Zoé Carrington, tome 1

Une Zoé qui électrise tout le monde.

- Docteur, m'exclamais-je , c'est grave : je suis encore tombé amoureux !
- Eh, me dit-il, mais c'est très bien ça ! Vous savez, l'amour n'est pas une maladie...A part chez Michel Sardou bien sûr ! Et il explosa de rire.
- Euh oui, certes (décidément, avec ces déserts médicaux, on se rabat sur le premier fils d'Esculape venu. Pas question d'être difficile). Mais ce que je voulais dire, c'est qu'après Marie (ah Marie…), Héléna (ah Héléna…), me voici désormais amoureux de Zoé.

Et pourtant, a priori, Jim fait de la redite. Encore une histoire de trentenaire qui renoue ou essaye, avec une femme qui l'a marqué.

Ici, c'est Zoé Carrington. Il y a dix ans, à Londres, toute la petite troupe d'étudiants qui l'entourait, était tombé amoureux d'elle. Une période de fêtes, de beuveries et d'espoirs...Notamment pour Simon, qui avait nourri beaucoup d'espérances au cours d'une semaine inoubliable, passant notamment en revue toutes les positions du Kama-Sutra.

Et puis, le temps a passé, la petite bande a revu ses objectifs professionnels à la baisse et le souvenir de Zoé commence à s'effacer.

Mais voilà que soudain, Zoé les invite à Londres pour l'anniversaire de Léo, le fils de riche, excentrique et casse-cou, qui avait réussi à la séduire.

Après "Une nuit à Rome" et "Héléna", voici donc ce « Zoé Carrington » qui pour l'instant (la série est prévue en 2 volumes), suit le même sillon entre nostalgie à la Copains d'avant, tristesse des existences déviées et tragédie.

Jim a bien conscience de la parenté avec ses autres récits et il s'en explique en fin d'album. Il s'agit d'un scénario commencé il y a longtemps qui devait déboucher sur un long-métrage et qui, régulièrement exhumé, a fini par se concrétiser sous forme de BD.

Au niveau du dessin, pas de surprise. Jim a son style, ses femmes aussi.
Un petit plus quand même cette fois-ci, au niveau des décors. Réalisés par Rémi Torregrossa, ils sont superbes. La mise en couleur de Delphine est aussi à souligner.

Le cliffhanger est en place. Il n'y a plus qu'à attendre le 2ème volume. Mais attendre avec Zoé, est un plaisir et une souffrance.

Jim a écrit trois récits différents à partir d'un même contexte : le retour d'une femme ayant compté dans une vie. Ils ont la particularité d'avoir été écrits à la même période. Il y a donc pas mal de ressemblances et j'avoue que ça a un peu gâché ma lecture qui me faisait penser à “Une nuit à Rome” bien que la suite et la conclusion promettent d'être bien différentes dans le second tome. En effet, cette première met le récit en place : personnages, passé, présent, avenir, amours, déceptions pour se conclure sur un suspens avant le fatidique “à suivre”... 

Jim crée des personnages sympas comme la tornade Zoé dont tout le monde tombe amoureux et qui va changer la vie du trio de mecs de ce récit. 10 ans plus tard, ils vont retrouver la belle à Londres pour une fête d'anniversaire bien particulière avec chacun une idée derrière la tête… 

Zoé Carrington plaira aux fans de l'auteur mais pourrait aussi repousser ceux qui veulent quelque chose de nouveau. C'est donc un peu décevant pour ma part et je me réserve un avis final pour le second tome qui est très prometteur malgré tout. Visuellement c'est comme toujours impeccable. À noter que les décors ont été réalisés par Rémi Torregrossa et les couleurs par Delphine.

