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3,96

sur 102 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un témoignage intéressant de bout en bout, d'Anvers à Istanbul, au fil des pensées et des souvenirs de Nicolas Delesalle.
Le voyage sur un cargo marchand est ici propice à l'introspection et à la remémoration d'épisodes vécus par l'auteur, journaliste reporter aux quatre coins du globe.
Le récit alterne considérations personnelles et souvenirs, le fil conducteur étant le voyage, la mer, la vie à bord...
Les multiples histoires racontées par Nicolas Delesalle font sens et interrogent sur le monde et notre part d'humanité. Elles nous entraînent d'Indonésie en Afghanistan, de Côte d'ivoire en Syrie, et sont toutes pertinentes.
C'est une belle découverte pour moi que ce livre...
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Un livre qui nous invite au voyage. Journaliste, Nicolas Delesalle est parti pendant dix jours à bord d'un cargo porte-containers, le MSC Cordoba, pour faire un reportage sur ce nouveau type de voyages.
Son livre, est non seulement le carnet de bord de ses dix jours en mer depuis Anvers jusqu'à Istanbul mais également ses souvenirs de reportages. Des souvenirs douloureux, heureux, amusants ou tristes, des rencontres avec des hommes, des femmes ou des enfants.
Le voyage en cargo est passionnant, avec son équipage philippins, Angelo le capitaine, Ruben son second, Neil le timonier, Glenn, Ramis, le stewart, Joseph et sans oublier Maïté, l'autre voyageuse passagère. D'Anvers au Golfe de Gascogne en passant par Gibraltar, puis les côtes tunisiennes, les îles du Péloponèse pour arriver à Istambul.
Ses souvenirs de reportages nous entraînent en Israël, à Gaza, en Indonésie, en Estonie, dans partie d'échecs en Russie, à Mourmansk, à Kaboul en Afganistan mais Nicolas nous fait aussi découvrir "une fragile zone de paix" dans la région de Bamiyan dont les habitants sont les Hazaras. Au Niger, il outrepassera son rôle de journaliste pour tenter de sauver deux jumeaux, à Dakar il rencontrera des enfants des rues, il sera témoin de la déforestation au Congo, puis ce voyage aura pour destinations la Côte d'Ivoire, l'Egypte, la Tunisie, la Libye, la Syrie, la Grèce et même une expérience un peu particulière en France...
Quel beau voyage ! Entre anecdotes et témoignages, il mêle à la fois l'humour et les émotions mais surtout des rencontres humaines marquantes.
Un livre coup coeur !
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Ce n'est pas facile de chroniquer ce genre de lecture. je ne connaissais pas du tout cet auteur qui s'avère être un grand reporter pour Telerama.
Cette fois il nous raconte sa croisière sur un porte conteneur le MS Cordoba, amusant ce nom de cargo qui sonne comme les plus rutilants de nos navires contemporains de la flotte Costa, insolite aussi comme choix j'ignorais jusqu'à cette heure que ce fut possible. Car Nicolas Delesalle n 'est pas le seul passager , nous y croiserons la très discrète Maïté jeune retraitée. Un navire et son réfectoire VIP ( sourires ), sa salle de sport avec jacuzzi aussi et son équipage Philippins aux prénoms à consonance le plus étonnement espagnole, Dino, Alvaro...
Donc pendant 9 jours d' Anvers à Istambul, l'auteur s'enivrera du gout du large, pas de téléphone, ni internet et surtout du temps.
Du temps pour écrire, se souvenir , ouvrir les conteneurs de sa mémoire et étaler sous nos yeux des moments intenses stockés dans ses boites de couleurs.
Chaque journée est l'occasion de nous faire partager des souvenirs de voyages, de missions dans des pays en conflits et de ses belles rencontres.
Car tout tourne autour de l'humain et ainsi l'auteur va nous offrir le plus beau des voyages.
Intensité, émotion, un kaléidoscopique de couleurs locales, des hommes et des femmes dans des situations difficiles qui dans des zones de conflits vont vous remuer les tripes. Car l'auteur nous livre des tranches de vie, d'un univers de guerre ( Intifada, génocide au Rwanda, conflit en Afganistan entre autres) sous un angle différent de celui des médias qui pour autant nous bombardent sans cesse de toutes ces atrocités vécues à travers le monde. Oui, parce que c'est vraiment sur le coté humain de personnes ordinaires qu'il met l'accent dans ces contextes géo-politique, la relation humaine donne aux conflits une toute autre dimension, explique beaucoup de choses.
