Mamma Roma

Luca di Fulvio m'a déjà procuré de nombreuses heures de lecture passionnante
avec "Le gang des rêves" , "Le soleil des rebelles" et "Les enfants de Venise" ( un peu moins avec "Les prisonniers de la liberté" ) .
En me plongeant dans "Mamma Roma" , je pensais être de nouveau emporté
par une histoire captivante ... eh bien , non !
Beaucoup de longueurs et un contexte historique qui ne m'a pas accroché ont rendu
ma lecture laborieuse .
Je vais donc aller à contre-courant : de tous les livres de cet auteur ,
"Mamma Roma" est celui qui m'a le moins plu ,
mais je lirai quand même "Le paradis caché" .

1870, Nella, Pietro et Marta, trois orphelins d'horizons différents vont échouer à Rome alors que l'annexion de la ville au royaume d'Italie se prépare. La ville est en effervescence.

Waouw waouw waouw !

En lisant ce roman j'ai eu l'impression de me retrouver au milieu d'une oeuvre de Disney.

Tous les ingrédients y sont : des riches, des pauvres, des héros, des gentils, des méchants (très méchants), des méchants à moitié gentil, des femmes au caractère bien trempé, des sages, du suspense, de l'aventure, des batailles, de l'amour, de l'amitié, de l'émotion, des décors sublimes, des costumes colorés et pailletés et même un prince.

Si vous écoutez bien, vous arriverez même à entendre la BO 😉

C'est un véritable page-turner.

Même s'il m'est arrivé de trouver certains passages un peu clichés, ce roman est riche et extrêmement divertissant.

Une agréable façon aussi de découvrir un épisode de l'histoire de Rome.

Là est toute la magie de Luca di Fulvio.

Luca di Fulvio a le don de ces écrivains qui vous transportent pendant quelques heures dans un autre monde, un autre temps. Par un coup de crayon magique votre serviteur s'est vu en Italie en général et à Rome en particulier à la fin du XIX° siècle. Noisette sur le livre, il n'avait plus d'âge. Tel un jeune enfant avoir l'impression d'être revenu dans ce fauteuil rouge, fenêtre en face des Aravis – et dans un sens l'Italie n'est pas très loin – avec un roman d'Alexandre Dumas, prêt à chevaucher sur l'univers et observer ces êtres, aussi bien les merveilleux que les vils, qui partent à l'aventure sur des sommets de fantaisies.

Nous sommes à la fin de la période d'unification de l'Italie, les troupes françaises sont encore sur le sol pour protéger les Etats pontificaux. Depuis 1866, la troisième guerre d'indépendance a renvoyé les autrichiens, Victor-Emmanuel triomphe, sur les murs s'inscrivent « Viva V.E.R.D.I » « Viva Vittorio Emanuele Re D'Italia » devis des patriotes. En 1871, c'est la prise de Rome (la brèche de Porta Pia), la ville est annexée au Royaume d'Italie.

C'est dans ce contexte, quelques mois plus tôt, qu'une comtesse remarque un adolescent à la mèche blonde, au regard déterminé et au verbe haut lors d'une visite dans un orphelinat misérable. Venue pour adopter, c'est ce jeune Pietro qui repartira en carrosse. Mais la vie est faite de bosses, très vite l'époux de la comtesse est ruiné, se suicide ; c'est la fuite vers Rome avec Paride le cocher et le garçon. La comtesse abandonne la particule et retrouve son vraie nom : Nella Beltrame.

En parallèle, un cirque chemine vers Rome avec, entre autres, un amoureux des chevaux, Melo et la jeune Marta qu'il a pris sous son aile, un jour dans une rue lorsque la petite était d'une maigreur à faire peur et s'était détachée d'une corde qui la maintenait en captivité. Seulement si Melo est un sacré ronchon, Marta a également du caractère !

Comment vont-ils tous se sortir de la misère et vaincre les ombres qui planent dans les ténèbres ? Luca di Falvio aiment les personnages solaires, combatifs et qui croient en leurs rêves. Sans oublier ce qui fait tourner le monde, l'amour : « Ne vis pas de regrets, n'abandonne jamais, bats-toi, l'amour ça ne se gâche pas ». En effet, comment ne pas fondre, à l'instar de Nella, devant l'élégant Henri Béras…
Lien : https://squirelito.blogspot...

