affronter de terribles dangers et y faire face seul la plupart du temps n'a aussi rien de déplaisant, bien au contraire.

On sent d'ailleurs que Tom est quelqu'un de spécial dès le départ bien qu'il l'ignore lui-même. Sa mère est aussi très intrigante, et je me doute que notre jeune héros tient d'elle plus qu'il ne le croit. Tom est d'ailleurs un jeune homme adorable auquel on s'attache vite. Il n'a pas vraiment voulu ce métier, il est très jeune et fait des erreurs mais néanmoins, on sent un grand potentiel en lui et j'ai hâte de voir ce qu'il va devenir. Gregory reste un personnage assez énigmatique et bourru mais il a un grand coeur et se montre patient et prévenant envers son apprenti. Alice, elle, est un personnage pour lequel je ne sais pas trop quoi penser. de toute façon, je doute que les personnages soient blanc ou noir dans cette saga. Ils présentent déjà tous beaucoup de nuances qui peuvent les faire agir en bien comme en mal sans pencher pour un côté plus que l'autre.

Un premier tome très plaisant qui donne envie de poursuivre et qui a su me captiver très rapidement. J'espère que la suite sera riche en découvertes et approfondira encore plus le passé de certaines personnages.

La lecture divertissante que voilà...
J'avais besoin de quelque chose de léger, mais en même temps empreint du domaine fantastique que je chéris, et mission accomplie pour l'Epouvanteur.

Au menu, un jeune apprenti en proie aux méandres des questionnements existentiels, et aux prises avec des créatures inquiétantes, esprits, gobelins, sorcières...

Cela sent le destin exceptionnel, le jeune Elu, rien d'exceptionnellement original, mais l'écriture est plaisante et l'histoire bien menée.

En résumé, si comme moi vous avez besoin d'une lecture sympathique que vous pourrez abandonner et reprendre sans relire quinze pages, je vous conseille l'Epouvanteur.

Je m'en vais lire la suite...

Lecture fort sympathique, j'aime de temps en temps lire de la fantasy. Cela se lit rapidement et facilement. Thomas Ward, un jeune garçon, se retrouve apprenti de l'Epouvanteur, un homme qui chasse les forces obscures (gobelins, sorcières...). A voir comment l'intrigue va évoluer ainsi que les personnages dans les tomes suivants.

Un très bon premier tome, qui pose très bien les bases ! Mais pas que... parce qu'il se passe énormément de choses. J'ai très hâte à la suite.