AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,74

sur 69 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis
Peut-on refuser à Desproges une invitation à diner?
Non evidemment !
"Ce gastronome approximatif doublé d'un buveur anarchique"^^
Est un bon vivant !

Il m'a proposé des le départ la recette de la "Cigale Melba“ cuit dans un teckel!!
Oupss…fallait oser…
Comme je suis une sympathisante Vegan …sans en être une complètement…j'ai repoussé avec délicatesse ce plat …trop protéiné pour moi …pas certaine que son originalité me fasses rire pour le coup !

Nous sommes donc partit à la quête d'un bon champagne à Ibiza!
Une quête inutile puisque nous avons dû le remplacer par un champagne local vert-javel !
Qui en avait d'ailleurs le goût ^^

Finalement voulant m'impressionner; Desproges a commandé un Figeac 71 (un Saint Emilion)
"plus long en bouche qu'un final de Verdi " ^^

J'ai osé faire l'inacceptable,l'inconsevable,l'inimaginable…
La pire des provocations pour lui… j'y ai versé de l'eau .
Il s'est sauvé en courant trouvant que c'était un manque total de savoir vivre !!!
Et moi je suis resté avec :
"Monsieur Badois,
Madame Evian,
et la compagnie des robinets“
et j'ai noyé mon chagrin dans ces breuvages considérés par Desproges ...comme toxique .^^
Commenter  J’apprécie          434
Perso j'aime bien les nouilles et j'ai une grande admiration pour Pierre Desproges. Alors un livre, cadeau de Noël de ma Delphinette (pseudo Delliber), avec pour menu des nouilles préparées par Desproges, je suis déjà au comble de l'extase.
Qui plus outre ce recueil de chroniques paru au milieu des années 1980 dans la revue Cuisine et Vin de France, est agrémenté de dessins de membres de Charlie Hebdo de la grande époque : Bref un festin de roi. de quoi devenir un fervent Nouillophile.
Voilà un livre surgit du passé, qui sonne comme un témoignage de l'humour d'une l'époque aujourd'hui bien révolue, composée d'une petite vingtaine de recettes de cuisine revue et corrigée à la sauce Desproges entrecoupée de quelques réflexions issues d'autres livres.
Bien sûr un livre à ne pas lire d'une traite, procédez comme pour le chocolat : un ou deux petits carré à la fois pour en exprimer toute la saveur.
Commenter  J’apprécie          371
"Françaises, Français,
Belges, Belges,
Fascistes de droite, Fascistes de gauche,
Mon président, mon chien,
Monsieur l'avocat le plus bas d'Inter,
Mesdames et messieurs les jurés
Public chéri mon amour,"
Rendons hommage au jeux de mots périlleux, au gras, au vin, aux fesses, aux dessins des très regrettés Charb, Tignous , Wolinski ... et abusons de ces chroniques qui cachent derrière "encore des nouilles" les "couilles en or" d'un Desproges qui n'a jamais failli et dont l'esprit nous manque en ces périodes sombres et sans humour.

