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3,93

sur 2451 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Curieuse du premier roman d'un auteur encensé par l'Académie et les Lycéens avec son Affaire Quebert, j'ai du m'accrocher et finir par lâcher à la moitié du livre, m'ennuyant ferme dans cette histoire plutôt convenue d'hommes engagés dans les services secrets britanniques.

C'est un livre de plus sur la seconde guerre mondiale et les filières de résistants et de contre espionnage sur le terrain: conditions rudes de l'apprentissage des jeunes bleus, amitiés et solidarité, émois amoureux, danger des missions de renseignements et sabotages...
J'ai l'impression d'avoir lu ou vu cela maintes fois.

Et surtout, j'ai été gênée dès les premières pages par un style ressenti comme grandiloquent et ampoulé. La première partie, très descriptive de la formation militaire, est faussée par ce ton désuet et larmoyant, dans les réactions et relations des hommes qui y perdent en charisme et crédibilité.

Que dire des quelques lourdeurs un peu niaises comme "le saint des saints" pour designer une chambre de fille, ou" les stagiaires trempés jusqu'au plus profond de leur chair".( Ils sont trempés, c'est bon, on a compris; après tout, ils sont en Angleterre...).

Je reconnais qu'en abandonnant, je me détourne de l'essentiel du propos, ce devoir de mémoire pour une période aux engagements humains hors normes. Mais la forme littéraire a nui au fond qui est pourtant fort bien documenté.
Ce n'était sans doute pas le bon moment pour cette lecture, qui heureusement trouve son public.
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Je n'ai pas aimé du tout. Je me demande encore pourquoi je suis allée jusqu'au bout, peut être pour le personnage de Gros, qui à mon sens est le seul intéressant, attachant.
Ce roman n'est pas seulement bourré de clichés mais en plus j'y ai même relevé des erreurs.
Ainsi, je ne peux accepter "C'était un bel été. C'était août. Il faisait chaud. Les rues de Paris baignaient de soleil, charriaient des passants de bonne humeur dans leurs vêtements légers"(page 206 édition de poche)... Il s'agit de l'été 1941. C'est vrai à Paris, l'été est léger.... le père fait à manger tous les jours pour le retour du fils prodige puis pour celui qu'il prend pour un Anglais. "l'appartement sentait bon le rôti" page 357... Pour un petit fonctionnaire, se payer du rôti en 44, chaque jour. Et oui m'sieur, dame.
Et le pompon : "Gros vivait désormais dans un petit immeuble, tout proche de la mer, dans une petite ville du nord-est de la France" page 339. La mer dans le Nord-est ???? J'y vis depuis toujours et je ne l'ai jamais vue...
C'est affligeant.
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Beaucoup de louanges déjà écrites sur ce roman de Joël Dicker et j'avoue être un peu étonné, car je n'ai pas l'impression d'avoir lu un livre extraordinaire, loin s'en faut. Un début de lecture difficile, plus facile sans doute après 150 pages...
J'admets que ce fut l'histoire du SOE (Spécial Operations Executive) qui surtout m'intéressait à l'origine et, même si l'auteur s'est évidemment documenté, ce n'est pas ici où le lecteur apprendra beaucoup. le 4e de couverture est d'ailleurs un peu beaucoup trompeur, car il m'a fait croire le contraire.
Donc un simple roman, mais c'est là où le bât blesse, un scénario un peu... disons bof-bof... et cousu de fil blanc. le pic, c'est le père neu-neu qui attend son fils disparu à Londres (Ah ! non à Genève). Peu intéressant, lassant même, moyennement crédible dans l'attitude, mais vecteur du drame (on le sent venir dès les premières pages) pour tous les acteurs du livre. Les pensées intérieures des nombreux personnages sont très clichées. Une fin qui se veut larmoyante, mais pas sûr qu'elle soit réellement réussie.
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J'avais adoré La vérité sur l'affaire Harry Quebert même s'il était lent au départ, ici malheureusement je n'ai jamais réussi à accrocher. le sujet y est pour beaucoup je pense, la guerre m'attire moins pour un roman à enquête qu'un scandale.
La construction est très similaire également et j'ai souvent eu l'impression de relire son autre roman, ce qui ne me dérange pas forcément vu que cela fait 2 ans depuis la lecture de son fameux livre mais comme l'auteur a tendance à écrire des pavés ça devient vite lourd. Bonne nouvelle les chapitres courts permettent de rapidement flotter entre les divers rebondissements.

