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EAN : 9782352047315
250 pages
Les Arènes (10/10/2018)
3.78/5   18 notes
Résumé :
Assise sur une chaise en plastique, au bord de la chaussée, Lila attend le client. Quand Julien, le fils de bonne famille, débarque avec ses amis, elle comprend que les choses vont mal tourner. Sam et Danny traversent la campagne à la recherche d’un refuge. Ils ont quitté le foyer qui hébergeait Danny, après ce que ce dernier a fait au gars qui l’importunait. Sans doute ce pays est-il maudit. Une odeur âcre monte des champs abandonnés. Des bêtes sortent des bois, gu... >Voir plus
Que lire après L'éternité n'est pas pour nousVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Des paires de personnages qui se croisent par hasard et qui finissent par se trouver mêlés à un même crime. Un roman à la fin ouverte que l'on appréciera principalement par l'ambiance dans laquelle il plonge le lecteur.

Patrick Delperdange est un auteur belge prolifique et apprécié. J'en avais lu « Si tous les dieux nous abandonnent » et puis « Un peu après la fin du monde ». Cette deuxième lecture m'avait déçu, par rapport à la première. Paradoxalement, cette déception m'avait donné l'envie de continuer à lire cet auteur, parce que j'étais curieux de savoir si cette deuxième lecture était juste une mauvaise pioche (ou une bonne pioche, mais lue à un mauvais roman) ou si le style de l'auteur ne correspondait pas à mes goûts; je n'aime pas rester sur une demi-impression. de plus, Patrick Delperdange avait aimablement réagi au commentaire que j'avais posté. La simple politesse s'ajoutant à ma curiosité, j'ai donc entamé « L'éternité n'est pas pour vous », qu'il m'avait conseillé.

Et donc oui, bonne nouvelle: j'ai davantage accroché à ce livre-ci qu'au précédent ! Très subjectivement, à chacun ses goûts, je dirais que ce n'était pas un grand coup de coeur mais néanmoins, j'en sors avec une impression étrange: l'impression que si je lisais encore quelques romans du même genre, je finirais par devenir accro.

Il s'agit d'un roman où se croisent les chemins de vie de quelques personnages. Dans celui-ci, ils me semblent souvent aller par paires. Première paire: Lila et sa fille Cassandre; Lila se prostitue dans une vieille camionnette, au profit des ouvriers d'une carrière. Elle va croiser Sam et Danny, deux marginaux. Dans ses mésaventures, elle sera aidée par son ami Mousse et sa femme Maryse. Il y aura un crime, lié à une famille de bourgeois, les SaintAndré, sur lequel enquêteront un flic, JC, et son collègue.

Le crime n'est pas le mobile du livre, dirais-je. Comme dans les enquêtes de Colombo, le coupable est connu du lecteur dès le début, mais l'auteur n'a pas adopté une structure linéaire qui convergerait vers son arrestation. Pas De convergence, donc, mais plutôt des interférences des petites histoires de chaque paire de personnages, qui finissent par se rencontrer, plus ou moins par hasard. C'est ça, le genre dont je parlais plus haut. Pour rester dans cette structure sans convergence, la fin reste relativement ouverte. Choix cohérent !

Pas un grand coup de coeur, ecrivais-je plus haut. Pourquoi ? Eh bien… parce que. Je ne sais pas trop… Pas assez de peps, peut-être, ou la fin ouverte, ou un côté trop construit, même si le principe des fils qui se croisent me plait assurément beaucoup. Je ne sais pas trop et c'est pour cela que je me dis qu'en persévérant avec d'autres lectures, je pourrais finir par accrocher davantage, probablement parce que j'aime tout même beaucoup l'ambiance. J'aurais bien imaginé les personnages au centre de quelques épisodes de notre regretté magazine « Strip Tease », celui qui déshabillait la société belge. L'action se passe bien en Belgique, mais en lisant, j'avais naturellement tendance à la situer dans les profondeurs d'une bourgade des États Unis (pour faire sourire mes compatriotes, je serais tenté d'adopter la graphie « barakee », en ressemblance avec « yankee », pour qualifier quelques personnages).

