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Halo tome 2 sur 5

Fabrice Joly (Traducteur)
EAN : 9782265078093
444 pages
Fleuve Editions (04/10/2004)
3.77/5   54 notes
Résumé :
La guerre entre humains et Covenants, un combat à mort pour la survie de l'humanité, atteint son point culminant sur le monde mystérieux de Halo. Mais la puissante armée extraterrestre n'est pas le seul péril embusqué sur cette planète... Alors que le monde-forteresse de Reach et ses courageux défenseurs disparaissent sous le feu des bombardements ennemis, un unique croiseur échappe au carnage, avec à son bord les derniers survivants humains - le Capitaine Keyes, qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Pour ce tome 2 intitulé "Les Floods" (plus spoiler tu meurs) j'aurais pu me prêter au jeu de l'action non-stop et apprécier le page-turner plus bourrin tu meurs… Oui mais non les améliorations par rapport au tome 1 sont contrebalancées par des lacunes plus ou moins chiantes…
Grosso modo le Pillar of Autumn poursuivi par les Covenants se crash sur un anneau-monde construit par l'espèce éteinte des Forunners, et pour des raisons religieuses les aliens fondamentalistes sont obligés de traquer les survivants au sol plutôt que de les bombarder depuis l'espace.C’est donc une gigantesque partie de First Personnal Shot prenant la forme d’un survival collectif plus au moins inspiré par les événements somaliens relatés dans "La Chute du Faucon Noir" (avec le chauvinisme yankee qui va avec, bien évidemment et bien malheureusement) ! C'est de l'action, de l'action, et encore de l'action donc on oublie l'exposition d'un background bancal sinon foireux car repompé en plus d'être 100% américanisé. Mais dès la préface il y a un os dans le potage, car William C. Dietz ne fait pas le différence entre un récit et une partie, entre la narration littéraire et le gaming vidéoludique !

On a des dizaines de personnages, mais comme il ne se sont ni décrits, ni caractérisés et qu'ils n'échangent pas entre eux sinon pour balancer des blagues de beaufs on en n'a rien à carrer qu'ils vivent ou qu'ils meurent (je me demande quelles substances ont été prise par les lecteurs/lectrices parlant de personnages profonds et attachants). Il y en a quelqu'uns qui sortent quand même un peu du lot quand même comme l'Amiral Keyes, le Commandant Silva, McKay, Foehammer ou le possédé Jenkins mais cela ne va pas très loin hein… John-117 devient un Master Chief anonyme, et s'attriste 1 seconde devant le sort des Marines qui sont tous braves et courageux et jubile 1 seconde devant le sort des Covenants qui sont tous stupides et maléfiques. Il faut dire qu'on essaie de varier les points de vue en passant du côté des aliens, notamment avec le Grunt Yayap et l'Élite Zumanee à la poursuite du dernier Spartan, mais c'est des méchants de cartoon qui sont tous cons comme leurs pieds et qui passent leur temps à se tirer dans les pattes (car ils sont stupides et maléfiques évidemment, mais là où cela devient vraiment malsain pour ne pas dire dangereux c’est qu’ils sont dépeint comme Charlie, l’ennemi Vietcong !). Impossible de savoir à quoi ressemblent les différents environnements de l'anneau-monde et impossible de savoir à quoi ressemblent les architectures forunners, par contre on sait quelles armes sont utilisées, quelles munitions sont utilisées, combien de fois on a recours aux grenades à fragmentation, combien de fois on a recours aux roquettes anti-chars, et combien de fois on a rechargé les armes de poing, le fusil à pompe ou le fusil d'assaut : c'est utile dans un FPS mais c'est saoulant dans un roman ! On est dans un livre, pas dans une showroom de la National Rifle Association bordel de merde !!! le naming est plus varié donc on a un peu moins l'impression que les WASP ont colonisé l'espace (et que le KKK et les suprématistes blancs ont pris le pouvoir aux USA avant que ces derniers ne génocident le reste de la planète), et comme on passe pas mal de temps avec les soldats les exploits du super-soldat sont plus impressionnants. le fait qu'on ait une unité de temps, de lieu et d'action aurait pu permettre de nous affranchir des ellipses du tome 1 : oui mais non, on est dans un récit parallèle au premier opus de la franchise vidéoludique donc on rush un peu en se disant que tout le monde connaît des événements qui du coup sont passés sous silence… Pas mal de fois les personnages ont accès à des informations dont ils ne devraient pas avoir connaissance, mais qu'ils détiennent quand même car l'auteur omniscient lui les connaît déjà par avance : alors oui je veux bien croire que Cortana l'IA spécialisée en piratage informatique fasse de l'espionnage électronique mais à plusieurs occasion ce deus ex machina ne fonctionne pas ! Ça et le Commandant Silva qui part en croisade contre les Spartans parce qu'ils sont mort sur Reach, euh comme tout le monde en fait, et parce qu'il est connaît la manière dont ils ont été fabriqués, ce qui est top secret mais dont il au courant car il connaissait la date d'anniversaire de la femme de celui qui avait verrouillé le dossier ultrasecret (non, je n'invente et je n'exagère pas : c'est écrit tel quel dans le bouquin ^^).
On se crash sur Halo, on fonde une Base Alpha, on récupère les hommes, on récupère le matériel et on se plaint qu'on ne récupère pas assez de matos (non, sérieusement ? mdr), l'Amiral Keyes se fait enlever, on va délivrer dans le vaisseau ennemi (Tyler, Donovan et le Vaisseau Mère ^^), on veut prendre le contrôle du centre de contrôle de l'anneau-monde, mais en fait c'est un piège, mais l'auteur oubli que c'est un piège, et on libère les Floods donc on passe en mode horrifique…