Commenter  J’apprécie          90
Bon, alors, l'autre jour, je vais à ma librairie préférée pour commander Les chiens de l'aube et un livre d'Isabelle Filliozat -Il me cherche, version 6/11 ans, pour ne rien vous cacher-, je baguenaude autour des tables, je regarde les présentoirs, et lorsque la cliente précédente a fini je m'avance près de la caisse discuter un peu avec la libraire et passer ma commande. Ceci fait, je me retourne, et, mais qu'est-ce donc ? Un livre de Pierre Desproges ? Que je n'ai pas ? Mon sang de fan desprogien ne fait pas deux ni trois mais un seul tour et je m'empare dudit bouquin, que je paye évidemment avant de quitter les lieux pour savourer la plume de l'auteur.
On a beau dire, un livre, c'est quand même mieux qu'un e-book, comme un bon cassoulet, c'est mieux qu'une boîte. Là, j'aurais pu mettre un point d'exclamation, mais j'hésite lorsque je lis ce que pensait P. Desproges de cette ponctuation :"C'est pourquoi je fous tout à coup des points d'exclamation partout alors que, généralement, j'évite ce genre de ponctuation facile dont le dessin bital et monocouille ne peut que heurter la pudeur." (p.77) D'abord celui-ci il sent bon -pas le dessin monocouille hein, non le livre bien sûr-, comme certaines BD, ça doit être dû aux dessins, et puis sentir bon quand on parle de bouffe, c'est mieux, ça met en appétit. Ensuite, le bouquin est beau, la couverture, mais aussi la tranche -toujours la bouffe-, car entre chaque chronique est insérée une citation de P. Desproges imprimée sur feuilles de couleurs différentes, donc quand on regarde la tranche du livre, on y voit un arc-en-ciel. Et enfin, j'aurais la possibilité de le mettre dans ma bibliothèque, de le reprendre quand je veux, de le montrer même avec ses dessins drôles qui illustrent parfaitement les textes et de lire à voix haute des extraits pour faire rire la galerie, car nul doute qu'elle rira la galerie, sinon, eh bien elle ne reviendra pas, c'est pas que je sois autoritaire, mais ne pas aimer Pierre Desproges quand même, ça ne se fait pas. Pas chez moi.
Desproges a dit des horreurs, des trucs qu'on ne pourrait plus dire aujourd'hui, sur tout le monde, on le taxerait aujourd'hui d'antisémite, de raciste, de sexiste ou phallocrate voire carrément de misanthrope, de mec de droite, de mec de gauche tant il aimait taper sur les un(e)s et sur les autres, d'anti cancer, d'anti connerie, d'anti tout en fait, mais il était d'abord quelqu'un qui aimait et respectait la langue française, prêt à tout pour un bon mot, une belle tournure : "Aussi incongrue qu'une rosée des sables à Verkhoïansk, cette morne pluie de Nord tombait aussi sur le port d'Ibiza. Après des mois de soleil blanc, emportant aux égouts le sable salé dont la fine poussière enrobait les figuiers. A la terrasse du Mar y Sol où la jeunesse dorée d'argent, dorée de peau, s'encamomille au crépuscule, trois Scandinaves longues de cuisses grelottaient sidérées, chair-de-poulées de fesses dans la ficelle à cul qui tient lieu d'uniforme sous ces climats dépouillés. Et de vent, point." (p. 23/24)
Peut-être pas récent comme humour, mais pas daté ! Et comme je le disais récemment (ici), je préfère taper dans les vieux pots pour rire un bon coup.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
Commenter  J’apprécie          80
Réjouissant recueil de chroniques que le génial et regretté Pierre Desproges faisaient écrivaient dans le très bourgeois Cuisine et Vins de France. Journal dont la page de sa chronique était arrachée par une abonnée rance et bien pensante (?) avant d'être feuilletée ! Mais que faisait donc ce fruit sec et néanmoins confit dans ces pages de plaisirs gourmands ? L'histoire de la collaboration de Desproges à cette revue est plaisamment contée dans la préface. Mais venons-en à ces chroniques. Un florilège donc de drôleries et de délires de cet immense humoriste, pétri de culture classique et d'humour, sur le thème de la cuisine et du vin. Derrière son style inimitable et comique se cache une formidable maîtrise de la langue, derrière sa cocasserie percent sa cruelle lucidité et son profond désespoir ; et saluons la dérision de la mort qu'il affichait alors qu'il se savait condamné. Un vrai bijou, dont les illustrations ne sont pas hélas à la hauteur du texte. À lire et à relire en regrettant ce temps de liberté et de génie, aujourd'hui où les "comiques" s'appellent Bigard ou Dieudonné et les "écrivains" Trierweiler ou Zemmour !
Commenter  J’apprécie          60