Donc, je persévère. La malle-poste de notre service de prêt interbibliothèques devrait prochainement m'apporter « Coup de froid », que m'avait recommandé argali. Je vous en dirai des nouvelles.
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A bien y réfléchir, bien peu d'auteurs belges se sont lancés dans la littérature de genre, notamment le roman noir, même si l'on trouve tout de même quelques romanciers emblématiques comme Simenon et Jean Ray dont on peut apprécier l'oeuvre prolifique avec des personnages marquants comme Jules Maigret et Harry Dickson. Ne bénéficiant pas d'une telle notoriété, Patrick Delperdange n'en est pas moins un scénariste de bande dessinée et un romancier qui compte à son actif de nombreux ouvrages publiés, notamment dans le domaine du roman noir, où il s'est fait remarquer récemment en publiant Si Tous Les Dieux Nous Abandonnent (Série Noire 2016) dont l'intrigue se déroulait dans un contexte rural. En suivant Aurélien Masson qui crée la collection Equinox aux éditions les Arènes et avec un titre aux consonances tout aussi mystiques, Patrick Delperdange revient avec L'Eternité N'est Pas Pour Nous, un nouveau récit prenant également pour cadre un environnement campagnard théâtre d'un enchaînement de faits divers qui vont impacter toute une galerie de personnages complètement paumés, quand ils ne sont pas tout simplement déjantés.

A Valmont, sur la route menant à la carrière, il n'y a guère que les ouvriers qui s'offrent les services de Lila qui officie dans son combi aménagé. Aussi lorsqu'elle aperçoit le jeune Julien Saint-André accompagné de sa bande, elle se doute bien que cela finira mal avec ces petits crétins embourgeoisés dont elle parviendra tout de même à se débarrasser. Mais les jeunes gens avinés ne comptent par en rester là et décident se venger en enlevant Cassandre, la fille de Lila. Au même moment, Sam et Danny traversent la région en quête d'un abri de fortune. Les deux vagabonds en fuite tentent de se faire discrets, mais semblent pousuivis par le mauvais sort et quelques individus bien décidés à rendre justice eux-mêmes en se débarrassant des traîne-savates dans leur genre. Que ce soit les bêtes ou les bas instincts, tous deux sortent des bois pour bousculer les destinées de ces âmes frêles et tourmentées que l'on appelle les hommes.

Il n'y a rien de flamboyant dans l'univers de Patrick Delperdange. On y croise une somme de petites gens aux destins étriqués évoluant dans un environnement rural complètement paumé où quelques éclats d'une violence presque anodine bousculent soudainement un quotidien sordide qui devient le déclencheur d'une spirale d'égarements et de fureur incontrôlable. Et pourtant au détour d'événements parfois brutaux, au gré d'une cavalcade de destinées qui s'entrechoquent on perçoit quelques petites lueurs d'humanité perçant l'épaisse noirceur d'une intrigue poisseuse entraînant, bien malgré eux, l'ensemble de personnages ambivalents dans une succession d'événements qu'ils ne sont plus en mesure de maîtriser. Rancoeur, impuissance frustration et colère c'est cet ensemble de sentiments qui animent ces protagonistes ballottés par les incidents se succédant à un rythme effréné en mettant en exergue tous les reliquats d'une inconscience trouble et malsaine qui va jaillir au grand jour à mesure que les événements s'enchaînent dans un désordre emprunt de désarrois et de chaos. Ainsi on ne saura pas trop bien ce qu'il va advenir de Lila, cette prostituée désemparée à la recherche de sa fille Cassandre ou de Danny, un jeune homme simple d'esprit, soudainement imprégné d'un délire mystique, et de son compagnon d'infortune, Sam, un vieux manchot complètement dépassé. Une galerie de perdants qui deviennent parfois victimes ou bourreaux en fonction des péripéties et des coups du sort auxquels ils sont confrontés.

Avec une écriture âpre et directe, assaisonnée de quelques touches lyriques qui ne donnent que plus de noirceur à un texte saisissant et expéditif, Patrick Delperdange nous entraîne donc dans l'incertitude d'un récit chaotique où les destinées s'entrechoquent violemment afin de mieux secouer le lecteur dérouté par cette masse de désarrois et de douleurs parfois sordides qui habillent chacun des personnages.

