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Gentlemind tome 2 sur 2

Lapone Antonio (Autre)
EAN : 9782205087246
72 pages
Dargaud (25/02/2022)
3.8/5   32 notes
Résumé :
New-York, 1940.

Navit, une jeune artiste désargentée, hérite d'un journal de charme quelque peu désuet : Gentlemind.

Combative, intelligente et audacieuse, elle s'improvise patronne de presse et se lance le défi insensé d'en faire un magazine moderne.

Hantée par le souvenir de son amant disparu sur le front en Europe, elle doit affronter la réalité d'une société américaine en plein âge d'or mais résolument machiste...
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Second tome de cette BD aux dessins et aux couleurs originaux.

A New-York dans les années 40, Navit a hérité de son vieux mari le magazine Gentlemind. En dépit des préjugés sexistes, elle décide d'en être la rédactrice en chef. Grâce au talent d'écrivain de son amant, Waldo Trigo, Gentlemind se fait remarquer. Mais le monde bouge vite, les crises se succèdent au magazine, notamment quand Waldo s'engage dans les luttes porto-ricaines. Navit a beau s'accrocher, le public est attiré par d'autres revues. D'année en année, la vie du magazine évolue avec celle de ses rédacteurs, de leurs amours et de leurs rêves. Gentlemind va être ainsi ballotté pendant presque trente ans.

Le premier tome de cette BD m'avait moyennement plu. Ce second tome confirme cette impression. Les dessins restent inattendus, avec des personnages tout en angles, mais les visages se confondent et rendent la compréhension de l'histoire plus difficile.
L'intrigue se subdivise en autant de destins croisés, le lien entre eux étant le magazine. Les thèmes proposés ne sont qu'esquissés et les amours des uns et des autres décidément très compliqués.

Cette BD laisse une impression de promesses non tenues : une certaine recherche dans le graphisme, des « unes » de magazine assez réussies, une thématique générale intéressante avec l'évolution de la place des femmes pendant trente ans dans la société américaine… Il y avait de quoi proposer quelque chose de bien plus réussi que ce résultat final décevant.
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« Comment une femme peut-elle diriger une revue pour hommes ? »

Suite et fin du diptyque Gentlemind que l'on attendait avec impatience. Quel plaisir de retrouver cet univers des années 40-50, ces couv de magazines, ce dessin vintage et explosif de Antonio Lapone.

De juin 1945 à décembre 1975, c'est 30 années d'évolution des États-Unis mais aussi 30 années de changement du monde que l'on regarde à travers le prisme de « Gentlemind ». Cette revue pour hommes est donc dirigée par Navit, une femme qui s'efforce de placer son magazine en haut des titres à succès.

Dans ce deuxième tome, Gentlemind va tout connaître : la réussite, les soubresauts politiques, les conflits d'égo… et le retour d'Arch Parker, illustrateur dont Navit était tombée amoureuse.

C'est toujours aussi impressionnant graphiquement, foisonnant, expressif, le dessin de Lapone suit à merveille l'évolution de la société.

Au final, c'est avec un peu d'émotion que j'ai refermé « Gentlemind »… le beau cahier graphique de fin me donne envie d'y retourner…depuis le début !
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Suite des aventures d'un journal fictif nommé Gentlemind, en concurence avec l'Esquire et une tripotée de journaux masculins des années 40 à 70. Navit, jeune femme sans talent particulier (comme elle le dit) a hérité de son mari d'un journal dédié aux pin ups; Et elle a décidé que ce serait un journal qui gagnerait de l'argent et proposerai des articles mélant divertissement et de réflexion. Son seul échec patent : elle ne pourra récupérer Arch, son amant, son amour, dessinateur de génie de pin ups, qui a rompu dans le premier tome et fera sa carrière chez le concurrent. Malgré cela, elle découvrira un écrivain, l'ex avocat Waldo, une photographe Maggie, et les perdrera par sa faute. 30 ans après sa reprise, le journal va s'arrêter faute de lecteurs, navit souhaite réaliser une sortie en fanfare pour les 30 ans de la nouvelle formule et souhaite que tous y contribuent. Un hommage appuyé à ces journaux qui furent des si importants dans les USA d'après guerre, qui permirent de découvrir beaucoup de talents au travers l'histoire fictive mais réaliste. Un très bel hommage qui fut en fait une lettre d'amour d'une femme à son amant perdu.
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Ça y est, enfin !

