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3,59

sur 362 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Un livre sympathique qui nous rajeunit, le temps des souvenirs d'enfance de l'auteur, anodins et banaux, exhalant à la fois un parfum reposant d'insouciance et marquant cependant les ruptures qui ont fait l'homme qu'il est devenu. Un brin de nostalgie exsude de ces pages bien écrites, sur un ton vivant et imagé, qui sonne juste, même si les souvenirs sont mélangés sans souci de chronologie. Avec le printemps et le soleil qui reviennent, voilà une lecture enjouée pour retourner sur notre propre jeunesse.
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Qu'est-ce qui fait qu'un souvenir reste en mémoire? L'auteur s'interroge à juste titre sur cette question, et cite, à juste titre encore, l'extraordinaire nouvelle de Borgès, Funès ou la mémoire, pour expliquer que la vie et la mémoire s'entrelacent mais ne peuvent ni coïncider, ni être coextensives..
Quand il s'agit d'évoquer ses souvenirs, (ou ses rêves,) l'écrivain doit aussi se demander ce qui fait qu'un souvenir est partageable, ce qui, de l'émotion dont il se compose, est transmissible au lecteur. C'est ce qui fait la différence entre un journal intime, et un ouvrage édité. Il y a aussi le style, et le projet littéraire.Le postulat non écrit, mais nécessaire,de toute tentative littéraire d'écriture de souvenirs ou de fragments de mémoire est: "Est-ce que mes souvenirs vous intéressent?" En ouvrant l'ouvrage de Nicolas Delesalle, j'ignorais tout de ce journaliste et de son oeuvre littéraire débutante, et je me suis demandé moi-même ce qui allait pouvoir accrocher mon attention, de cet écrit a prori très intime, de la part d'un parfait inconnu. le genre littéraire lui-même me paraissait indécis.
Mémoires? Un grand mot pour une suite de récits courts et sans lien apparent. Souvenirs? Trop peu littéraire pour les thèmes abordés. Roman? Un peu ambitieux pour ces instantanés. Nouvelles? Impossible de relier ce genre littéraire à cette entreprise autobiographique. Alors? N. Delesalle aurait-il inventé un genre nouveau? Pas si l'on se réfère aux écrits minimalistes de P. Delerm. Mais ce dernier joue sur la connivence, tandis que N. Delesalle reste à distance, et ne nous chuchote pas à l'oreille qu'au fond nous partageons le même passé et les mêmes souvenirs. le portrait du grand-père, en ouverture du livre, donne beaucoup de force à l'entreprise et force la curiosité. de même que son aïeul reconstituait avec des morceaux de coton colorés la totalité d'un tableau de maître, Delesalle finit par brosser par petites touches le portrait impressioniste d'une famille qui peu à peu sort du flou pour prendre consistance. Et susciter enfin mon intérêt de lectrice.
Cet hameçonnage réussi, marque qu'il existe bien là matière à littérature, m'autorise cependant à la sévérité. Je récuse donc vigoureusement l'utilité d'émailler ce récit littéraire de bavures d'écriture qui le sont moins. Pour moi, le mot cul, tombant on ne sait pourquoi au milieu d'une phrase très travaillée, est une abdication, ou une prétention.totalement injustifiée à être Céline, ou Rimbaud Au niveau où nous en sommes du calibrage de l'oeuvre passée, présente et future de l'auteur, certains défauts de facture pèsent un peu trop lourd. Je formulerai le même reproche au manque d'unité entre les différents chapitres du livre.
Ceci dit, j'ai lu deux fois Un parfum d'herbe coupée. Ce qui m'arrive rarement pour un ouvrage récent . Et j'avoue que la deuxième lecture, loin de m'ennuyer, m'a plus séduite que la première. Comme quoi certains parfums sont plus envoûtants qu'il n'y parait , je crois qu'on appelle cela la note de tête, non?
Merci à Babelio et à La Librairie Générale Française pour cette lecture qu'ils m'ont offerte.
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Décrire une enfance et une adolescence sans éclats, sans spécificités, disons banale, ne me semble pas d'un grand intérêt. Heureusement, que l'auteur a un peu d'humour, sinon, je n'aurais jamais pu finir ce roman. le quotidien de "quelqu'un comme tout le monde" ne me fascine pas...
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Chronique d'une enfance ordinaire : les départs en vacances, la première hostie, les premiers émois amoureux, les lectures... Kolia écrit une sorte de testament qu'il lègue à sa future arrière-petite-fille. le texte de Nicolas Delesalle nous fait apprécier tous ces petits riens qui forment la toile d'araignée d'une vie. En partant du centre le lecteur se promène sur chaque rayon de la toile qui lui parle de son enfance ou de son adolescence au travers de celle de l'écrivain. Petit à petit l'adolescent entre dans la vie adulte et porte un regard différent sur le passé. Agréable à la lecture cette autobiographie romancée m'a semblé quand même un peu banale et j'ai eu de la peine à vraiment entrer dans cette histoire ordinaire d'une enfance ordinaire.