Roman sombre et sans concession, L'Eternité N'Est Pas Pour Nous décline, sur l'espace de quelques jours, toute une série de rouages à la fois absurdes et violents constituant l'ensemble d'un engrenage infernal prêt à broyer toute une galerie d'individus désemparés se débattant dans les méandre d'un piège inextricable qui ne semble jamais vouloir s'arrêter.

Patrick Delperdange : L'Eternité N'est Pas Pour Nous. Editions Les Arènes/Equinox 2019.

A lire en écoutant : River Of Pain de Thunder. Album : Please Remain Seated ; The Others. 2019 Thunder.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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Découvert en 2016 avec le très bon roman noir « Si tous les dieux nous abandonnent » l'auteur belge Patrick Delperdange nous offre cette année une nouvelle pépite .
Un roman qui vaut tout d'abord pour cette belle brochette de personnages qui se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment .
Lila,, une vieille prostituée qui tente d'attirer quelque chaland dans ce bled paumé , Valmont , afin de continuer à payer le loyer de son bungalow où elle (sur)vit à l'année avec sa fille Cassandre .Une belle plante celle-là qui attirent sur elle les yeux des mâles environnant . La journée n'a pas été terrible pour Lila et en plus elle s'est fait agresser par ce salopard de Julien St André et sa bande . Un type imbu de sa personne qui se croit tout permis , l'argent du paternel , un notable du cru , coulant à flot . Son humiliation devant les yeux de ces potes dont s'est rendue coupable Lila , va se payer (très ) cher et il n'aura pas à aller très loin pour se venger en s'en prenant à ce que Lila a de plus cher : sa fille Cassandre .
Pendant ce temps-là deux hommes courent la campagne : Sam et Danny ont fuit leur foyer et cherchent désespérément un abri dans lequel se réfugier le temps de se refaire la santé et de trouver une issue convenable à leur cavale . Mais nos duettistes savent pertinemment qu'ils ne vivent pas dans un pays où les fruits tombent des arbres tout seul . Rien n'est simple quand pour Sam on est handicapé et que sa vue baisse chaque jour un peu plus . Heureusement il peut compter sur la force de la jeunesse de Danny et de son don de prémonition . Mais l'avenir à court terme qu'il entrevoit ne semble apporter rien de bon malheureusement car une bande de chasseurs du troisième âge équipée de leurs pétoires en état de marche s'est mis dans la caboche de les tirer comme des lapins .
Vous l'aurez compris tous ces protagonistes font finir par se croiser et je ne suis pas du tout sûr que ce soit de bonne augure pour certains d'entre eux …

L'auteur réussit parfaitement son coup avec ce roman d'une noirceur extrême n'épargnant rien à son lecteur . Ni son lot d'hémoglobine , de violence et d'injustices insupportables . Vous êtes pris par ce rythme infernal qui ne laisse aucun répit . Pas de pitié pour ceux qui trainent , qui manquent de vigilance , qui , moins malins ou moins chanceux que les autres , vont trébucher , prendre une balle perdue ou non et ne s'en relèveront pas . Cette lutte des classes rurale ne fera aucun cadeau .
Pas d'écriture grandiloquente ici : le style est efficace , nerveux , âpre et poisseux . C'est du brutal rural quasi tribal . Pas de justice sociale ici c'est celle des armes et de la force vive qui parlent . Mais rassurez-vous Patrick Delperdange nous réserve un final qui ne vous décevra pas .
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● L'auteur, le livre (250 pages, 2018) :
Le belge Patrick Delperdange n'est pas un inconnu : on l'avait déjà beaucoup apprécié avec "Si tous les dieux nous abandonnent", un roman noir, un "polar rural" comme on dit, même si l'auteur dit avoir horreur des étiquettes.
Le revoici avec L'éternité n'est pas pour nous, et toujours ce don pour réunir des personnages ordinaires dans une situation pas tout à fait ordinaire.

