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EAN : 9782366521054
312 pages
TDO Éditions (18/05/2015)
3.28/5   9 notes
Résumé :
La célèbre station touristique languedocienne de Gruissan est endeuillée par trois crimes successifs. Ces assassinats, perpétrés sur les sites prestigieux du village, sèment la panique chez les saisonniers. La PJ montpelliéraine dépêche ses meilleurs inspecteurs, mais c'est le Narbonnais Constantin Grégoire, policier amoureux de versification romantique, qui s'implique le plus dans la recherche des criminels.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Lors de nouvelles élections municipales, le corps du premier opposant au maire sortant est retrouvé mort dans les filets d'un pêcheur. Peu de temps plus tard, deux autres corps seront également retrouvés.
Constantin flic et poètes à ses heures s'investit dans ces enquêtes.
mais qui est l'assassin ? Et quel est le mobile : politique, personnel ou autres ?

Un policier bien mené, ou l'intrigue se tient jusqu'au bout.
L'écriture de l'auteur est agréable. Il mêle le langage soutenu et familier; ce qui donne, à mon avis, une certaine force à son histoire.
J'ai juste trouvé malgré tout un manque de vitesse dans l'histoire, ce qui aurait pu la rendre plus captivante.

Par contre l'auteur est un réel amoureux de sa région (que je connais assez bien pour y avoir séjourné quelques fois).
Il rend un vrai hommage au pays cathare et nous permet une immersion dans cette magnifique région.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Polar du Sud pour cette découverte
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Tout d'abord je voudrais souhaiter un grand et chaleureux merci à Babelio et au édition Polar du Sud pour la masse critique jeunesse. C'était un vrai plaisir de lire se livre, j'ai passé un agréable moment et je ne me suis pas ennuyé une seule fois.
J'ai particulièrement apprécié comment Claude Depyl nous donnait les détails et les descriptions des lieux. On se serait vraiment crut en vacance en compagnie de personnes parlant chacune différentes langues.
L'écriture était attachante et fluide, on se sentait très vite emporté par le récit. L'intrigue principale était prenante, le suspens était présent et l'action ne s'est pas éternisé. Un ensemble parfait, rien à redire ! L'histoire est intéressante, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Un très bon policier, je n' hésiterais pas à lire d'autres livres de cet auteur. On sens à travers son roman que l'auteur aime parler de sa région, sa rend le livre d'autant plus plaisant à lire quand on sait que l'écrivain prend plaisir à nous partager son amour pour ce lieu.

Alors que Gruissan accueil ses touristes pour une nouvelle saison d'été, le corps d'un homme est retrouvé, mort, emmailloté dans un filet de pêche. Une grande première pour un petit village où la paix règne, d'autant que ce meurtre se trouve dans un des lieux les plus fréquenté. Espinass était le nom du cadavre, un politicien qui prévoyait de devenir le nouveau maire. Tous les regards convergent donc vers Pajot, le maire actuelle. Mais pas de précipitation, tant qu'il n'y a pas de preuves on ne peut pas encore juger qui est coupable. On suit donc Grégorio, le Ker est quelques autres mais c'est surtout Narbonais Constantin qui s'implique le plus. Policier aguerris, il aime aussi s'abandonner à la poésie quand l'inspiration lui prend. L'enquête avance, sans plus de résultat quand une seconde victime est identifié. Mais qui est donc l'auteur de ces méfaits et pour quel raison ? Bientôt suivi d'un troisième ! le village est en pleine effervescence, le responsable continuera-t-il ces sombres projets ou la police aura pu lui mettre le grappin dessus avant une autre exhibition macabre ? de quoi pimenter vos vacances !
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Dans la station balnéaire audoise de Gruissan, de mystérieux assassinats viennent entacher une saison balnéaire qui s'annonçait pourtant sous les meilleurs augures. Policiers de Narbonne et de Montpellier tentent de résoudre ce mystère.
Les pistes politique, économique, crapuleuse, ésotérique sont scrupuleusement suivies par les enquêteurs.

