Citations sur La Disparition de Stephanie Mailer (151)
— Tu connais le dicton : un ami c'est quelqu'un qu'on connaît bien et qu'on aime quand même.
- [...] Vous savez, le journal va très mal financièrement : nous survivons parce que les locaux nous sont prêtés par la mairie. Les gens ne lisent plus la presse aujourd’hui, les annonceurs ne sont plus intéressés. Avant, nous étions un journal régional important, lu et respecté. Aujourd’hui, pourquoi liriez-vous l’Orphea Chronicle quand vous pouvez lire le New York Times en ligne ? Et je ne vous parle même pas de ceux qui ne lisent plus rien et se contentent de s’informer sur Facebook.
Balivernes, ma chère amie, répondit Ostrovski en ricanant. Je n’ai jamais, et je dis bien jamais, rencontré un critique qui rêvait d’écrire. Les critiques sont au-dessus de cela. Écrire est un art mineur. Écrire, c’est mettre des mots ensemble qui forment ensuite des phrases. Même une guenon un peu dressée peut faire cela !
— Quand vous avez tué une fois, vous pouvez tuer deux fois. Et quand vous avez tué deux fois, vous pouvez tuer l’humanité toute entière. Il n’y a plus de limites.
(Fallois, p. 629)
- Quel est le rôle du critique alors?
- Établir la vérité. Permettre à la masse de trier ce qui est bon et ce qui est nul. Vous savez, seule une toute petite partie de la population peut comprendre d'elle-même ce qui est vraiment bon. Malheureusement, comme aujourd'hui tout le monde veut donner son avis sur tout et qu'on a vu porter aux nues des nullités totales, nous, critiques, sommes bien obligés de mettre un peu d'ordre dans ce cirque. Nous sommes la police de la vérité intellectuelle. Voilà tout.
Et un secret, au fond, a plus d’importance dans ce qu’il cache que dans ce qu’il révèle.
- Mais si tu continues comme ça, tu vas finir ta vie toute seule, Anna !
Anna éclata de rire et sortit de sa voiture. Si on lui avait donné une pièce de monnaie chaque fois qu’elle s’était entendu dire cela, elle nagerait aujourd’hui dans une piscine remplie d’argent
Parfois, je songeais que j’étais un lâche. Mais comme tous les hommes, au fond. Si le bon Dieu nous avait donné une paire de couilles, c’était justement parce que nous n’en avions pas.
Il n'aurait pas besoin de la tuer finalement. Tout allait s'arranger (...) Si le bon Dieu nous avait donné une paire de couilles, c'était justement parce que nous n'en avions pas.
- Mais parce que dans l'ordre du respect accordé aux genres, il y a en tête de gondole, le roman incompréhensible, puis le roman intellectuel, puis le roman historique, puis le roman tout-court, et seulement après, en bon avant-dernier, juste avant le roman à l'eau de rose, il y a le roman policier.