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Citations sur Te revoir un jour (40)

Dans la vie, on ne peut pas te forcer à faire certains choix, même si on affirme que c'est pour ton bien.
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Passer une éponge sur soucis et sabotages ne sert à rien. Parce que si en surface ça semble tout propre tout lisse, derrière, ça reste. Le passé est ineffaçable. C'est seulement quand on va en profondeur, dans le sous-sol, qu'on découvre qui on est vraiment.
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Je n'aime pas les complications. Si un truc ne marche pas, il faut passer à autre chose, point.
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- Arrêtez, Gus. Sérieusement ! Ce n'est pas drôle du tout !
- C'est vrai, ce n'est pas drôle !
Petite pause.
- C'est absolument pathétique !
Gloussement.
- Si vous classez le personnel de service et la brigade de cuisine selon ce système de points, puis si vous incorporez les évaluations que nous avons effectuées, et que l'on parte de là, alors ...
- Nous aurons la confirmation officielle, en chiffres, que nous avons la pire brigade de toute la ville !
Petit "grmpf", suivi par un énorme éclat de rire.
Et, au moment où j'entrai dans la cuisine, mon père et Opal assis à la table, une pile de papiers entre eux, étaient morts de rire.
- Qu'est-ce que vous fabriquez, tous les deux ? leur demandai-je.

Opal prit une serviette en papier, pour s'essuyer les yeux et s'efforça de me répondre, mais elle se remit à hurler de rire en agitant la main devant son visage. Papa, en face d'elle, se tordait aussi.
- La EAT INC, parvint enfin à articuler Opal, veut savoir quel est notre point faible.
- Et la réponse, enchaîna papa entre deux rires, c'est tout le monde.
Ils repartirent de plus belle, comme s'ils n'avaient jamais rien entendu d'aussi drôle. Hystérique, Opal posa les deux mains sur sa bouche, les épaules agitées de tressaillements, tandis que papa se redressait et essayait de reprendre son souffle.
- Je ne comprends rien à vos histoires.
- C'est parce que tu n'as pas passé ces quatre dernières heures avec nous, répondit papa, haletant.
- Quatre heures ! renchérit Opal en tapant la table de la main. Et on n'a rien obtenu. Que dalle. Zéro, nada !
Mon père pleurait de rire. Je ne l'avais jamais vu dans un état pareil.
- Pourquoi vous faites les évaluations chez nous ?
- Impossible au restaurant, hoqueta Opal.
Elle prit une grande inspiration et ajouta :
- C'est une affaire extrêmement sérieuse !
A ces mots, mon père se remit à rire, rejetant sa tête en arrière, et Opal embraya. J'ouvris le frigo pour me servir un truc frais. Je me demandais si on n'avait pas une fuite de gaz hilarant dans la baraque.

- Bon d'accord, dit Opal, prenant une autre profonde inspiration.
C'est nerveux. Je suis complètement claquée. On doit ... (...)
Papa lui fit une grimace, puis baissa les yeux sur les papiers devant lui et se passa la main sur le visage.
- Bon, reprenons, Opal. Voilà la situation. Je connais Chuckles depuis longtemps. Il aime les formules et les chiffres propres et lisibles.
C'est pourquoi il utilise ce système d'évaluation, qui a en effet le mérite d'être clair et net.
- Je n'en doute pas, mais cela ne laisse malheureusement pas de place à l'aspect humain, répliqua Opal. Cela dit, je suis la première à admettre que nous avons une brigade limite limite.

Sur un bloc jaune, sous le coude de papa, se trouvait une liste de noms, chacun associé à un numéro. Dans la marge, il y avait des gribouillis et des notes.
- Je pense que nos employés donnent au Luna Blu une saveur et une personnalité difficilement quantifiables, ajouta Opal à la hâte.
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Si j'étais devenue Eliza Sweet, sur le plan du look, j'étais restée la même : Eliza me ressemblait. J'étais grande, blonde, et j'avais les yeux bleus : le prototype de la petite Américaine nourrie au bon lait frais et aux céréales (dixit maman). Total, j'avais la tête à devenir le cliché de "la fille la plus populaire de son lycée". Comme je n'avais plus rien à perdre dans la vie et que j'avais de l'assurance à revendre, j'ai vite intégré la tribu des grands baraqués de l'équipe de football du lycée et des cheerleaders bobos chics. (...)

j'ai continué le jeu lorsque nous avons déménagé à Petree, la ville numéro 2 de notre itinéraire. Je me suis fait appeler Lizbet, et j'ai fréquenté des nanas drama-glam style romantico-gothique, et les filles lookées danseuses classiques. Je portais des collants de danse sans pieds, des cache-coeurs noirs et je me dessinais une bouche pulpeuse rouge sang. J'avais adopté le chignon haut serré comme un poing. Je comptais les calories, je faisais ma tragédienne ; bref, je me mettais en scène et je surjouais mon rôle.
Ce fut un rôle de composition très éprouvant, très éloigné du personnage d'Eliza.

C'est pourquoi à Westcott, notre dernière étape avant Lakeview, je m'étais fait plaisir en devenant tout simplement Beth : gentille secrétaire au conseil d'élèves du lycée et bonne copine façon girl-scout. J'écrivais pour le canard du bahut, je m'occupais de l'annuaire du lycée et je donnais des petits cours aux mômes du collège. Beth était hyperactive et cumulait les activités extrascolaires : lavages de voitures et ventes de gâteaux pour financer la revue littéraire du lycée, le groupe de discussion ou la construction d'un centre sportif pour des gamins défavorisés du Honduras (un projet initié par le club d'espagnol). J'étais la fille que tout le monde connaît, ma bobine était partout : cette incroyable popularité me rendrait plus mémorable encore, une fois que je me serais volatilisée.

Dans mon ancienne vie, et c'est le plus étrange de l'histoire, je n'avais jamais été le leader ultrasympathique des élèves de mon lycée, ni une gothique romantique et encore moins une cheerleader bobo chic. Avant, j'étais juste normale. Une fille dans la moyenne. J'étais seulement Maclean.
Maclean, c'est mon vrai prénom, celui que mes parents m'ont donné à la naissance. C'est aussi le prénom du meilleur coach de tous les temps de l'équipe de basket-ball de Defriese - la fac de mes parents -, l'équipe que papa soutenait à cor et à cri.
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Quand on ne peut pas sauver sa peau, ou son coeur, c’est bien de pouvoir au moins sauver la face.
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-David tu connais Mclean ?
-On s'est déjà rencontrés,répondit il sans me lacher du regard
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– Tu n'as pas pourri ma vie, dit-il après un silence. Tu as seulement appelé un ami.
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Quand on ne peut pas sauver sa peau, ou son cœur, c'est bien de pouvoir au moins sauver la face.
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On est tous quelqu'un en puissance
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