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Merci à NetGalley et à Chambre Noire de m'avoir permis la lecture de ce bon polar.Maxime Monceau reprend du service à la brigade de recherche d'Annecy après un burn-out dû à la mise en liberté d'un violeur à cause d'un vice de procédure.Quand un homme se présente à la gendarmerie en répétant qu'il les a tous tué et en livrant une liste de quatre noms sans donner plus d'indices ,la brigade se retrouve démunie et va se livrer à une course contre la montre pour retrouver les quatre victimes.Un polar au dénouement inattendu.
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Je remercie les éditions Chambre Noire pour l'envoi, via net galley, de : La liste de Florian Dennisson.
Un homme étrange s'est présenté de lui-même à la gendarmerie pour s'accuser d'assassinat.
Problème, hormis une unique phrase qu'il psalmodie en boucle, l'inconnu reste totalement muet sur son identité et les raisons qui l'ont poussé à l'acte.
Avec lui, un papier sur lequel sont écrits quatre noms.
Une liste..
Quatre victimes introuvables...
Comment les identifier et briser le silence ?
L'adjudant Maxime Monceau, spécialiste du langage non verbal, se voit chargé d'enquêter sur une affaire mystérieuse qui met la Brigade de recherches dans une impasse.
La liste est un roman policier dont le personnage principal, Maxime Monceau, est singulier. Il revient d'un arrêt de travail pour burn-out. Pour son premier jour, un homme arrive à la gendarmerie, ensanglanté, désorienté, et s'accusant d'avoir tué. Mais qui a t-il tué ? Les quatre personnes présentent sur la liste ? Et si oui, où sont t-ils ?
Débute alors une course contre la montre, avec un Maxime aux méthodes surprenante et un comportement parfois déroutant.
L'auteur nous emmène avec lui sur les pas de ces victimes, c'est très intéressant et il prend plaisir à nous balader sur de fausses pistes.
J'ai aimé, même s'il m'a manqué quelque chose pour que je sois totalement captivé.
C'est un bon roman, avec un final stupéfiant. Impossible de deviner que la solution soit celle-ci !
Pas de coup de coeur mais un bon moment de lecture en ce qui me concerne.
Ma note : quatre étoiles.
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Autant le dire d'emblée : la fin est très surprenante. Il fallait la trouver cette idée-là. Et pourtant, le meurtrier est sous leurs yeux : il se livre à cette gendarmerie qui va devoir enquêter sur cette seule liste, et il écrit les quatre noms. Un criminel, quatre victimes présumées. et rien d'autre ! de quoi le sortir de ces gonds ce Maxime, gendarme de son état, intelligent mais fragile, avec ses méthodes hors normes. Et il leur crie presque à tout va : "je les ai tous tués". Il m'aura coûté quelques minutes nocturnes ce polar, autant dire que F. Dennisson a fait le job, avec de solides connaissances à son actif qui ont dû lui en coûter des heures nocturnes.
Mon petit bémol, il en faut un : synergologie par ci, synergologue par là. Redondant à frôler l'excès, même si on en apprend un rayon sur le sujet. Et si vous ne savez pas ce que c'est ?! il vous suffit d'ouvrir ce livre...
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Maxime, jeune gendarme à la Brigade de Recherches d'Annecy, reprend son travail après deux mois d'absence.
Dès son retour, il est confronté aux changements intervenus durant ces soixante jours : nouvelle cheffe, la lieutenante Assia Larcher, nouvel adjudant-chef, Boris Pawlovski, qui a pris et son bureau et son binôme, l'adjudante Emma Leroy.
Mais voilà qu'on leur amène un homme s'accusant de meurtres, répétant en boucle : "Je les ai tous tués !" sans donner son identité. L'homme finit par écrire quatre noms sur une liste, seul indice dont les gendarmes devront se contenter pour se lancer sur sa piste.

Maxime va devoir composer avec ses propres difficultés, utiliser tout son savoir de synergologue diplômé et éviter les chausses-trappes tendues par un adjudant-chef qui ne semble pas lui vouloir que du bien.

C'est joliment ficelé, les personnages sont bien campés et leur course-poursuite contre le temps de la garde à vue déroule sans temps mort.
Les écrans de fumée destinés à nous brouiller le jugement ou à nous distraire de l'essentiel sont plutôt bien amenés, l'on assiste de très près aux recherches de Maxime et de ses collègues, et aux réflexions qui les motivent.

La gendarmerie nous change des brigades de police, même si, forcément, on y retrouve un langage et des façons de faire communs.

Que les faits se déroulent à Annecy et dans ses environs n'est pas anodin non plus, on échappe ainsi à un urbanisme de banlieue ou de grande ville si souvent au coeur des polars français.
Les descriptions du lac dans son écrin de montagnes et d'une météo exceptionnellement glaciale pour un premier jour de printemps, sont très soignées et permettent une immersion quasi-totale dans un univers à la fois familier et anxiogène juste ce qu'il faut.

