[...] A la DGSE, les spécialistes de la plongée sous-marine se mettent au travail. "Face à une menace, nous analysons le potentiel des terroristes, puis essayons de l'entraver", explique un expert de la caserne Mortier. Les analystes de la DGSE listent les cibles potentielles en France. A quoi d'éventuelles "plongeurs d'Al Qaïda" pourraient-ils s'attaquer ?
Le service découvre des failles étonnantes. Une petite charge peut suffire à faire sauter un barrage. Dans les centrales nucléaires, les prises d'eau pour le refroidissement des réacteurs sont facilement accessibles à des plongeurs expérimentés. Sans compter le danger que peut représenter une bombe placée tout simplement sous un bateau ou un pont. La DGSE transmet le résultat de son étude aux Renseignements généraux. Curieuse coïncidence : les RG décèlent à la même époque des mouvements suspects autour d'une centrale nucléaire basée au bord de la mer du Nord... Repérages ? Fausse alerte ? La menace , en tout cas est d'ores et déjà prise très au sérieux.
Chapitre La DGSE enquête sur les plongeurs d'Al Qaïda, p36-37.
Proviseur du lycée Turgot, dans le 3e arrondissement de Paris, Thérèse Duplaix constate la propagation du prosélytisme dans son établissement : "Des jeunes filles se disent menacées physiquement si elles parlent à un camarade d'une autre communauté." Ces tragédies donnent parfois lieu à des scènes cocasses. "Cette année scolaire encore, j'accuse un élève de prosélytisme après avoir découvert qu'il transportait dans le lycée des manuels et des écrits religieux et qu'il proposait aux élèves de prier pour obtenir de bons résultats scolaires. Il me répond le lendemain, après réflexion : "Madame, je vous assure, je ne fais pas de proxénétisme." On pourrait en sourire. Mais la situation ne s'y prête guère. D'autant que l'Education nationale est loin d'être le seul terrain où se déroule l'offensive.
Chapitre Des élèves contestent les sapins de Noël, p14-15.
Entretien chez Thinkerview :
Christophe Deloire : Coup d'état numérique, la matrice ?