● On aime un peu :
❤️ Parmi les personnages improbables que l'auteur a choisi de réunir ici pour le malheur et pour le pire, on aime bien le jeune Danny que son demi-frère vient de sortir de l'asile et qui semble "voir" des choses qui nous sont invisibles, des choses violentes généralement.
[...] Dans l'éclat blafard de la torche, un corps apparut aussitôt, étendu sur le sol. Il s'agissait bien d'une femme, d'une quarantaine d'années. Des taches sombres s'étalaient sur son chemisier, troué et imbibé de sang. Elle était inanimée. « Elle est morte ? demanda Sam.
– Non, dit Danny. Il reste un souffle, et c'est pas celui de la mort.
– Je sais pas comment t'arrives à faire la différence.
[...] – Je suis devenu un guérisseur, Sam. Je peux soigner les blessures et les maladies et les faire partir. » Sam laissa échapper un soupir. Ce gamin avait définitivement perdu la tête.
[...] – T'es dingue, dit Sam avant d'avoir pu retenir ses paroles.
– Je sais, fit simplement Danny.

😕 Après une première partie prometteuse, le bouquin nous a un peu lâchés : les perdants qu'affectionne l'auteur, étouffés par leurs vies étriquées, semblent partir en roue libre et il doit y avoir un peu de jeu dans la direction d'acteurs ou dans le script du scénario. La lecture reste agréable mais il nous a manqué le petit quelque chose qui faisait la puissance de son bouquin précédent.
Il va falloir qu'on relise "Si tous les dieux ..." ou qu'on laisse une prochaine chance à cet auteur.

● L'intrigue :
Il y a Lila qui attend les clients sur sa chaise en plastique, à côté de son combi vw, non loin de la carrière ou du chantier où bossent les ouvriers. Et Lila aimerait bien protéger sa fille des turpitudes de la mauvaise vie que l'on mène dans le coin.
Il y a Danny qui n'y voit presque plus rien et qui est allé récupérer son demi-frère à l'asile, on ne sait pas encore pourquoi.
Il y a deux flics pourris et violents qu'il vaudrait mieux ne pas croiser.
Il y a Julien Saint-André et une bande d'autres gosses de riches qui traînent par là en quête d'un mauvais coup ou de mauvais coups.
Et puis il y a ce revolver qui traîne sur le plancher d'une vieille bagnole.
Bref, il y a tout ce qu'il faut pour que ça se finisse mal.
Pour celles et ceux qui aiment les âmes perdues.
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” – Pourquoi tu tiens tellement à aller jusqu'à cette baraque ? dit Danny derrière lui. 
– Vaut mieux passer la nuit là-bas que dehors, non ? 
– Et s'ils veulent pas de nous, ces gens ? 
– Je les déciderai, d'une manière ou d'une autre », fit Sam. “ 



Sam et Danny, deux vagabonds cherchent un refuge en pleine campagne. Ils ont fui le foyer d'hébergements où résidait Danny, après les problèmes rencontrés par ce dernier avec un gars qui l'importunait.


” Il était toujours question de violence dans ce que devinait Danny. Il était comme un chien qui sent l'orage et dont le poil se hérisse lors d'une soirée tranquille, mis en alerte par Dieu sait quels signes.

“ 

Pas loin, Lila une prostituée, attends le client assise sur sa chaise en plastique, au bord de la chaussée. Quand elle voit débarquer Julien et sa bande, elle sait déjà que ça va mal finir. Mais elle était loin d'imaginer la tournure qu'allait prendre cette fin de soirée pour elle et sa fille.


(...) « C'est terrible, reprit le docteur d'une voix blanche. Je ne sais pas ce qui est en train de se passer depuis hier, mais je croirais bien que le diable vient de jeter son dévolu sur notre chère petite ville. »



Cet endroit serait-il maudit ? 

Les loups sortent du bois et guettent leurs proies. 
Une tornade de violence s'abat sur la ville.
Durant quelques heures, ces personnages armés de courage pour certains et de lâcheté pour d'autres vont nous entraîner dans une terrifiante aventure. 



Ce que j'en dis :

J'ai découvert la plume noire et lyrique de Patrick Delperdange avec son précédent roman : Si tous les Dieux nous abandonnent , du rural noir pur et dur tel que j'apprécie.
Avec ce nouveau récit, l'auteur monte en puissance et atteint un pic d'émotions et de frayeurs plutôt impressionnantes pour une histoire qui se passe sur deux jours.