"Parfois, la douleur est tellement atroce qu'on a l'impression de mourir. Mais on ne peut vivre vraiment que si d'abord, on est un peu mort."

#mammaroma

Si je ne devais retenir que le nom d'un auteur de ces 10 dernières années, ce serait le tien.
Dès la première rencontre j'ai su que tu deviendrais important pour moi et depuis chaque nouvelle rencontre est un battement de coeur, un battement d'ailes, un chant à la liberté, aux femmes, une mélodie qui frissonne, embrase, embrasse, ton humilité qui réchauffe, ton humanité qui brûle. Tu m'as dit que tes lecteurs te donnaient beaucoup mais toi tu donnes tout, avec fougue, générosité et grandiloquence.

🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹🇮🇹

Rome au coeur du roman, cette ville chère à ton coeur n'appartient pas encore à l'Italie, mais au Pape, une ville occupée par les troupes françaises.

Une galerie de personnages touchants, attachants et émouvants, d'autres que l'on aimerait serrer le coup de nos propres mains.

Une grande fresque romanesque historique qui te fracasse et te brise le coeur mais qui te donne, à l'instar de Nella, Piero, Marta, Mélo(une tendresse particulière pour ce bourru au grand coeur),une seconde chance encore faut il se battre, se débattre avec la fange pour rêver toujours plus haut, et ne pas se perdre en chemin, ne pas s'abandonner à la facilité.

1670 c'est l'Italie qui gronde, la révolte du peuple contre les royalistes, pour l'unification du pays.

De mars à septembre 1870, Luca nous embarque à travers les rues de Rome, côtoyer la misère, toucher la richesse. La vie ne fait pas de cadeau. le Pape règne en souverain.
Des personnages aux destinées qui s'entrecroisent pour se retrouver dans le feu de la révolte, des caractères bien trempés, croiser des monstres de cruauté.

L'Italie, Rome, et ses excès, ses cris, sa puanteur, une déferlante de passions, forte en émotions.

Épique et tragique à la fois, emporté par le souffle de l'histoire, l'espoir est une force.

Luca c'est une plume poétique à la Victor Hugo!
Oui j'ose!!

Mais Luca c'est surtout sa plume, ses mots, son écriture lyrique qui t'emporte, autant dans la noirceur que dans la beauté.
Un virtuose des mots, un conteur né qui captive, dès les premières pages, ton attention.

Parce que Luca parle avec son coeur aimant, débordant,avec pudeur aussi.
J'ai une tendresse particulière pour Luca, cela ne s'explique pas c'est ainsi, mais je sais encore être objective pour te dir que

#mammaroma est un coup de ❤🇮🇹.

Tu peux foncer dès demain en librairie.

A bien des égards, il existe de fortes similitudes entre Mama Roma et Les enfants de Venise.

En apparence, les différences sont pourtant de taille. L'histoire se déroule ici au XIXème siècles dans les dernières heures de la construction de l'unité italienne. L'histoire se déroule essentiellement à Rome et cette fois-ci la question juive ne sera pas évoquée. Mais tout cela n'est qu'illusion…

Luca di Fluvio semble ici, à nouveau, hésiter entre le roman historique, d'apprentissage, d'aventures et la romance. Comme de coutume, il lui faudra beaucoup de pages avant de faire son choix. Malgré une grande variété d'histoires secondaires, c'est finalement l'histoire d'amour qui va prendre la place la plus importante et servir de fil rouge.

Il faudra donc accepter cette décision, avant de partir pour un peu plus de huit cents pages… Les histoires secondaires sont certes intéressantes, se laissent suivre mais ne parviennent pas à nous ôter l'impression de faire du remplissage en attendant que l'histoire principale se décante.