Florian DENNISSON n'en est pas à son coup d'essai, on sent une plume qui s'affine et s'attache à la véracité de son récit. Son personnage principal n'est pas exempt de zones d'ombre, ô combien, les autres ont de l'épaisseur également. L'histoire se tient bien.
Quelques maladresses peuvent accrocher par moments, mais il ne faut pas perdre de vue l'essentiel : un bon policier pour nous mener par le bout du nez, "ça joue !" comme disent nos amis suisses (merci pour l'expression, Monsieur DENNISSON), c'est un moment de lecture à ne pas se refuser.

Merci à #floriandennisson et à #NetGalleyFrance pour ce partage !
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Maxime Monceau, un gendarme, reprend le travail, après un arrêt-maladie de 60 jours, le jour où un homme se présente, en s'accusant « de les avoir tous tués. » Tous, ce sont quatre noms sur une liste : trois hommes et une femme. Placé en garde à vue, l'assassin présumé ne dit rien d'autre, il ne donne pas son nom, il ne dit rien sur les meurtres, il ne dit pas où sont les victimes. Rien, excepté « je les ai tous tués ». Pour les enquêteurs, une course contre la montre commence, car sans indications complémentaires, l'homme sera remis en liberté.


Les maigres indices entraînent Maxime dans une direction qui le renvoie à son passé. Il s'agit d'une boîte de Pandore qu'il ne veut pas révéler à ses collègues. Or, c'est justement ce qu'il a vécu qui lui permet de participer aux investigations, après une si longue absence. Il lui faut jongler entre ce qu'il veut cacher et l'urgence de l'affaire.


La priorité est de trouver les victimes potentielles. Or, les méthodes habituelles de la gendarmerie ne fonctionnent pas. Malgré les talents de synergologie (étude du langage non verbal) de Maxime, la brigade ne soutire aucune information au suspect et ne sait pas comment trouver les personnes dont les noms figurent sur la liste.


Maxime est un personnage opaque, qui ne se dévoile pas beaucoup. L'auteur livre quelques traits de son caractère, sans aller au bout, volontairement. Aussi, je m'interrogeais autant sur l'enquête qu'à son sujet, ressentant une frustration positive : celle qui fait tourner les pages, pour assouvir l'envie de comprendre. Il m'a été difficile de me faire une idée précise sur lui, avant la fin, et je le trouvais successivement attachant et énervant. Mais, ne dit-on pas que les animaux ne se trompent pas sur les gens ?


Au sujet de l'intrigue, je n'avais absolument pas envisagé un tel dénouement : tellement complexe à imaginer et si clair, une fois dévoilé. Bravo à Florian Dennisson pour la construction du récit qui a fait que je ne l'avais absolument pas envisagé et qui, pourtant, colle parfaitement à la chronologie des faits et des découvertes. Sincèrement, je suis restée bouche bée, quand j'ai lu les conclusions. J'aime lorsqu'un livre m'amène là où je ne m'y attendais pas.


Je remercie sincèrement Florian Dennisson pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/
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Ecrite dans un style fluide , sans aucune longueur , cette enquête est intéressante
à suivre . Je ne me suis pas ennuyé mais j'ai quand même un peu décroché
car le héros de cette histoire , Maxime Monceau , est vraiment "too much" ...
L'auteur a en effet imaginé un gendarme à la personnalité et au comportement tellement particuliers que ça fait perdre de la crédibilité à l'intrigue .
J'aimerais savoir ce que penseraient de vrais gendarmes de cette histoire
et d'un tel collègue ! En rencontre-t-on dans nos brigades de gendarmerie ?
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J'avais vu une interview de cet auteur et en croisant la route de ce bouquin, je me suis dit que j'allais le laisser mettre une page dans ma PAL.
Je commence la lecture, qui se fait très facilement grâce à des phrases courtes et une mise en place rapide de l'histoire. Je me voyais déjà ajoutant les autres livres de l'auteur à ma PAL.

Un homme arrive à la gendarmerie en disant "je les ai tués" et il dresse une liste de quatre noms.
Le gendarme Monceau, dont c'est le jour de reprise après une suspension de 60 jours dont on ne connaîtra la raison que bien plus tard, ne sera dans un premier temps pas mis sur les rangs des enquêteurs.
Puis sur le milieu de l'histoire, ça stagne et l'ennui pointe le bout du nez.


Je me suis dépêchée de le terminer en espérant un switch final qui n'est jamais venu. J'ai eu plutôt un soufflé, sitôt monté, sitôt descendu.
Mais je ne ferme pas la PAL à l'auteur et je lui laisserai certainement une deuxième chance.
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Première lecture en ce qui me concerne de cet auteur, La Liste est un roman policier bien ficelé et qui se lit de manière très agréable.