Situé un endroit paumé, ce huis clos mets en scène des marginaux, des désoeuvrés, des pauvres qui subissent l'arrogance des riches, des gens de peu, des personnages d'une volonté incroyable qu'ils soient du bon ou du mauvais côté de la frontière du mal.

À travers une écriture sans concessions, un style sordide et violent, souvent trash où pointent des doses d'humour, de quoi détendre un peu l'atmosphère oppressante tout en gardant une part d'humanité et d'espoir, l'auteur nous offre un roman poignant qui ne manque pas de piquant ni de poésie.

Un bon shot de whisky aux effets enivrants et dévastateurs qui t'emmène au plus profond de l'âme humaine, au coeur de la forêt, là où sommeille le mal qui n'attend, qu'une étincelle pour qu'une vague de violence incendiaire détruise tout sur son passage, épargnant parfois les quelques arbres robustes qui arrivent à rester debout. 


Si les Dieux nous abandonnent et que L'éternité n'est pas pour nous, profitez dès à présent pour découvrir sa plume avant qu'il ne soit trop tard ...

Il n'est pourtant pas américain, ni même français et pourtant ce barbu belge a réussi en deux romans à me bluffer et à combler mon appétit livresque du noir.


Un petit noir bien serré à déguster sans modération. 

Vivement le prochain.

 

Je remercie les éditions Équinox pour ce roman rural noir belge qui m'a transporté à la frontière de l'Amérique. 

Lien : https://dealerdelignes.wordp..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation


Ils avancèrent à pas mesurés, Sam en tête, toujours dégoulinant de flotte et de boue, et qui commençait à frissonner sérieusement. Il se préparait à servir un petit discours d’explication à la première personne qui se montrerait. Mais ils n’eurent par à fournir la moindre excuse à qui que ce soit.

Dès qu’ils eurent mis le pied dans la bâtisse, ils comprirent qu’elle n’était plus habitée. Tout au moins par des hommes, car les rats avaient pris possession des lieux. Les rongeurs détalèrent à l’arrivée des deux intrus, à part un gros individu, qui, moustaches dressés, jeta un regard peu amène à Sam et à Danny, plantés sur le seuil.
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[...] Dans l’éclat blafard de la torche, un corps apparut aussitôt, étendu sur le sol. Il s’agissait bien d’une femme, d’une quarantaine d’années. Des taches sombres s’étalaient sur son chemisier, troué et imbibé de sang. Elle était inanimée. « Elle est morte ? demanda Sam.
– Non, dit Danny. Il reste un souffle, et c’est pas celui de la mort.
– Je sais pas comment t’arrives à faire la différence.
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Les heures avaient passé, ou plutôt les minutes et les secondes, chacune d’elles séparée des autres par un vide qui donnait l’impression que le temps allait bientôt s’arrêter pour ne plus jamais redémarrer .
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[...] – Je suis devenu un guérisseur, Sam. Je peux soigner les blessures et les maladies et les faire partir. »
Sam laissa échapper un soupir. Ce gamin avait définitivement perdu la tête.
[...] – T’es dingue, dit Sam avant d’avoir pu retenir ses paroles.
– Je sais, fit simplement Danny.
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[...] Il aurait mieux valu que tout ça n’arrive jamais.
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Vidéo de Patrick Delperdange
La Compagnie Gambalo, la Foire du Livre de Bruxelles, l'Adeppi, avec le soutien de la Fédération Wallonie Bruxelles , la CAAP et Gsara, ont réalisé le projet Billets d'écrits : cinq auteurs et autrices - Kenan Görgün, Patrick Delperdange, Valérie Cohen, Philippe Gustin et Philippe Raxhon - ont proposé une consigne qui a été développée au cours d'ateliers d'écritures menés par Nicolas Swysen dans cinq prisons francophones. A l'issue de ces ateliers, les détenu.e.s ont pu rencontrer l'auteur ou l'autrice, échanger autour de leurs productions et faire dédicacer les ouvrages que La Foire du Livre, Ker Editions et J'ai lu avaient offerts.
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