Samurai, tome 11 : Le sabre et le lotus

Takeo et Sayuri sont partis trouver leur lieu de vie idéal quand en route ils s'arrêtent dans une petite ville où deux shoguns s'apprêtent à unir leur enfant. En s'interposant contre un groupe de ninjas, Takeo se fait remarquer et embaucher comme maitre d'armes. Et ses problèmes vont continuer...

J'ai trouvé ce tome moins bien construit que les autres. Après l'on démarre sur un nouveau cycle et du coup pour le moment les situations et les ennemis restent très nébuleux. Mais j'ai trouvé que le découpage se riant de la chronologie rendant le tout assez confus, et la lecture s'en retrouvait haché, avec un manque évident de fluidité.
Et j'ai eu un mal de chien à m'habituer à la voix off de Takeo racontant ses états d'âme à grand renfort de "si j'avais su" " et c'est à ce moment là que le piège s'est refermé" "et c'est à ce moment là que les ennuis ont commencés"... Ca ne ressemblait pas du tout à notre taiseux de samurai et je n'ai pas aimé du tout. je préférais quand le scénariste s'en passait, d'ailleurs je ne trouve pas que ça apporte quelque chose à la lecture. au contraire c'est plus agaçant qu'autre chose.

Niveau dessin c'est toujours du bon boulot. C'est fin, dynamique et les personnages ont des gueules sympathiques. le tout est en plus bien colorisé.

Une nouvelle histoire pour Takeo. Un nouveau style. Et nouvelle colorisation aussi.
On suit deux histoires parallèles sur Takeo. Une dans un passé proche et l'autre dans le présent. Heureusement que la couleur des pages change, ça nous aide à suivre mais le cerveau a quand même du mal à faire la gymnastique. Ce n'est pas toujours très clair du coup de savoir si ça s'est passé avant ou après tel ou tel évènement. du coup on a plus de difficulté à plonger des les deux histoires et à se laisser emporter par l'action, les problèmes et le suspense.
Les rectangles narratifs est le grand changement de ce tome. Les pensées de Takeo. Ce qui ne colle pas trop au personnage et qui lui enlève ce côté mystérieux. Surtout qu'ils n'apportent pas grand chose et donnent au récit un côté plus rétrospection. Ce qui m'a surtout dérangé ce sont les alternances systématiques entre les dialogues et les pensées de Takeo. Je n'arrivais pas à suivre les phrases et m'embrouiller plus qu'autre chose. Oui mon cerveau devait être fainéant pendant cette lecture. La lecture a été loin d'être fluide.
Les dessins sont toujours très réussis. Cristina Mormile a su à merveilles prendre la relève de Frédéric Genêt, et ce n'est pas toujours facile. Les personnages sont agréables et expressifs, et les paysages nous font voyager. La colorisation a changé, sans grand bouleversement.
On espère que la suite soit plus fluide. Mais je reste très attachée à cette série malgré qu'elle s'essouffle un peu.

Ce tome n'est pas facile à lire de par sa narration. En effet il est difficile de suivre les événements passés et présents, d'autant plus que Takeo, le personnage principal de cette série, devient le narrateur de son passé.
C'est d'autant plus compliqué que ce tome n'a rien ou peu à voir avec les précédents et l'histoire qui semblait s'amorçait. Un personnage important disparaît complètement de la circulation au profit de cette histoire qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Celle ci n'est pas mauvaise en soi, elle rend hommage au sens de la justice et de dévotion de Takeo, qui se met encore dans de beaux draps en acceptant de venir en aide à une ancienne petite amie.
Je trouve dommage de nous embarquer ailleurs après nous avoir fait saliver pendant deux tomes. On a l'impression d'avoir raté quelques épisodes...

Oh que c'est confus !
Premier point je ne vois pas le rapport avec le tome précédent... y en a t'il un ?
Ensuite, le récit en multi-temporalité est particulièrement difficile à suivre et même en arrivant à la fin de ma lecture je ne suis pas certaine d'avoir saisie l'ordre des événements.
Fini également les pitreries du moine alcoolique. Tout me semble bien sombre et sérieux. Et même le rôle de chevalier servant de ces dames régulièrement endossé par le personnage principal me semble bien fade.
Il n'y a peut-être que la couverture que je trouve très belle.

On s'éloigne de plus en plus de l'attrait des premiers albums.