Je ne sais plus où j'avais lu ça mais quelqu'un disait sur ce bouquin qu'en réalité, l'intrigue ne démarrait jamais vraiment et donc ne se terminait pas non plus, c'est exactement le sentiment que j'ai depuis que je l'ai fini. On est lâché en plein milieu de la guerre, on suit un groupe de personnages qui ne sont pas vraiment développé, ils agissent comme des marionnettes et non pas comme des personnes. le manque de profondeur se fait également ressentir, selon moi, sur toute l'intrigue, bref c'est un gros non pour cette lecture.

Pour finir, c'est lisible, sans trop de problème. Est-ce un mauvais roman ? Non mais ce n'en est pas un bon ni le meilleur de Joël Dicker.
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Je n'ai jamais vraiment accroché avec l'écriture de Joël Dicker. Mais j'avais entendu que son premier roman était différent (c'est vrai) et meilleur (c'est moins sûr).
Le meilleur passage est la discussion entre Pal et Doff pages 148 à 151. le reste du roman n'a que peu d'intérêt, malgré une quatrième partie qui pose la question du retour à la vie civile (mais répond à côté). Pour moi, la multiplication des points de vue est mal maîtrisée et empêche complètement l'empathie.
Comme dans tous les romans de Joël Dicker que j'ai pu lire, il y a ici un vrai problème de rythme : la formation des agents du SOE est détaillée à n'en plus finir et les missions (l'action !) sont expédiées. le peu qui en est raconté l'est en "flash back", alors que l'on en connaît déjà l'issue.
Même quand il met en danger Pal, son héros, susceptible de se faire arrêter en plein Paris, Joël Dicker ne parvient pas à insuffler de la tension.
Je n'ai rien contre les romans qui prennent leur temps, mais au vu du sujet je m'attendais à être happée par un récit palpitant. Alors que cette époque est passionnante et source de romans et témoignages extraordinaires, je suis déçue par cette lecture, d'autant que les approximations sont légions (comme ce père qui attend son fils et prépare un rôti tous les midis... en plein rationnement).
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Une intrigue qui met un temps fou à s'installer et puis, miracle, le récit prend enfin vie et l'on se surprend à apprécier ces personnages attachants. Juste une petite ébauche de ce que sera "La vérité sur l'affaire Harry Québert". Une demie réussite donc !
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Qu'est ce que je me suis ennuyée la première partie de ce livre. Au milieu commence l'histoire mais qu'on a vu arriver depuis longtemps. Après c'est mieux mais assez convenu. Incroyable que c'est le même auteur qui a écrit L'affaire Harry Quebert
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Lu dans le cadre du challenge Week-end à 1000 de Juillet.

Je n'ai tout simplement pas réussi à rentrer dans l'histoire. Je crois que le mode de narration ne m'a pas convenu avec ces passages beaucoup trop longs et ennuyeux !

Rajoutez à cela des personnages pas très intéressants et des scènes un peu trop prévisibles pour ce style de roman.

J'ai trouvé que la plume de l'auteur avait un peu trop forcé les traits de ses personnages et qu'elle manquait de fluidité.

Vous l'aurez compris je ne recommanderais pas ce livre. Si vous aimez les livres sur la deuxième guerre mondiale et que vous n'avez pas peur des histoires un peu romancées préférez "Le réseau Corneille" !
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Ce livre est plus pour les Adolescents.
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Bien mais le début est trop long. Sur le même thème j'ai préféré "La vie aux aguets" de Boyd
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