Les derniers jours de nos pères

Le premier roman de Joël DICKER traite d'un thème assez inédit , les services secrets britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale. J'ai eu du mal à rentrer dans la lecture, il a fallu que j'insiste et que j'atteigne la deux centième page avant d'être captivée par l'intrigue et les personnages. Mais, il est vrai que je n'aime pas les romans traitant de la guerre. Pour les amateurs du genre, je vous le conseille.

Pioché par Fuyating pour la première pioche dans ma PAL de 11/2018, ce livre raconte la vie de camarades de la SOE durant la seconde Guerre Mondiale.
Je m'attendais à plus de détails concernant la guerre en France, en Angleterre, en Allemagne et même en Amérique mais l'histoire porte essentiellement sur les relations qu'ils entretiennent ensemble avec leurs caractères si différents.
J'ai eu l'impression pas très agréable d'être très prise dans l'histoire puis plus du tout et cela tout au long du livre. Encore une fois, trop de longueurs qui m'ont perdues. Tellement dommage car sans ça, il aurait pu être carrément mieux.

On se laisse emporter par les personnages et cette histoire.
Moins bien cependant que La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, mais cela reste un livre agréable et intéressant.

Ayant beaucoup aimé ces 2 livres suivants, je me suis mis à lire celui-ci avec beaucoup d'enthousiasme. Mais ce dernier est vite retombé.
J'ai eu du mal, je m'attendais vraiment à un livre qui fasse mal et qui soit très dramatique, et ce depuis le début. le début justement, est difficile au démarrage. Leurs entraînements ont l'air de durer une éternité... on se dit, bon ok, après il va surement y avoir de l'action et un drame tragique avec la guerre, mais non le drame arrive beaucoup trop loin dans le livre. On dirait même que cette guerre, qui a pourtant l'air difficile, est trop facile... enfin voilà je m'attendais à plus de drame et un livre beaucoup plus rongé par la guerre. Ceci dit, j'ai d'habord lu l'affaire Québert et le livre des Baltimore donc je supose qu'en ayant lu ces deux avant, j'ai mis la barre plus haute et j'ai eu du mal à vraiment rentrer dans l'histoire.

En deçà des aventures de Marcus Goldman, ce roman peine à démarrer et son écriture est un peu trop simpliste. Il y a plusieurs passages assez mielleux, voire mièvres. Il faut juste reprendre le contexte de ce livre, qui n'a été publié que du fait du succès de "Harry Québert" bien qu'il ait été écrit avant. En ça, il est prometteur, notamment au niveau de l'intrigue où l'on reconnaît bien le style excellent de Joël Dicker, avec cette capacité à mettre en connexion les personnages.
Ni passionnant, ni mauvais, ce roman se lit très bien et prend forme à partir de la seconde partie.

Dans Les Derniers Jours de nos pères, il y a des rêveurs, des amis, des amoureux, des jaloux, des repentis, des téméraires, des innocents, des coupables, des confiants, des désespérés, des blessés, des pères, des fils ... des hommes. Ou plutôt devrais-je dire des Hommes, l'auteur, Joël Dicker, ne cessant de jouer tout au long de ce roman sur l'ajout ou l'omission d'une majuscule à ce mot. Coquetterie d'écrivain ? Je ne peux m'empêcher de me poser la question, car le coquin m'a déjà fait le coup dans le Livre des Baltimore (j'avoue que je n'ai pas lu ses livres dans leur ordre de parution), axé autour d'un événement, le Drame.

Honneur aux majuscules, donc.

Honneur également au ressort apparemment cher à Joël Dicker, et qui structure l'ensemble de ses intrigues : un mauvais choix, qui semble sur le coup insignifiant mais qui se révèle lourd de conséquences tant pour le décideur que pour son entourage. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé aussi efficace et aussi finement employé que dans les best-sellers La Vérité sur l'affaire Harry Quebert et le Livre des Baltimore. de plus, le démarrage est assez lent ; seul le dernier tiers du livre m'a tenue en haleine.

Ajoutons à cela un lien père-fils - fil rouge de ce roman - un peu trop simple à mon goût, manquant de nuances et de crédibilité.

Le contexte de l'histoire reste intéressant et constitue le véritable point fort du roman : on suit l'intégration d'une poignée de volontaires venus de toute l'Europe au sein des services secrets britanniques au début des années 40.

En conclusion, une lecture sympathique mais pas bouleversifiante ...
Lien : https://chezlaurette.wixsite..

Dans un contexte de 2ème guerre mondiale, Paul-Emile (Pal de son "nom de guerre") rejoint l'armée anglaise et est sélectionnée pour faire partie des services secrets. Il y rencontre des compagnons qui deviendront pour lui une vraie famille. Mais pour suivre cette route, il a dû laisser derrière lui son père auquel il est tellement attaché qu'il en perdra le sens des priorités. Un livre plutôt intéressant malgré une première moitié un peu laborieuse ...

Les derniers jours de nos pères

Ainsi donc Joël Dicker avait écrit deux ans avant Harry Quebert, ce livre où l'on « s'enlace » beaucoup (une bonne centaine de fois au moins) Et de ses enlacements on s'en lasse (Le calembour est de l'auteur).

Qu'en est-il donc? Une vingtaine de jeunes gens (dont une jeune femme) s'engagent au début de la seconde guerre mondiale pour un entrainement dans les services secrets britanniques (SOE), puis au bout de quelques mois de sélection sévère, onze sont envoyés sur le terrain. Sabotages, espionnage, opérations commando en tous genres se succèdent entre deux enlacements.

PAL (pour Paul Emile) est un héros amoureux de la jeune femme Laura et il voue également à son père un respect et un amour incommensurables.

Au moment crucial du choix que décidera-t-il pour le dernier jour de son (nos) père, tout est là. Qui enlacer finalement ?

Un brin gnangnan, ce livre long et d'une linéarité laborieuse (66 chapitres pour430 pages) ne nous apprend pas grand-chose, ni sur la guerre, ni sur l'histoire (pas question ici de Shoah ou de camps de concentration) contrairement à ce prétend l'éditeur et, pour le brillant et retors auteur Harry Quebert, l'intrigue, et le dénouement sont bien fades.

Pétris de bons sentiments les personnages sont pour la plupart des anges qui récitent des poèmes et des prières affligeants de niaiserie.

Qu'est-il arrivé à Joël Dicker, c'est bien la question que je me posais en refermant « la vérité sur… » et je n'ai pas ici de réponse. Un sentiment de creux et de démarrage en seconde bien loin de l'éclat fragile d'une première oeuvre pour ce jeune Suisse au sourire séduisant.

Premier livre de Dicker. Très différent de sa série Marcus Baltimore. Une histoire sous trame de guerre mondiale. Personnages très attachants. Un très beau roman.

Ce roman est construit autour du SOE ( Special Operations Executive) , le service secret chargé de préparer des attentats et d'aider à la construction de la Résistance en France et dans les pays occupés par l' Allemagne nazie . On suit un groupe de Français depuis leur formation en 1940 jusqu'aux années qui suivent la fin de la guerre . Bien pensé, ben écrit mais loin de l'effet produit par La vérité sur l'affaire Harry Quebert .