Ouvrage lu dans le cadre du Prix Relay des voyageurs-lecteurs 2015
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Je tiens a remercier dans un premier temps Babelio et les éditions Préludes pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre d'une opération "masse critique". Mon devoir est donc en de donner en contre partie une critique objective de ma lecture.
Ce roman nostalgique est une suite de petites histoires autobiographiques, le tout, bien qu'inégale est plutôt émouvant et très bien écrit mais je n'ai pas été passionnée. Serte certains souvenirs on ravivé les miens (les professeurs, le berger allemand, la relation avec les grand-parents) mais j'ai trouvé que d'autres étaient plutôt personnels et sans intérêts. En plus j'ai été un peu gênée par le manque chronologie et de liens entre les chapitres, j'aurai aimé un fils conducteur qui m'aurai accroché à ce roman qui malgré tout s'avère être d'une grande sensibilité. Je regrette d'être passé à côté.
Lien : http://ceci-cela-les-livres...
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Autobiographie centrée sur l'enfance et l'adolescence d'un jeune homme né en 1972. Quelques chapitres plaisants, d'autres qui m'ont moins convaincue, sans doute à cause du « mâle gaze » : je sais que la sexualité est l'obsession numéro un des ados boutonneux, mais je trouve qu'il consacre trop de pages à ses premiers émois. Ni bien ni mal écrit, un peu trop de jeux de mots et d'effets de style au départ, mais je suppose qu'être journaliste à Télérama aide à se faire publier. le dernier chapitre, consacré à la naissance de sa fille, m'a touchée, sans doute à cause de cette histoire d'hématome rétro placentaire et de cette naissance en catastrophe. L'émotion est tangible en tout cas. Ni désagréable ni inoubliable…
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Une histoire aux odeurs des souvenirs.
L'auteur y raconte ses souvenirs d'enfance, d'adolescence, en famille, entre amis, avec l'insouciance et la gaieté de la jeunesse.
Il traverse les grands évênements de la société avec le réconfort familial et évolue vers l'âge adulte, où ses souvenirs lui reviennent et lui rappelle que les petits bonheurs de la vie, en sont le sel.
C'est une lecture distrayante, mais qui ne m'a pas passionné, car cela m'a donné l'impression que l'auteur avait mis sur papier des souvenirs, des faits, bout à bout mais sans fil conducteur.
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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Un parfum d'herbe coupée est un ensemble de souvenirs, un amalgame d'anecdotes qu'un homme souhaite laisser à ses descendants.
Tantôt enfant, tantôt adulte, tantôt adolescent, Kolia nous narre sa vie. Les chapitres sont courts. Mais le fait que l'ensemble soit raconter de façon décousue m'a plutôt déstabilisé. Alors que tout le monde semble transporter par ce récit, j'ai eu plus de mal à m'imprégner de la plume de l'auteur.
(...) mon premier sentiment reste un récit désordonné et lourd à appréhender qui ne m'a pas convaincu.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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C'est à nouveau grâce à Babelio que j'ai eu l'occasion de lire Un parfum d'herbe coupée. Si je l'ai moins aimé que le livre précédent, je peux tout de même vous le recommander sans honte. L'auteur nous y raconte des passages de son enfance plus ou moins éloignés, sans y suivre d'ordre chronologique mais par touches, avec le désordre qui caractérise le cheminement aléatoire des souvenirs. Ça se lit plutôt bien, plus comme une suite de nouvelles autour d'un personnage que comme un roman avec une réelle direction même si se détachent au fur et à mesure des thèmes directeurs qui se répondent d'un court récit à l'autre. le côté bouffée de nostalgie fonctionne et c'est l'écriture est assez enlevée et drôle. Cela dit, c'est malheureusement le genre de livre qui, s'il m'a fait passé un bon moment, ne m'a pas suffisamment marquée pour demeurer durablement dans ma mémoire. C'est assez personnel et je pense que le roman est assez réussi pour trouver son public, mais en ce qui me concerne, je suis quasi sûre que dans quelques années je le ressortirai de ma bibliothèque en me disant que "tient, je ne l'ai jamais lu celui là", et que je le relirai sans doute avec la même tiédeur.
Lien : http://ioionette.blogspot.fr..
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Un livre lu dans le cadre du prix du livre électronique de Youboox en 2013.

Une belle écriture mais l'auteur étant journaliste, ce n'est pas étonnant.

Une atmosphère nostalgique. Il est question d'enfance et de souvenirs. Une succession d'anecdotes plaisantes.
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