Il va également être question d'aventures… mais là il faudra remercier les personnages qui font tout le travail. Fidèle à ses habitudes, l'auteur nous régale avec des personnalités qui ne laissent pas indifférent. S'ils sont, une nouvelle fois, la force de l'ouvrage, un certain nombre d'eux seront toutefois particulièrement stéréotypés.

le style est fluide, et en langue française, il faut saluer le travail de traduction particulièrement réussi et apprécié. Ce pavé se lira rapidement, de manière fluide, sans difficulté ni temps mort. du moins pour ce qui concerne la lettre, parce que sur le fonds c'est une autre paire de manches.

Les points positifs peinent toutefois à contrebalancer les nombreuses déceptions que suscite cette lecture. L'orientation roman historique est ici clairement inversée : l'histoire sert à l'intrigue et non l'inverse. Les explications historiques sont absentes et il faudra être à l'aise avec cette période pour comprendre les enjeux, notamment de la présence des soldats français à Rome. le manque de perspective est ici particulièrement troublant… comme si tout cela est au final n'est pas si important que cela.

Pour de rien arranger, les approximations historiques sont nombreuses et visibles. L'auteur en reconnaît une, de taille qui plus est, mais il ne s'agit pas de la seule. de manière générale, il est difficile de croire un seul instant que tout cela ait pu arriver, ôtant à peu près tout crédit à cette lecture.

Les intrigues sont cousues de fil blanc et franchement prévisibles. Il n'y aura donc ici pas vraiment de surprises, ce qui est particulièrement décevant pour un roman aussi long. L'auteur suit sa trajectoire, sans explorer d'autres sentiers, bien plus intéressants.

Enfin, et sans en dévoiler plus que nécessaire, l'orientation générale de l'oeuvre, ne surprendra guère les habitués de l'auteur, malgré un dénouement qui se laisse désirer trop longuement.

Finalement, malgré de nombreuses bonnes volontés, voici un roman qui devient trop rapidement ennuyeux et prévisible. A réserver aux adeptes de l'auteur.

Quel incroyable conteur ! Presque 700 pages que l'on ne voit pas passer tellement l'histoire est bien menée. On y apprend beaucoup de choses sur l'histoire de l'Italie mais ce sont surtout ses personnages qui m'ont fait aimer ce roman !

Pietro, ce jeune orphelin qui cherche sa voie, qui est divisé entre le bien et le mal ; Marta, cette petite fille qui fait partie d'un cirque et veut se battre pour une Italie unifiée ; tous les personnages secondaires tellement bien développés… Et puis il y a Nella… qui s'est construite par sa force de caractère et qui n'abandonnera jamais ceux qu'elle aime. Un personnage inoubliable !

J'ai beaucoup aimé les passages concernant la photographie à cette époque.

C'est tellement bien documenté, tellement fort. Vous passerez par tellement d'émotions… Cet auteur avait tellement de talent.

Son dernier titre « le Paradis Caché » va très vite rejoindre ma PAL mais je vais encore attendre un peu avant de le commencer sachant qu'il n'y en aura plus après.

Le grand avantage, avec Luca di Fulvio, c'est qu'on sait ce que l'on vient chercher dans ses romans, et qu'on le trouve.
Personnellement, je viens y chercher la fresque, l'aventure, les destins exceptionnels, les rencontres qui font battre les coeurs, les amours inconditionnelles, la violence et l'espoir l'injustice et la rédemption, la peur et le courage ...

Dans le contexte historique de la conquête de Rome à la papauté par le Royaume d'Italie, à la fin du XIXème siècle, Luca di Fulvio nous conte trois destins. Celui de trois orphelins, Marta, Nella et Pietro. Chacun d'eux, à sa manière, devra découvrir qui il est vraiment pour suivre sa destinée et se sentir à sa place. Chacun d'eux croisera de grands dangers, l'adversité, la violence, la pauvreté. Et chacun d'eux, à sa manière, prendra part à l'histoire.

Si quelques petites longueurs dans le démarrage de l'histoire ont pu gêner mon immersion dans ce pavé, elles ont vite été oubliées quand l'histoire à été lancée, tant le rythme, l'action et les sentiments se sont invités à chaque page. Di Fulvio ne déçoit pas mais il ne surprend pas beaucoup non plus.
Pour autant, le temps de ma lecture, j'ai été extraite de mon quotidien pour parcourir les Piazzas et les vias romaines avec des personnages attachants, j'ai vibré avec eux et tremblé pour eux. Que demander de plus à un roman ?