Maxime Monceau, gendarme à la Brigade de Recherche d'Annecy, reprend du service après deux mois d'arrêt. Pour l'accueillir, une nouvelle lieutenante, Assia Larcher, qu'il connaît déjà de façon particulière, et l'adjudant-chef Boris Pawlovski, qui a plus ou moins pris sa place notamment auprès de sa binôme et amie, Emma Leroy. Un homme très perturbé se présente de lui-même à la gendarmerie pour s'accuser de quatre assassinats. Au milieu de propos incohérents, il fournit la liste de ses prétendues victimes, sans les localiser ni fournir de raison à ses actes. Course contre la montre avant que le suspect ne retrouve la liberté, la liste est la seule piste pour tenter de retrouver les insaisissables victimes.

Spécialiste du langage non verbal, Maxime va mettre à profit son talent pour décrypter la gestuelle d'un suspect pour le moins original. le thème de la synergologie est suffisamment rare dans le milieu du roman policier pour être remarqué : j'ai appris à ce sujet des éléments vraiment intéressants, qui m'ont donné envie d'approfondir mes connaissances dans ce domaine. Maxime, le personnage central du roman, est un être réservé, plus enclin à s'occuper de chats errants que des personnes qui l'entourent. Il possède des secrets qui le rendent assez taciturne; j'ai éprouvé pour lui beaucoup d'empathie: il est hypersensible, ses réactions semblent parfois inappropriées mais démontrent chez lui une profonde angoisse. C'est un personnage que j'ai trouvé très attachant: ses relations aux autres sont compliquées mais il est profondément humain, et grâce à lui cette étrange enquête va aboutir.

Je n'aurais jamais pu imaginer le surprenant dénouement auquel nous convie l'auteur : l'intrigue est inattendue du début à la fin mais tout se tient et est parfaitement expliqué ! le lecteur est comblé ! Je remercie NetGalley et les Editions Chambre Noire pour cette lecture divertissante.
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Je remercie les Editions Chambre Noire pour l'envoi de ce roman. Maxime Monceau, un jeune gendarme spécialiste du langage non verbal, reprend le travail après 2 mois de suspension, dont on ne connaîtra la cause que plus tard. Ce jour-là, un homme étrange se présente à la gendarmerie. Il ne donne pas son nom et répète en boucle “Je les ai tous tués”, ensuite il dresse une liste de quatre noms. Toutefois, les corps des victimes ne sont découverts nulle part et, par ailleurs, ces personnes semblent avoir une identité très difficile à tracer.
Ce roman semble être un premier roman, ce qui explique que le développement de l'intrigue m'a paru un peu confus, et la personnalité de l'enquêteur un tantinet … erratique. Sans compter que la résolution de l'énigme fait appel à un twist que je trouve trop fréquent dans les thrillers actuels. Toutefois, je n'exclus nullement de lire une deuxième oeuvre de l'auteur pour apprécier son évolution.
Une lecture en demi-teinte, donc, pas désagréable, sans plus.
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Il est des affaires dont on se passerait volontiers, soyons honnête. Tenez là, par exemple : un homme s'accuse de la mort de quatre personnes. Autant vous dire que la gendarmerie est sur les dents, parce que ce n'est pas tous les jours que cela arrive – heureusement. L'homme ne dit rien d'autres, rien. Comment enquêter ? Et surtout, comment trouver la preuve que ces personnes sont réellement mortes ? Peut-être y a-t-il encore l'espoir de les sauver ? L'espoir, cela peut être dangereux.
Cette enquête salue aussi le retour à la brigade de l'adjudant Maxime Monceau, qui revient après … une suspension ? une grosse fatigue ? un pétage de plomb ? Ne tranchons pas. Disons plutôt que cet amoureux des chats (voir la quantité dont il prend soin même s'ils ne sont pas à lui), spécialiste du langage non verbal, ce dont certains se gaussent, doit aussi prouver qu'il a toute sa place à la brigade, dans cette enquête qui le touche de plus près qu'il ne le pensait. Elle salue aussi l'arrivée d'un nouvel adjudant-chef, Boris Pawlovski, personnage qui m'a vivement hérissée. J'ai la faiblesse de ne pas aimer les personnages qui font passer leur ambition et leur volonté de nuire avant le bien commun.
Enquêter n'est pas simple quand l'heure tourne, que les procédures prennent du temps, forcément, et que les preuves, les indices ne tombent pas du ciel – alors que les quatre victimes semblent presque s'être dématérialisées. Cependant, le récit est agréable à lire, en dépit des embûches qui parsèment la route des enquêteurs. Quant au dénouement, il est pour le moins surprenant. J'espère donc qu'une autre enquête avec la même brigade verra le jour.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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