Le deuxième et dernier album vient de paraître, enfin.
L'histoire est toujours la vie du journal Gentlemind ! On retrouve les personnages du premier tome, l'univers des rotatives, des choix journalistiques...

Ce qui m'a marqué dans la lecture de cet album c'est la noirceur de l'ambiance, très politique de cet album.
Sur une période de près de 30 ans, Lapone dessine chacune des décennies avec brio.

Les personnages vieillissent papes après pages ce qui m'a provoqué une réelle émotion à la fin de l'album.
Comme le précédent, deux éditions sont proposées, la classique et la collector. Cette dernière offre un dessin de Lapone (pleine page) relié à l'album et non en ex-libris. La couverture est différente.
J'ai trouvé le dessin de Lapone plus précis dans ses arrières plans, collant plus à un scénario plus riche et plus complexe dans cet album.

La colorisation, réalisée par Lapone lui-même, vient mettre en valeur chacune des différentes périodes de l'album.
Longtemps attendu, retardé à cause de la pandémie, j'ai replongé dans Gentlemind avec plaisirs...

Cet album... ces albums sont à lire... pour l'histoire. Sont à regarder case après case tellement le dessin de Lapone est magnifique...

Bonne lecture...
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Suite et (vraie) fin.
Après la seconde guerre mondiale, place aux trente glorieuses qui vont achever de transformer le monde durablement. Nous suivons donc les aventures de Navit, ou devrais-je dire Gina Majolie, dans le New-York des années 1945 à 1975. Prête à tout pour son journal, à présent cheffe d'entreprise aguerrie, elle reste pourtant celle qu'elle a toujours été : Navit, jeune femme folle amoureuse de Arch Parker.

Et si ce grand amour avait le pouvoir de réduire en miette tout ce qu'elle a bâti ?

Plus rythmé que le premier tome, j'ai vraiment apprécié cette seconde partie de l'histoire. Amour, jalousie, rage et colère m'ont accompagné au fil de la lecture jusqu'à la dernière page.

Mention spéciale pour les illustrations d'Antonio Lapone et les couvertures du magasine fictif qu'il a imaginé et fait évoluer au fil des années.
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critiques presse (2)
BDGest
23 mars 2022
Une lecture riche et exigeante qui pourra laisser quelques lecteurs sur le côté. Pour les autres, c'est un vrai plaisir de par l'ambition du sujet, grandement renforcé par le traitement graphique original et osé.
Lire la critique sur le site : BDGest
LigneClaire
08 mars 2022
On feuillette l’actualité de ces années, des souvenirs qui émergent, les destins qui basculent ou éclatent, les unes scandent l’album avec des graphismes et des mises en page époustouflants.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Maintenant qu’elle était seule, il lui arrivait de penser des choses bizarres. Comme, par exemple, qu’elle était une ligne dessinée par quelqu’un. Une ligne dans un monde de lignes.
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Les années passent vite et la tyrannie revient toujours. Peu importe où l'on se cache. Maintenant, je ne photographie plus que des bébés. Le monde ne les a pas encore atteints.
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Jo, est-ce-que les femmes seules sont plus heureuses ?
Je ne sais pas, Mrs Powel. Je crois que les femmes heureuses ne se sentent pas seules.
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Jo, est-ce que les femmes seules sont plus heureuses ?
Je ne sais pas, Mrs Powell. Je crois que les femmes heureuses ne se sentent pas seules.
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