En parallèle, nous assistons à des échanges avec les membres d'équipage, et une fois encore nous découvrons que l'auteur s'attache aux autres, que l'individu compte énormément pour lui, il écoute ,raconte et ne juge pas, on devine un homme de coeur .
J'ai beaucoup apprécié cette lecture, un récit sous forme de carnet voyage, l'ouverte de toutes ses boites mystérieuses , ces conteners de couleurs rangées tout au fond de chacun de nous, dont les autres ignorent le contenu .
Un beau partage , un auteur , dont le style m' a conquis ( phrasés, traduction des horreurs et humour parfois) et une lecture addictive, bien qu'à l'issue du voyage il n'y ait rien à attendre, mais j'ai particulièrement aimé rencontrer tous les personnages croisés par le journaliste alors qu'il sillonnait la planète, oui j'étais là suspendue à ses lèvres , enfin ses mots.
Le récit qui m'a le plus remué : la rencontre avec Sari, beaucoup d'émotions,les yeux aux bord des larmes. l'auteur croit en l'humanité, et a travers toutes ces rencontres dans des situations effroyables, l'espoir pointe le bout de son nez. Nous oscillons donc entre désespoir face à toutes ces atrocités commises à travers le monde et foi en un avenir meilleur, les hommes et les femmes de ces zones de conflits y croient pourquoi pas nous ?
Mais par ailleurs, je suis restée assez surprise parce que je m'attendais à plus de moments et d'émotions décrites sur le voyage en cargo lui même, sentir davantage l'odeur des embruns, découvrir le volet croisière cargo, connaitre les raisons d'un tel voyage, ressentir davantage le goût du large
Merci aux éditions Prélude set à NetGalley pour m'avoir permis de faire cette belle découverte
Un auteur a découvrir ma prochaine lecture : Un parfum d'herbe coupée
Lien : http://missneferlectures.ekl..
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J'avais envie de prendre l'air, de prendre le large en ce début d'année 2016. J'ai été la plus comblée lorsque j'ai pu voir le dernier livre de Nicolas Delesalle, auteur découvert grâce à Babelio et aux éditions Préludes l'année dernière. Un parfum d'herbe coupée était déjà un texte magnifique et je suis heureuse de retrouver la plume de cet écrivain pour laquelle j'ai un véritable coup de coeur. Vous ne serez donc pas déçu avec ce nouvel opus. A l'occasion d'un voyage sur un paquebot, l'auteur nous livre des pépites de ses expériences autour du monde en tant que grand reporter. Ce livre est à nouveau plein d'humanité. Il aborde des questions épineuses de géopolitique, nous livrant certains de ses souvenirs à nous fendre le coeur. Heureusement pour contrebalancer toutes ces émotions, il nous fait part également de petites anecdotes qui vous mettront le sourire aux lèvres. En ces temps troublés, ce livre me parait être un indispensable à lire au plus vite puisqu'il nous montre que malgré les tragédies et les difficultés, il y a toujours de magnifiques rencontres à faire et des moments à partager. Alors sans plus attendre, embarquer avec Nicolas Delesalle, il vous emmène faire un petit tour du monde.
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Une ode au voyage, une ode à l'histoire contemporaine, une ode aux souvenirs.
Après son très enthousiasmant premier roman « Un Parfum d'Herbe Coupée », éloge à son enfance, Nicolas Delesalle revient, avec « le Goût du Large », à son thème de prédilection : Ses souvenirs.
Dix jours hors du temps, dix jours en mer à bord du cargo MSC Cordoba, pour que « les souvenirs crèvent l'oubli comme une armada de navires fantômes perçant la brume dans une mer blanche ».
de Tallin à Kaboul, de Pokola à une grotte près de Millau, d'Abidjan à Tombouctou, de Tunis à Kobané, Nicolas Delesalle nous plonge dans son métier de reporter. Les rencontres improbables avec un riche mégalomane Russe ou un réfugié Syrien, l'enfer de la guerre, la douleur des génocides contrastent avec la relative tranquillité du voyage en mer.
La subtilité et la limpidité de l'écriture nous font ressentir profondément tous ces instantanés de vie, beaux, amusants, cruels…
Un deuxième roman touchant. Une petite pépite, tout comme le premier.
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Le temps et la mémoire qui en grappille les traces étaient le coeur de "Un parfum d'herbe coupée" de Nicolas Delesalle. Ils restent en filigrane de son deuxième roman, qui, en amplifiant le point de vue, nous donne justement ce "goût du large", inscrit aussi bien dans l'espace géographique que dans l'ouverture vers l'Autre et vers les autres.

