C'est un conte que
Joël Dicker nous présente dans
Les Derniers Jours de nos pères. Avec un style presque enfantin il nous plonge en pleine seconde guerre mondiale. Alors que les bombardements font rages, des hommes et des femmes de tous âges et de toute horizon, convergent vers l'Angleterre, avec pour objectif ; être formés comme agent secret au sein de la Special Operations Executive (SOE). le but, former des résistants ultra-opérationnels.
On rencontre au sein de la branche française du SEO, tout un tas de personnage, comme la Belle Laura, Faron le brutal, Gros aussi gentil qu'il est gourmand, mais aussi Stanislas, Cul-Cul et bien sûr Paul-Emile, notre héros, surnommé Pal par ses nouveaux compagnons. Abandonnant son père à Paris et malgré l'amour qu'il lui porte, il décide de s'engager sans savoir où cela allait le mener.
Au départ, je suis déçue, car c'était à mille lieux de ce que j'avais imaginé. A la place d'un roman sombre, relatant les atrocités de la guerre, je découvre un roman lumineux où l'amitié et l'amour règnent, avec une mélancolie qui nous accompagne jusqu'à la dernière page.
Toutefois,
Joël Dicker m'a surprise, là où je commençais à vraiment m'ennuyer, voilà que l'histoire se corse et que les événements s'enchaînent de façon inexorable. Moi qui voulait, un peu plus de réalisme, j'ai été servie. Je me suis mise à espérer retourner aux 100 premiers pages, afin de retrouver cet univers que je qualifiais d'enfantin.