En conclusion je paraphrase le camarade Witoo qui n'est sans doute pas loin de la vérité en résumant bien le « bousin » :
"Un lore très peu développé, une histoire sans surprises, sans profondeur, des personnages qui n'échangent pratiquement pas et des centaines de pages constituées de « Je sors ma grenade, je la lance, je tire, je recharge mon arme, je cours, je sors ma grenade, je la lance, je tire, AIE j'ai mal, je me planque, je recharge mon arme, je marche, je tire, même pas mal, je recul, je lance la grenade, je cours, j'en suis ou déjà ? à oui… j'avance, je tire…"
Pour ne rien gâcher c'est rempli de bullshits scientifiques, donc il faut que les auteurs yankees incultes arrêtent de donner des explications à la con : genre la power armor MOJLNIR qui possède un bouclier capable d'arrêter les armes à projectiles et les armes à énergie se retrouve surclassée par un coup de clé à écrous ? Sérieusement ??? et c'est tout le temps comme ça dès que l'auteur essaye de donner un peu de réalisme à l'ensemble ! Non je ne suis pas réfractaire à la SF militaire, c'est juste que j'ai lu trop de bonnes séries dans le genre pour me satisfaire d'un produit marketing truffé de poncifs, de répétitions et de maladresses le tout tombant de manière récurrente dans le prosaïsme ! Et aux auteurs et aux traducteurs : arrêtez de parler de « race humaine », parlez plutôt d'« humanité » sinon vous allez relancer ces conneries de racialisme donc cous allez dérouler le tapis rouge au racisme...


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La satisfaction que l'on a à évoluer dans cet univers va bien au-delà du jeu qui sert de cadre .
C'est un style assez redoutable , très immersif que découvre le lecteur , un rythme très soutenu de campagnes militaires au sol et dans l'espace .

Il n'aurait pas fallu grand-chose pour qu'ils dépassent le cadre très particulier induit par le statut de novélisation de jeux vidéo qui est le leur .
Dans ce type d'ouvrages , la novélisation dans le cadre de franchise , le cadre empêche souvent de trop développer la densité des personnages , car ils ne doivent ni diverger , ni trop extrapoler ceux des jeux, qui leur servent de socles. Même l'action , d'ailleurs , est contingente de ces mêmes contraintes .

Cependant , dans certains cas les descriptions de l'univers , le rythme , les dialogues ( même sommaires ) , le sens scénique éventuel d'un auteur , peuvent concourir à bâtir des visualisations tellement puissantes , qu'elles impactent sérieusement le lecteur .
Ce contexte , d'univers puissamment animé génère aussi indirectement de la densité , pour des personnages , qui ne seraient pas autrement , suffisamment denses si on s'en tenait aux standards et aux exigences de ceux qui élaborent les règles cadre de ces franchises .

Ici , les personnages sont assez bien dessinés et ils s'avèrent redoutablement fonctionnels , mais , principalement : seulement fonctionnel .
Cependant l'environnement est si solide dans les trois romans de cette trilogie , que le lecteur acquière quasiment un statut de témoin . C'est un peu comme dans un documentaire audiovisuel , où les personnages sont tels quels , pas travaillés ( d'un point de vu figuratif ) , mais pourtant ils vous heurtent , tellement ils sont le reflets et presque le théorème de leur environnement ....