Amis gastronomes et amateurs de bons vins, ce livre est fait pour vous... Vous y trouverez la recette du cheval melba ou du pot-au-feu Marie-Croquette mais aussi une réflexion profonde sur la nature profonde de l'endive ou la supériorité de la sensuelle tomate sur la prolétaire et tristounette betterave.
Les textes de ce livre réjouissant édité par les éditions Les échappés sont issus de chroniques écrites par le génial Pierre Desproges en 1984 pour la très bourgeoise revue "Cuisine et vins de France". L'histoire de cette improbable chronique est très bien racontée dans la préface. On se régale aussi au fil des pages avec les dessins de Cabu, Catherine, Charb, Luz, Riss, Tignous et Wolinski.
Pas besoin d'être oenologue ni même carnivore pour apprécier ce beau livre à offrir ou à s'offrir pour passer un bon moment de rigolade épicurienne et irrévérencieuse.
Commenter  J’apprécie          30
couv-desproges-web.jpgPierre Desproges a signé des chroniques dans Cuisines et Vins de France. Étonnant, non ?
En 1984, cette célèbre revue culinaire, à la réputation sérieuse, pour ne pas dire bourgeoise et collet monté, eut l'idée de proposer une page par mois au plus trublion des humoristes français, Pierre Desproges. Pendant environ un an, celui qui ne cachait pas sa passion pour la gastronomie et le vin fit étalage de tout son talent dans ce magazine bien-pensant, quitte à défriser certains lecteurs et lectrices (ayons une pensée pour cette madame Vallat de Millau, impitoyable brocardée par l'auteur).
Encore des Nouilles est la compilation de ces chroniques, accompagnées de citations d'autres oeuvres de M. Cyclopède et d'illustrations de Cabu, Charb ou Wolinski. C'est avec sa liberté coutumière que Pierre Desproges nous parle de sa passion pour la bonne chair et les grands crus, de ses souvenirs culinaires (d'inoubliables pâtes dégustées au Québec), des pages surréalistes sur les sauces ou la médiocrité de l'eau, des considérations sur la passion oenologique de l'auteur et de belles et truculentes pages sur les relations étroites entre le palais, le vin, l'amour et les femmes.
Tout Desproges est dans cette citation tirée de l'article "L'aquaphile", chronique d'une passion déçue : "J'ai commandé un Figeac 71, mon saint-émilion préféré. Introuvable, sublime. Rouge et doré comme peu de couchers du soleil. Profond comme un la mineur de contrebasse. Éclatant en orgasme au soleil. Plus long en bouche qu'un final de Verdi. Un vin si grand que Dieu existe à sa seule vue. Cette conne a mis de l'eau dedans. Je ne l'ai plus jamais aimée."
Lien : http://www.bla-bla-blog.com/..
Commenter  J’apprécie          20
Encore des nouilles est un recueil de chroniques écrites par Pierre Desproges pour Cuisine et Vins de France en 1983/84.
C'est toujours un plaisir de retrouver des inédits de Desproges, donc je vous conseille de les savourer, surtout qu'il y est question de cuisine!
Je vous recommande particulièrement à la fin la recette du pot-au-feu Marie-Croquette qui ne manquera pas de vous faire sourire tout en vous mettant l'eau à la bouche.
Commenter  J’apprécie          20
Quand on m'a appris que Pierre Desproges avait eu une page dans Cuisine et vins de France, j'ai cru à une amusante erreur. Desproges dans un magasine Marie Claire ? C'était sans compter sans l'esprit affuté et aventureux de a journaliste Elizabeth de Meurville, qui a su voir chez Desproges un amour immodéré de la bonne bouffe.

Et la bonne cuisine, il aime ça ! Peut-être pas autant que sa femme, et sûrement moins que sa cave à vin, mais bien assez pour en parler en mêlant absurde, provocation, humour mais aussi une grande part de poésie et de tendresse.

Ces Chroniques culinaires sont pour moi parmi ses textes les plus touchants et les plus fins. Comme les lecteurs de l'époque, qui ont inondé le magazine de courriers entre adoration surprise et colère, il est difficile de rester indifférent à ces chroniques.
Commenter  J’apprécie          10
Cher (11 euros), réchauffé (articles de presse compilés), indigeste (e-book illisible) et pourtant on reste sur sa faim (à peine 130 pages).

Ne faites pas comme moi, ne l'achetez pas.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (156) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous Desproges ?

De qui Desproges a-t-il dit qu'elle "n'a pas écrit que des conneries, elle en a aussi filmé" ?

Marguerite Duras
Katherine Pancol
Madame de Sévigné
Jacqueline Mirande

12 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Pierre DesprogesCréer un quiz sur ce livre

{* *}