C'est l'autre versant de l'histoire d'amour entre
Mircea Eliade et l'écrivaine, comment en témoigne l'exergue. Maitreyi reprend la dédicace de
Mircea Eliade lui-même sur son propre roman intitulé « Maitreyi », en français «
La Nuit bengali », dans laquelle il lui demande si elle se souvient encore de lui et si oui, a-t-elle pu lui pardonner ? L'intérêt réside donc dans cette sorte de droit de réponse des amours contrariées. Cette traduction de l'anglais parue en 1992 en Roumanie fut, disons-le, animée par les prémices d'une littérature quelque peu « people » : sur la couverture de la première édition roumaine trônent les deux messages suivants « l'héroïne de
Mircea Eliade fait de terribles aveux », « l'amour du siècle pour le livre de l'année ».