Quand l'environnement est à cent à l'heure et qu'il est dramatique , l'impact est à la mesure de l'intensité . Les personnages des romans de ce « cycle « sont légèrement trop sommaires pour que l'identification puisse fonctionner à plein et pourtant le lecteur les accompagne , balloté aux grés des secousses violentes et des jets de plasma ....

L'univers des Halo est assez riche et les détails sont soignés , cohérents et profonds .
Assez pour que l'on s'aventure dans l'espace sans retenues en compagnie de ces fantassins , à qui il ne manque finalement pas grand-chose , pour être dignes de ceux de Étoiles Garde à vous ! (Starship Troopers) ou encore à ceux de la Guerre Eternelle .

C'est un excellent moment garantie et le récit n'est pas une version pauvre du jeu .
Le texte génère des visualisations puissantes .
Un vrai plaisir de lecture pour les amateurs de SF militaire , de quoi chavirer , vraiment ....

Ca à l'air un peu gros , très basique , lourd , mais à mon humble avis et sur la base de ce que j'en sais intimement , les types de problématiques qui sont instrumentalisées dans ces trois Halo , sont rarement aussi mignonnes , figuratives et ciselées qu'un bonzaï de bambou en automne , quand on les regarde par le trou de la serrure ....
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Dur, dur cette lecture. Je n'ai, à l'évidence, pas eu le même ressenti que Fnitter et Finitysend qui encensent ce deuxième tome de Halo dans leur critique.
Pourtant j'ai adoré le premier tome écrit par Eric Nylund, un petit bijou du genre mais pour ce deuxième tome, je me suis lassé à la moitié du livre. Je me suis même retrouvé en « lecture automatique » entrain de penser à autre chose à certains moments, d'ailleurs sans aucune conséquence puisque le livre est une succession de combats qui ne changent strictement rien à la situation et aux enjeux.
Shoot them up est le bon terme, il n'y a en fait pratiquement que cela dans le contenu du livre. Dès le début le Spartan 117 part à l'assaut des packs de Covenants et de Floods et c'est comme ça tout le long du livre. Finalement il court d'un endroit à l'autre, tout seul dans son coin, en tuant pack sur pack et on est en pleine partie sur Xbox. Un lore très peu développé, une histoire sans surprises, sans profondeur, des personnages qui n'échangent pratiquement pas et des centaines de pages constituées de « Je sorts ma grenade, je la lance, je tire, je recharge mon arme, je cours, je sorts ma grenade, je la lance, je tire, AIE j'ai mal, je me planque, je recharge mon arme, je marche, je tire, même pas mal, je recul, je lance la grenade, je cours, j'en suis ou déjà ? à oui… j'avance, je tire….. Tout cela très facilement. Les méchants sont cons du début à la fin et n'apprennent pas de leur erreurs, les gentils meurent ou vivent dans la plus grande indifférence générale.

Bref, rien de plus qu'une partie sur Xbox par écrit.
Je me réjouis de retrouver Eric Nylund à l'écriture pour le tome 3 qui je l'espère sera du niveau du tome 1, avec une vrai histoire.
Le seul point positif et drôle dans ce livre est lié aux deux Covenants, Zuka Mamenjee, un Elite et le pauvre Grunt Yayap qui se retrouve obligé d'aider l'Elite qui n'a que pour seul but que de tuer le Spartan. Comme ils sont assez bêtes, les situations sont plutôt drôles.
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Jubilatoire.
444 pages d'une monumentale "baston". Il n'y a pas d'autres mots.

Des centaines, que dis-je, de milliers de cadavres, déchiquetés, éventrés, tranchés, eviscérés au fusil d'assaut, au fusil à pompe, à la roquette, à l'arme de poing au fusil plasma ect..
Des flots, des océans, d'hémoglobine tant humain qu'alien.

Une nouvelle race d'extra-terrestre : Les floods, dont vous avez les images sur la couverture, avec leur terrifiant pouvoir que vous découvrirez.
Des covenants qui "s'humanisent". Ils ne sont plus de simples cibles, objets à détruire, mais ils ont des noms, une histoire.

Des helljumpers (désignés dans le premier tome par "para de l'enfer") qui passent de simples figurants dans le tome 1 à une unité d'élite et combattante.
Et toujours, l'adjudant : super soldat qui à lui seul fera plus de mort que tous les helljumpers réunis.

Scénario très "jeu vidéo" "shoot them up" qui pourra décevoir certains lecteurs et ravir d'autres.
Un style simple, très guerrier, qui accroche le lecteur.