Neuf jours sur le MSC Cordoba, un cargo qui joint Anvers à Istanbul. Neuf jours de temps hors du temps et d'horizon dégagé que viennent habiter les réminiscences de rencontres, de lieux, de situations improbables vécues lors des reportages. Comme la projection sur grand écran d'une trajectoire jalonnée de ces souvenirs que l'auteur partage avec nous.

De même que les conteneurs transportés forment une sorte de tétris sur le pont du cargo, la narration ajuste les unes aux autres, les images, les pensées, les rêveries, dans une construction qui emboîte le passé au présent et par la magie d'une écriture qui sait épouser les multiples facettes de la réalité pour nous les donner à voir, de la farce au drame, du sordide au sublime et du banal à l'extraordinaire. Cette écriture malicieuse, affûtée et sensible met le monde à notre portée et nous le fait ressentir au plus proche.

Gaza, Tchétchénie, Kaboul, Afrique, Egypte... de cette géographie de la guerre, Nicolas Delesalle extrait la clarté et la chaleur de rencontres rayonnantes d'humanité préservée. Ce-faisant, il se place et nous place dans le ventre du monde, seuls mais avec tous les autres pour compagnons, "solidaires du genre humain" en quelque sorte.

"Le goût du large" élève le regard sans le détacher de la réalité. Il l'élève et le fait grandir. Un regard qui apprend à comprendre, à accueillir. Un regard qui embrasse.

Est-il besoin de souligner à quel point j'ai aimé ce deuxième roman de Nicolas Delesalle ?
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J'avais découvert la plume de Nicolas Delesalle avec "Mille soleils" que j'avais énormément apprécié et c'est tout naturellement que j'ai voulu connaître les autres ouvrages de Nicolas. Il faut dire que lors de la séance de conférence-dédicace, il avait titiller ma curiosité car il semblerait que ce récit soit différent de celui que j'avais lu et il a raison mais j'ai tout de suite reconnu son style et j'ai adoré me plonger dans ce livre !


Dans ce livre, Nicolas nous raconte sa croisière sur un porte-conteneur ! Et oui, il ne fait pas les choses comme tout le monde pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer ? le MS Cordoba est un cargo qui n'a rien à envier aux paquebots. Sur ce navire, il y a une cantine, une salle de sport, un jacuzzi 🙀 et cerise sur le gâteau, il n'est pas le seul passager à bord hormis l'équipage bien sûr ! En effet, il y a la gentille et discrète Maïté, jeune retraitée qui est du voyage.


Pendant neuf jours, d'Anvers à Istanbul, l'auteur va prendre "le goût au large", seul sans rien pour le distraire (téléphone et internet aux oubliettes !). Il aura du temps pour écrire, pour se souvenir, pour se rappeler et nous montrer des vestiges de son passé qu'il a caché pendant longtemps.