Que gardes-tu de tes années d'études à Londres ? L'alcool, la drogue, la fête, des espoirs de réussite professionnelle vite éteints... Et Zoé ! En un regard tu as compris et la semaine d'amour que tu as passé avec elle t'a marqué à vie. Puis elle est partie avec le beau Léo. Et c'est son anniversaire que tu pars fêter. A Londres. A l'invitation de Zoé.
Après "Une nuit à Rome" et "Héléna", Jim conclut sa trilogie des ex avec ce tome 1 d'un diptyque à la fois drôle et grave, doux et dur, comme il sait si bien le faire. Un scénario commencé il y a longtemps, prévu pour un long métrage et ressorti du tiroir, Simon veut renouer avec son passé et retrouver Zoé, 10 ans plus tard. Ce nouveau voyage vers Londres s'annonce festif et émouvant à la fois... Comment vont se passer les retrouvailles ?
On connaît le dessin de Jim. Précision des décors, réalisme et humanité des situations et qualité des personnages. Ses héroines sont iconiques, Zoé prend la suite de Marie ou Héléna avec un soupçon de pétillant en plus, d'insouciance, de joie de vivre.
Il y a des auteurs qu'on aime accompagner dans leur parcours, Jim est de ceux-là. Il nous raconte la vie, avec légèreté et sérieux, avec tendresse et gravité. Et même si ça n'est pas la BD de l'année, c'est finalement assez réconfortant de le retrouver, lui et ses histoires.
A noter la sortie sur les écrans de "Belle enfant", un film écrit et réalisé par Jim !

Club N°56 : BD non sélectionnée
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Prévisible, caricatural, personnages masculins insipides et mous.

Personnage féminin qui n'est autre qu'un pur fantasme (belle, intelligente, sexy, qui aime la baise sans engagement mais qui va quand même révéler une faille TERRIBLE à la toute fin)...

Insupportable !
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Un début qui n'augurait pas un grand intérêt.

Et puis, cette révélation inattendue qui crée la tension.

Un joli dessin et une attente du second tome.

JF
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Dommage on ne peut pas mettre zéro...

Clément
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Encore un Jim...

Et ?

Vincent
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Aucun intérêt pour moi...

Morgane R.
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Jim semble dépeindre les femmes comme des êtres mystérieuses et attractives. C'était déjà le cas dans “L'étreinte”. Captivante, lascive, envoûtante. “Zoé Carrington” est de ces créatures qu'on n'oublie jamais. Celle qui a envahi les fantasmes des hommes, les cauchemars de ses rivales. Tomber dans ses filets équivaut à la garder dans la peau toute sa vie.

C'est le cas de Rotthenberg, JP et de notre narrateur. Chacun a connu la belle brune un soir, une semaine, ... une passion torride dans tous les cas. Alors quand elle appelle 10 ans plus tard, pour fêter les 30 ans de celui qui a ravi son coeur : tout le monde est partant ! Même si ça signifie se rappeler que Zoé a écarté tous ses amants pour se consacrer au playboy de la promotion, l'Apollon dans les rêves des demoiselles, l'ennemi juré mais admiré des hommes.

Mais Jim, c'est le genre d'auteurs à semer le trouble dans ce qui s'apprête à être la fête la plus déjantée de l'année. Avec un graphisme réaliste et, clairement, somptueux dans la description des personnages et des décors, l'auteur nous embarque dans la folle escapade à Londres. Des pseudo-gardes royaux attendant à la sortie de l'Eurostar, des limousines et hôtels de luxe... la prostituée invitée pour jouer le rôle de la fiancée d'un des invités n'en revient pas. Et nous non plus ! Quel faste...

Tout est trop beau, trop extravagant... mais il faudra attendre la fin de ce premier tome du diptyque pour commencer à comprendre que quelque-chose cloche, un grain de sable dans l'engrenage, un malheur dans une vie ensoleillée. Alors, forcément, nous voilà aux aguets. le deuxième et dernier tome est attendu au tournant. On veut tout savoir de ce qui a été avoué à demi-mot. Alors, aussi étrange que cela puisse paraître : que la fête commence !
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