J'ai lu, il y a quelque temps “
Dust “ de
Sonja Delzongle qui m'avait emporté et dépaysé avec plaisir. J'ai eu l‘ impression d'avoir entre les mains, soit un ouvrage de
Déon Meyer , “
7 jours “ , “ 13 Heures “ ou “
A la trace “ , soit un de Roger Smith , “ le sable était brulant “, “ Pièges et sacrifices “ ou “ Mélanges de sang “ . de très bons polars africains ( du Sud ) où on ne s'ennuie jamais et où on est captivé du début à la fin.
“
Quand la neige danse “ m'a moins emballé à cause de certaines facilités trouvées par l'auteur. C'est la différence entre un écrivain de très grande qualité et un qui se cherche encore. Avec le premier tout s' enchaîne avec logique sans utiliser de ficelles trop grosses pour être crédibles.
Le pendule qui permet de repérer un lieu de crime directement en le plaçant près d'une carte affichée sur son ordinateur est un moyen osé de faire avancer l'intrigue. Surtout quand l' auteur nous précise quelques pages plus loin que cet instrument réagit aux différences de magnétisme terrestre …
L' apparition opportune d'un collectionneur réputé de poupées anciennes est aussi une astuce assez facile de dénouer l'enquête et semble être un remake de l'homme qui tombe à pic …
Quelques autres petites invraisemblances, moins flagrantes, parsèment le livre à d'autres moments.
Néanmoins le style est agréable, l' écriture est fluide et la lecture aisée.
Les personnages foisonnent ( juste à la limite du supportable ), chacun avec des vies perturbées voire torturées mais on arrive malgré tout à suivre.
D' autres romans de cet auteur “
Boréal “ ou “ récidives “ me tentent et me permettront d' affiner mon appréciation sur cet écrivain.