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EAN : 9782266007900
Pocket (09/09/1998)
4/5   1 notes
Résumé :
Après la mort misérable de ses parents, la jolie Solange Dorvenne, institutrice de fraîche date, vient prendre son premier emploi à Sillery, petit village de la banlieue parisienne. Intelligente, farouche et droite, elle brûle d'enthousiasme non seulement pour son métier, mais aussi pour les idées libertaires des partis ouvriers, où elle croit retrouver la révolte de tout un peuple aspirant à une vie meilleure. Mais où est le bonheur. Dans l'incertitude d'une existe... >Voir plus
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Pour des jumelles, nous nous ressemblions bien peu. Grande et mince, j’avais un teint mat, des traits fermes, de lourds cheveux bruns et des yeux d’un bleu ardent, « d’un bleu de feu », disait mon père. L’énergie se lisait dans ce regard et souvent aussi une réflexion pensive. Au moral, nous étions également dissemblables. Alexine était la petite fleur parisienne, sentimentale et gaie, un peu coquette, enfant jusqu’au jour du mariage, et qui très souvent sera une femme dévouée, qui le serait surtout bien plus encore si une ferme direction morale, si une foi agissante venaient l’aider au milieu des dangers et des luttes de son existence.
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En haut d’une page, je lus ces mots : le Chant de la Misère. Et au-dessous s’alignaient des strophes écrites de la main de mon père.
C’était le cri de la misère et de la souffrance, de la misère révoltée, de la souffrance qui se traîne sur le sol, qui demande à la terre seule et à ses jouissances le soulagement et l’oubli. Le vers âpre et rude, souvent imparfait, jamais plat ou vulgaire, donnait un singulier relief à cette peinture violente de la vie du prolétaire, de ses haines et de ses aspirations vers des joies tangibles, des joies de riche. Toutes les misères que je connaissais déjà – les dures misères du pauvre – y étaient décrites en mots brefs, frustes, qui se heurtaient comme des cris de rage. Une vie intense circulait à travers toute l’œuvre, une vie débordante et farouche, mais douloureuse, sur laquelle planaient la haine et le désespoir.
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« Bienheureux ceux qui pleurent, parce qu’ils seront consolés ! » Et voici qu’à cet instant les strophes du Chant de la Misère se présentèrent à ma pensée. Ils s’imprimèrent, flamboyants sous mes yeux, Les mots farouches, les paroles de haine et de guerre, les cris de la révolte, de la misère sans espoir supra-terrestre, de l’appel vers les jouissances matérielles. Je la voyais dans toute sa beauté âpre et vivante, dans toute son éloquence sanguinaire, cette poésie si chère à mon père, et qu’il m’avait léguée pour en faire le chant de la vengeance, quand viendraient les soirs rouges.
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Les vrais chrétiens n’ont pas d’ennemis. Ils n’ont que des adversaires, en qui ils doivent toujours considérer des frères égarés. S’il est de leur devoir de les combattre, c’est sans aigreur, sans haine surtout. Parfois ils se voient dans l’obligation pénible de les tenir à l’écart, pour éviter de contaminer les leurs, ou lorsque ces adversaires affichent leurs opinions avec une arrogance haineuse qui demande une leçon.
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Mon aïeul ne comprenait rien aux grands coups d’aile de l’imagination. Pratique avant tout, il avait eu soin, parallèlement avec l’instruction intellectuelle, d’initier son fils à son propre métier. Comme il était homme d’esprit net et de bon sens, il eut vite fait de comprendre que mon père végéterait toujours dans les bas emplois des carrières où il voulait le pousser. Et il décida qu’il serait serrurier comme lui.
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