Chaque jour est l'occasion pour nous, lecteur, de mieux connaître l'auteur qui nous raconte ses souvenirs de voyages, de missions dans les différents pays qu'il a visité de part son métier. Il a fait des rencontres magnifiques malgré les conflits qui régnaient dans ces pays mais il n'y a que ça qu'on a envie de retenir, le meilleur. Parce que l'important ce sont les rapports humains que va nous décrire Nicolas à travers ce voyage.


Exit les reportages télés au journal télévisé où l'on nous montre ce qu'il y a de plus mauvais dans l'être humain, dans les guerres, dans les génocides qui font des victimes innocentes et qui n'ont rien demandé. Nicolas veut nous livrer un autre aspect, un aspect humain où il fera ressortir toute l'émotion qu'il a vu, qu'il a ressenti dans cet écrit.


Mais à côté de ça, il ne faut pas oublier sa vie sur le cargo, il interagit avec les membres d'équipages qui sont fort attachants ou alors c'est l'auteur qui a une fâcheuse tendance à s'attacher aux gens et nous on le suit tant il nous montre la beauté des personnes qu'il côtoie.


Je pense que vous vous en doutez mais j'ai énormément apprécié ma lecture. L'auteur nous livre une sorte de carnet de voyages où il a laissé parler son moi-intérieur pour notre plus grand bonheur. Ce livre se veut généreux, se veut beau, se veut intense et fort en émotions.


Je suis tombée sous le charme de l'auteur. Il a une plume incroyable, il a un style simple, un phrasé que j'aime beaucoup avec une belle touche humoristique comme je les aime.


Si vous ne connaissez pas encore Nicolas Delesalle, je ne peux que vous recommander de vite sauter le pas ! Dans ce titre, il nous offre un tête-à-tête des plus intimistes et ô combien fort et riche en émotions...



Lien : http://leslecturesdeladiablo..
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Qu'il est difficile d'écrire une chronique sur un tel livre ! L'exercice est ardu, comme il l'a été pour le premier roman de cet auteur formidable, Nicolas Delesalle. Dans Un parfum d'herbe coupée, il nous faisait voyager dans ses souvenirs, et ce faisant dans les nôtres. Mais j'en retiens une impression de voyage et de découverte de soi. Ici, il continue sur sa lancée en nous faisant voyager, à nouveau dans ses souvenirs, mais de manière plus classique. Parce qu'avec ce livre, nous découvrons le monde comme il est bon de le voir : vrai, effrayant, beau, plein d'espoir et de désespoir. Humain, en somme.

Nicolas Delesalle embarque sur un cargo pour neuf jours, cargo qui doit relier Anvers à Istanbul. Et en neuf jours, il écrit certains souvenirs qui ressortent des tréfonds de sa mémoire. Comme le cargo qui transporte des conteneurs, il va ouvrir certains de ces propres conteneurs intérieurs et se livrer au lecteur. Chaque journée est l'occasion de nous faire voyager. Parce l'auteur est grand reporter pour Telerama, il en a vu des pays, en a rencontré des personnes. S'il n'est pas journaliste de guerre, comme il nous l'a confié lors de la soirée de lancement de ce livre, il s'est parfois retrouvé dans ces pays où il est plus question de survivre que de vivre, dans ces pays où la misère crève les rues mais semble si banale à ceux qui la voie tous les jours.

L'auteur nous emporte donc en Afghanistan, à Tombouctou, au Niger, à Moscou, à Kobané, en Egypte, depuis le MSC Cordoba. Il nous conte des vies, des rencontres, des situations souvent pittoresques, des drames et un espoir fou, celui qui devrait encore éclater dans nos coeurs et prendre la place de cette résignation qui nous fait détourner le regard de la misère que nous côtoyons. Il nous conte ces anecdotes de journalistes, mais aussi celles de son cargo, l'équipage philippin, l'autre voyageuse, les conteneurs et leur contenu complètement fou – acheminer des citrons depuis Anvers jusqu'à Istanbul en plein de juillet, quelle contradiction ! – son goût pour ce voyage de solitude, sa magnifique rencontre avec le cargo lui-même et la houle qui le berce.

