Metronome, tome 1 : L'histoire de France au rythme du métro parisien

A l'instar du livre « Romanesque : la folle aventure de la langue française » j'ai eu énormément de mal à rester concentrée sur cette écoute du livre « Métronome : l'histoire de France au rythme du métro parisien ». Pas que l'histoire soit inintéressante loin de là, mais il y a des genres littéraires où il est préférable que je les lises en version papier et ces deux livres en font partis. Hormis que ce récit fasse parti des récit qu'il est mieux que je lise en version papier, de ce que j'ai réussi à suivre, il y a des moments où j'avais justement du mal à suivre, car j'avais l'impression qu'on passait du coq à l'âne, qu'il n'y avait pas de fluidité ou de lien entre ce qui était écrit. Après comme je l'ai dis un peu avant, j'avais du mal à rester concentrée, ce qui fait que mon avis n'est pas totalement objectif. Je le lirais un jour en version papier et on verra si mon avis se modifie.

Dans sa globalité ce livre est très intéressant, rempli d'anecdotes sur la grande et la petite histoire de Paris.
Le choix de faire une frise chronologique de Paris via les stations de métro est ludique, mais surtout très utile pour comprendre les enchainements d'événement qui on fait de Lutèce, la ville des Parisii, la capitale qu'elle est aujourd'hui.
Cette force est aussi sa faiblesse, et quand bien même le style est léger et journalistique, on se lasse quelque peu de ces chapitres qui s'enchainent et se ressemble un peu.

J'ai lu métronome d'une traite, peut-être aurait-il mieux fallu le lire chapitre par chapitre en allant "sur le terrain" pour chasser les pierres du mur de Philippe Auguste et les vestiges des anciennes Halles.

J'ai passé un bon moment sur le métronome.

J'ai d'abord regretté ne pas être à Paris pour aller flâner avec le bouquin en poche, et illustrer les propos de Lorant Deutsch. Car, clairement, il donne envie de se glisser dans quelques arrière-cours et parkings pour rencontrer cet ancien Paris.

Dommage que le livre ne soit pas illustré (j'ai compris qu'une version avec photos existe depuis), cela le rendrait d'autant plus vivant. de mon côté, j'ai flâné virtuellement sur google maps au grès des chapitres !

Un premier (gros) regret, le survol des 18ème siècles et suivants ! L'Histoire semble s'être arrêtée avec la révolution française.

Un deuxième regret, le métro est avant tout un prétexte. Je pensais trouver dans le livre davantage de sujets directement rattachés au métro, qui, je pense, fait partie de l'histoire de Paris au même titre ou presque que Sainte Geneviève..

Conclusion, un livre intéressant qui m'a fait découvrir le Paris médieval que je ne connaissais pas, agréable et facile à lire, mais tout de même pas tout à fait à la hauteur de ce que j'attendais

Le métro n'est qu'un prétexte. Il s'agit de l'histoire de Paris mêlant quartier, histoire, littérature et archéologie contemporaine depuis les gaulois jusqu'à nos jours (la part belle est laissée au moyen-âge.

C'est plaisant, vivant, un peu long et parfois lassant. Mais on y trouve du plaisir. Que demander de plus ?

J'aime bien l'histoire, mais j'ai trouvé ce livre un peu long.

Certaines parties se lisent bien, mais d'autres sont longuettes ...
Et un petit croquis repérant les rues citées par rapport au métro aurait été le bienvenu.

J'ai dévoré ce livre il y a maintenant quelques années. Sans le débit de Laurent, ça passe assez bien, même si on peut déplorer le manque d'illustrations de son propos, il a une telle connaissance de Paris, un vrai puits de science.

Ce livre paru en 2009 a rencontré un vif succès. L'idée de revisiter l'histoire de la capitale à travers ses stations de métro: Louvre-Rivoli, Châtelet-Les Halles, Château de Vincennes, produit un excellent fil conducteur pour nous guider à travers les épisodes tumultueux d'une Cité vieille de 2000 ans.
Certes, Lorant Deutsch n'est pas un historien, et il n'est pas né à Paris. Mais on croit aisément qu'il s'est pris de passion pour cette ville, que les Parisiens eux-mêmes ne connaissent pas aussi bien que lui. Il nous retrace des épisodes glorieux ou sanglants de la capitale, et en bon comédien, il soigne la mise en scène. Sans tomber dans le feuilletonesque, mais avec un style réaliste qui fait revivre de grands personnages ou de grandes canailles.
Je n'ai pas eu la chance de trouver la version illustrée, car à la lecture des descriptions, un plan des rues et des monuments serait le bienvenu.
L'évocation des lieux et des évènements est assez réussie pour donner envie de retourner se balader dans les vieux quartiers de Paris. Sachez que comme Zazie, vous ne resterez pas dans les tunnels du métro, mais que vous irez marcher le nez en l'air pour retrouver des vestiges cachés au fond des cours d'immeubles. Un travail de détective facilité par cette machine à remonter le temps, le Métronome.

Un livre qui donne envie de flâner dans ce Paris disparu. L'ambition de l'auteur est assez sympa de faire du quotidien la porte d'entrée de l'histoire.
Pour ma part, j'ai goûté à cette promenade érudite.

Oui... mais... l'idée est intéressante, et je n'ai pas réfléchi longtemps pour acheter ce livre, mais bon, alors qu'on s'attend à quelque chose de ludique, je n'en ai pas retenu grand chose, le cours d'histoire n'a pas vraiment fonctionné. Ce volume manque cruellement d'illustrations, de mise en lumière des lieux, c'est finalement assez linéaire et insipide. J'ai d'ailleurs choisi , pour illustrer mon propos, une citation qui montre que de nombreuses lignes n'apportent rien.

Plutôt qu'un sous-titre "l'histoire de France au rythme du métro parisien" il aurait fallu écrire "l'histoire de Paris au rythme du métro parisien". L'histoire de France n'y est en effet abordé principalement qu'au travers des événements survenus dans la capitale et restent donc figés à leur seule définition parisienne. Certaines approximations et raccourcis en découlent inévitablement, parfois assez grossiers pour faire bondir.


Métronome reste cependant un livre relativement plaisant à découvrir et permet de s'intéresser à l'histoire au travers de lieux (les stations de métro) facilement identifiables. A lire pour le plaisir en préparation d'une visite notamment mais certainement pas pour la rigueur historique donc.