Claude Depyl nous raconte à sa manière, un style à la « Audiard » aux dialogues croustillants, son village estival. On y retrouve l'ombre de personnages existants mais on y parcourt, surtout, l'ensemble des paysages gruissanais.

Quant au roman, il prend pages après pages son rythme de croisière, un peu long au départ, puis s'accélérant en approche du dénouement.

A lire, en connaissant Gruissan et ses édiles.
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Nous sommes à Gruissan et la saison touristique bat son plein. Mais plusieurs cadavres vont gâcher cette vision idyllique de carte postale durant ce mois de juillet brûlant. Une très mauvaise nouvelle pour cette célèbre station touristique qui ne présage rien de bon pour les fréquentations d'août. Pour le bien de l'économie locale, le ou les coupables doivent être arrêtés au plus vite.

Constantin Gregorio, flic et poète dans l'âme, va mener l'enquête auprès de ses collègues Mortier et Debusse. Les méthodes sont différentes pour chaque meurtre et les morts n'ont a priori pas de lien entre eux. Mais Constantin en est persuadé, tout ça est lié.

Vous connaissez l'adage, on ne juge pas un livre selon sa couverture. du sang dans les embruns en est un bel exemple. Entre une obscure secte religieuse, les intrigues politiques et les querelles amoureuses, on n'a pas le temps de s'ennuyer ! Même si je trouve que le synopsis en dit un peu trop puisque le dernier assassinat n'a lieu qu'une cinquantaine de pages avant la fin. Un peu plus de suspense sur le nombre exact de meurtres ne m'aurait pas fait de mal.

Au delà de ça, Claude Depyl décrit comme personne les touristes, ces riches éphémères qui dépensent sans compter le temps d'un été. du sang dans les embruns ne révolutionne pas le genre mais s'avère être un excellent polar de saison. Les dialogues sont ponctués de mots en occitan, on s'y croirait presque. Actions et interrogatoires s'enchaînent sous la chaleur de ce soleil languedocien tandis que Constantin, ce grand romantique, tente de terminer un poème dédié à un amour perdu. Claude Depyl dissémine ça et là dans le roman les indices qui mèneront à la conclusion de cet été sanguinaire, mais avec une telle subtilité que l'issue de cette enquête m'a échappée jusqu'à ce que l'auteur rassemble toutes les pièces du puzzle.
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Un bon petit polar de vacances, qui sent bon la garrigue et les embruns gruissanais. L'intrigue, emberlificotée, est dénouée par un flic bizarre, qui écrit des poèmes pendant ses heures de travail et mange des glaces pour oublier ses peines de coeur. Une curiosité bien sympathique.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il lui en voulait un peu d'être mort aussi bêtement. Il n'avait jamais pu faire les choses comme tout un chacun. Il n'avait jamais été dans le rang, toujours à dévier de l'orthodoxie et contre toute espèce de rite. Le résultat s'avérait décevant. Finir son existence dans un filet de pêche. La contre-performance d'un athée : sombrer dans les mailles du pêcheur d'hommes. Quelle symbolique !
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La poésie, dis-tu, mais elle se niche partout. C'est l'antidote à tous les malheurs, c'est une disposition d'esprit et non la marque d'un milieu de lettrés. Alexandre le guerrier n'a-t-il pas inspiré l'alexandrin ?
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-L'âme humaine est insondable, Constantin. Dans le domaine des rivalités politiques, on ne peut jurer de rien. Surtout que parfois, la vocation d'un candidat prend sa source dans son animosité personnelle vis-à-vis d'un autre prétendant. Il vide ses querelles par les urnes.
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La vie est si courte, avec un dénouement prévu. La mort comme récompense.
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" Qui a bien pu venir mourir sur nos plages ? Échouer ici en pleine saison. À part les dauphins ?
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