Fan du jeu ou simple amateur de sf militaire, lisez sans crainte....
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Joueuse de la saga Halo grâce à mon conjoint, j'ai eu envie de creuser l'univers en lisant la série éditée chez Fleuve Noir. le premier opus m'avait permis de découvrir le passé de John, alias Spartan 117, ainsi que ses anciens camarades. J'avais trouvé l'ambiance immersive et les scènes d'action bien décrites. Hélas, ce ne fut pas le cas avec « Les Floods »… Est-ce à cause du changement d'auteur ou à un problème de traduction ? Est-ce dû au fait que l'on reprenne complètement le scénario du jeu ? Je l'ignore, mais une chose est sûre : cette suite est largement en dessous de son prédécesseur, en raison des longueurs, des protagonistes dont la personnalité n'est pas assez creusée et des actions répétitives. Cela fonctionne largement mieux lorsque l'on a une manette entre les doigts et que l'on s'amuse en écran partagé avec son chéri ou un ami… On vit beaucoup plus les combats que ceux qui sont mis par écrit dans le livre… Dans le roman, on n'en peut plus après quatre ou cinq batailles… Hélas, il y en aura une vingtaine ou trentaine de décrites, et souvent de la même manière… Cela donne une impression de lourdeur, si bien que l'on en vient même à sauter les scènes d'action pour éviter de s'ennuyer…

La narration est omnisciente, puisqu'on ne suit pas uniquement John, mais tout un panel de personnages, que ce soient les Humains ou les extra-terrestres ! Ainsi, on va découvrir les pensées et les stratégies ridicules des Covenants (comme ‘Zamamee qui cherche à tuer 117 ou le Grunt Yapyap) et des êtres humains (Keyes, McKay, Silva, etc.). Cela permet d'avoir une bonne vision d'ensemble sur ce qu'il se passe, même si on regrettera le fait que cette dizaine d'individus n'a pas de caractère ou n'est pas vraiment décrite… Il n'est donc pas facile de s'attacher à eux. Une fois encore, la guerre entre les Hommes et les aliens est au coeur du récit. Stratégies militaires, escarmouches, interrogatoires et avancée en territoire ennemi vous attendent ! À cela, s'ajoutent les Floods, des créatures redoutables qui n'ont pas de camp et qui, à la manière d'un virus zombie, va modifier le comportement de leurs hôtes pour en faire des marionnettes. Les scènes avec ces monstres m'ont plu, car elles m'ont rappelé des moments de jeu (et de panique). En ce qui concerne le scénario, il suit complètement le jeu vidéo, si bien que je n'ai pas eu de surprise, mais je suppose que ce sera le cas pour les non-initiés.

En soit, le livre n'est pas totalement mauvais cependant, il souffre de nombreux défauts, à commencer par la narration linéaire, les longueurs et les répétitions… Rien ne vaut une partie en binôme sur la vieille Xbox !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
En fait, pensa Silva, en observant ses soldats arriver de toutes les directions, la seule chose qui nous manque est un parc de véhicules et une division de chars. Mais ils obtiendraient ces atouts supplémentaires, oui,ils les obtiendraient, peu de temps après que la butte soit arrachée des mains ennemies. En attendant, les Helljumpers emploieraient les écrase-sol qu'ils utilisaient depuis toujours: leurs pieds.
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« Fais-toi un ami de ton environnement. » C’était ce que l’Adjudant-chef Mendez lui avait dit de nombreuses années auparavant ; et son conseil l’avait bien servi. En écoutant le bruit constant de la pluie, en sentant l’air chaud et humide qui filtrait à travers les ouvertures nasales de son casque et en observant les formes qui étaient caractéristiques du marécage, le Spartan saurait ce qui était étranger en ce lieu et ce qui ne l’était pas. Et cela pourrait bien faire la différence entre le vie et la mort.
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Même les Covenants semblaient craindre les Spartans.
Mais ils avaient aujourd'hui tous disparus, sauf un, sacrifiés pour protéger la race humaine des Covenants et du risque bien réel de son extinction. Sam regarda le soldat qui se trouvait là avec un regard mêlé de respect et de crainte.
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Si l'équipe de sauvetage parvenait effectivement à pénétrer dans un vaisseau Covenant et à libérer un prisonnier avec succès, la présence humaine sur Halo passerait d'une simple tentative pour survivre à un mouvement de résistance à part entière.
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Les bons commandants devaient aimer leurs hommes, et pourtant ne pas rechigner à ordonner leur mort si cela était nécessaire. C’était l’aspect du commandement que Silva détestait le plus.
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