1870 Italie.
Pietro, jeune orphelin récemment adopté est en fuite avec sa nouvelle mère, ancienne comtesse et leur cocher. Direction Rome !
Le cirque Callari est lui aussi en route pour planter son chapiteau derrière le Colisée. Parmi les artistes se trouvent la jeune Marta, qui tente de comprendre son passé pour se construire un avenir et Melo, ancien dresseur de chevaux qui ne vit que pour ses bêtes.
4 personnages complexes et sublimes dans leurs défauts qui vont se rencontrer dans une ville en plein changement !
Une fois de plus Luca di Fulvio nous livre un chef d'oeuvre ! Il n'est pas qu'un simple auteur ! Il est un conteur, un peintre qui fait naître sous ses mots une fresque sublime de nuances.
En 1870 Rome est le dernier état pontifical de l'Italie mais le pays gronde de liberté et d'unité. A l'extérieur et à l'intérieur de la ville fortifiée les forces se rassemblent pour leurs idéaux !
Pietro va nous ouvrir les yeux et le coeur à travers son appareil photos et sa vision du monde et des gens qui l'entourent !
Après mon enorme coup de coeur pour le gang des rêves j'avais peur de rouvrir un livre de l'auteur... à tort !! J'ai retrouvé ce que j'avais aimé et l'époque et la ville différentes m'ont évité de comparer les 2 oeuvres ! Christmas/Pietro 2 héros très proches qui ne peuvent pas laisser de marbre !!

Et vous, vous aimez Luca di Fulvio? Quel est votre préféré ???

Aux portes d'une Italie réunie, deux idéaux s'affrontent, d'un côté le rêve d'une Italie unifiée, de l'autre la défense du pontificat. Pietro est un jeune orphelin recueilli par une comptesse. Ensemble ils se refugieront à Rome en fuyant ce Royaume qui leur a tout pris. Marta, elle aussi orpheline, vit dans cirque au côté de Melo, l'homme qui l'a élevé. En pleine révolution, leurs chemins vont se croiser. Si Marta aura à coeur de voir un jour cette Rome libre, Pietro lui n'aura de cesse que de vouloir capturer la vérité à travers son objectif...

Une fresque romaine absolument éblouissante ! La magie des mots ! de l'action ! Des personnages hauts en couleur ! de l'émotion, beaucoup d'émotions ! Voilà ce qui font de ce roman une petite merveille ! Grâce à ce roman, j'ai découvert la plume de Luca di Fulvio, ce fut un véritable coup de foudre. Une narration totalement captivante dès les premières pages. Je me suis attachée à Pietro, à Nella, à Marta, à Melo et aux autres. J'étais avec eux dans les rues pavées de Rome, révoltée, triste, heureuse au gré de leurs aventures. J'ai aimé cette ambiance où s'entremêlent le sombre des ruelles et la lumière du chapiteau. L'auteur rend également un bel hommage aux femmes à travers les personnages de Marta et de Nella, deux femmes courageuses que la vie n'a pas épargnées. Il y a dans ce roman une force indescriptible : l'amour d'une ville, l'amour d'un pays, l'amour d'une mère pour son fils, l'amour naissant de deux adolescents, l'amour inattendu, l'amour retrouvé, et finalement l'amour d'une famille que l'on a choisi ! Il y a de la rage, de la violence, des désillusions mais aussi beaucoup d'espoir! Un récit dense, puissant et profondément humain!

Je suis absolument conquise et je vais m'empresser de lire les autres romans de cet auteur.

C'est toujours un plaisir de lire cet auteur, c'est un peu la même histoire, les personnages restent en gros les mêmes avec leurs problèmes similaires, l'univers du riche, celui du pauvre, bien qu'ils changent de noms.
C'est du niveau d'un bon roman de plage, ce qui est en revanche plutôt intéressant, c'est pour chaque roman la découverte d'un univers différent, ici c'est Rome et la réunification de l'Italie.
Donc quand j'ai ce désir de me détendre, sans attendre une littérature singulière, di Fluvio est parfait.