Si au départ, on m'avait dit que ce livre parlerait de Syrie et d'Afghanistan, de guerre et de souffrance, je ne l'aurais pas ouvert. Quelle erreur cela aurait été ! Parce que ce n'est définitivement pas que cela. Et c'est pourquoi le travail de Nicolas Delesalle est essentiel. Parce qu'avec sa plume juste, son humour et sa retenue, il parvient à nous donner envie d'aller voir tout cela par nous –même. Il nous permet de mieux comprendre ceux qui vivent ces situations intolérables quotidiennement. Il nous donne un regard juste sur ces migrants qui risquent tout pour venir en Europe, que certains renverraient bien chez eux, montrant un manque de compassion à des personnes bien plus humaines qu'eux. L'humain, voilà ce que nous conte Nicolas Delesalle. Comme il a pu nous le dire, nous sommes tous humains, et chacun d'entre nous, chaque être humain, ressent peur, détresse, joie, horreur, impatience, envie.

Voilà ce qu'est le Goût du large : un livre sur l'humain. Un livre important et essentiel. Un livre qui nous donne envie de voyager, et de partir sur un cargo tenter l'aventure. Il est important de le découvrir le plus vite possible. Vous en sortirez grandi.
Lien : https://breveslitteraires.wo..
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« J'avais la sensation d'être à bord de ma propre vie et de m'éloigner de son cours normal pour une parenthèse fascinante, une cure de déconnexion, ou plutôt une tentative de reconnexion avec la nature, les éléments, et peut-être avec moi-même ». C'est dans cet état d'esprit que Nicolas Delesalle embarque pour neuf jours sur le MSC Cordoba, géant d'acier transportant 1628 boîtes d'un contenu méconnu, des citrons au matières dangereuses. Il rencontre peu à peu Ramis, Ruben, Joseph…parmi les 21 membres de l'équipage, philippins, célibataires ou pères de famille, qui ont laissé femmes et enfants de longs mois pour faire vivre leur famille, en tentant « de pallier l'absence, le manque, de combler la distance ».
Parmi cet univers strictement masculin, il y a Maïté, jolie sexagénaire, la seule autre voyageuse à bord, éloignée des vingt et un millions de touristes qui choisissent l'agrément des croisières touristiques, les activités à bord, boîtes de nuit, piscine, bars, escales culturelles » opte, à l'instar de trois mille autres baroudeurs, pour la solitude d'un cargo.
Solitude, grand large, palette de couleurs : des gris aux roses ou oranges du ciel et de l'horizon, des bleus de l'eau, des couleurs multiples des containers… une invitation à la méditation, un contexte idéal pour ouvrir chacune de ces boîtes pleines de souvenirs et d'émotions qui peuvent ici, émerger.

Nicolas Delesalle transporte le lecteur -et c'est un réel transport- sur les lieux de ses reportages avec leurs blessures, parle de ses rencontres avec leurs bonheurs, évoque quelques années d'expériences qui laissent à jamais des traces au fond de l'âme, à défaut d'y imprimer des bleus.

L'Afganisthan et Kaboul, constellée de parpaings qui cachent la misère « certains sont décorés de dessins d'enfants, petits coeurs et colombes blanches voletant dans le ciel azuré… sans doute l'oeuvre d'une ONG », Bamiyam, l'Egypte et la place Tahrir, l'Afrique, au large de la Sicile et ses cimetières sous-marins, l'Afrique… dans chaque pays, dans chaque contrée, le reporter se remémore le poids des guerres, tout en faisant étape dans la grotte du Causse Noire, près de Millau où il a vécu l'expérience de l'isolement sous-terre.
Au cours de ce voyage méditatif, l'auteur exprime une grande sensibilité et provoque un lot d'émotions. L'écriture est vraiment agréable, le style employé alterne sérieux, drame et humour. Un très beau roman.

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