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EAN : 9791028121280
416 pages
Bragelonne (10/04/2024)
3.4/5   20 notes
Résumé :
Le choc de deux mondes : entre les deux ne restent que des miettes après la collision.

Tous les ans, l'Appologium réunit les meilleurs guerriers et guerrières de tout le continent pour rejouer sans fin l'affrontement des deux colosses : Mantris, la cité ultratechnologique et Arkhante, le royaume des 7 magies. Mais dans le bruit qui fait rage, Solis, la jeune Malkah Arkhante, et l'Ordonnateur, le représentant des citacs mantri, entendront-ils le vérita... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Un monde, l'Artellium. Deux civilisations on ne peut plus opposées. D'un côté, il y a Arkhante, un univers qui se base sur la magie, une magie sur le déclin car reposant sur le pranah, indispensable à tout sortilège. de l'autre, Mantris, où les technologies les plus folles et une IA démentielle permettent d'augmenter les êtres « humains ». Tout petit problème : pour que cette civilisation puisse subsister, elle doit se délivrer de sa dépendance à une roche qui leur fournit l'indispensable énergie, le trisel. Or, du trisel, ils n'en ont presque plus. Cependant, une source abondante se trouve dans le Rift à portée de main. Problème, le gisement est adossé à la limite avec Arkhante, et les habitants de cette civilisation détestent qu'on martyrise la terre, qu'on y pratique des entailles, tout cela pour gaspiller l'énergie en inventions qu'ils jugent inutiles et débiles.
Après un conflit ô combien destructeur, les deux civilisations ont opté pour un affrontement moins sanguinolant, dans une atmosphère de guerre froide, où il suffirait de peu pour qu'une vraie conflagration sans merci reprenne pour de bon.
Le principe ? Chaque civilisation envoie sept champions, des gladiateurs en somme, s'affronter dans une arène située en territoire neutre : le Rift ! « Mais qu'est-ce que le Rift ? », vous demandez-vous. Pour résumer, un endroit désertique, malsain, où vous n'aimeriez surtout pas vivre. Enfin, quand je dis « vivre », vous me comprenez, n'est-ce pas ? « Mais pourquoi ce lieu est-il aussi malsain ? », m'interrogez-vous, bande de petits curieux insatiables ! Eh bien, je vais vous répondre. le Rift, suite à la guerre qui a opposé les deux civilisations, a été vibradié. Vous comprenez bien que toute vie y a été rendue impossible… Eh bien, non ! Pas tant que ça ! Là vivent des laissés pour compte, complètement négligés par les deux superpuissances. Ces individus sans aucun intérêt ne disposent ni de pouvoirs magiques ni de brillantes technologies, des moins que rien, vous dis-je !
Mais je m'éloigne du sujet. Si chaque civilisation, digne de ce nom, envoie sept combattants, sept glasiateurs, vous vous attendez à ce qu'ils s'affrontent, Arkhantes contre Mantre (nom invariable désignant un habitant de Mantris) ? Ah, comme c'est regrettable que vous n'ayez point l'esprit aussi tortueux que les inventeurs de ce jeu mortel, suivi par tous les habitants des deux camps, et objet de nombreux paris ! En fait, chaque Arkhante est relié par une sorte de chaîne/fouet magique/technologique à un Mantre. Ils forment équipe afin d'éliminer les autres binômes. A la fin, le lien, ou la chaîne si vous préférez, se brise et ils doivent s'éliminer l'un l'autre car il ne saurait y avoir plus d'un vainqueur. Il apporte ainsi la victoire à son camp qui est en droit de demander une faveur au perdant.
Tout est prêt. le coup d'envoi est lancé… Mais se pourrait-il qu'un grain de sable (du Rift) vienne gripper la belle machinerie imaginée par les deux puissances ?

Critique :

Attention, il vous faudra une bonne dose de courage en début de lecture tant il y a une profusion de mots inventés par les auteurs. Heureusement, il y a, en fin d'ouvrage, un lexique indispensable pour comprendre ce jargon. Personnellement, je n'aime pas ce principe qui consiste à créer totalement un univers en lui appliquant un vocabulaire très spécifique pour tout et pour rien, cela fait perdre un temps de lecture et peut décourager des personnes peu habituées à ces genres littéraires.
Passé ce cap, et une fois familiarisés avec ce jargon, vous voilà plongés dans deux mondes ô combien opposés, au point que vous ne savez plus à quel saint vous vouer : fantasy ou science-fiction ?
Les deux, mon capitaine ! Ceux qui aiment la magie pure vont tiquer avec l'intervention perpétuelle de la high-tech très teintée d'IA. Ceux qui détestent la fantasy verseront bien des larmes de métal en constatant l'omniprésence de la magie.
Quant aux autres, ils profiteront d'un récit palpitant où la diplomatie, les coups tordus, les combats, les complots se succèdent à un rythme effréné. « Et l'amour ? », me demandent les indécrottables amateurs de romance. Eh bien… Heu…
Ce roman rappellera à d'aucuns l'excellente série Hunger Games à cause des combats dans l'arène, mais là s'arrête la comparaison. D'ailleurs, on a ici affaire à des combats plus proches de ceux des jeux du cirque romain que de l'univers plein d'illusions de Panem.
Le récit est d'autant plus captivant que le lecteur passe de l'esprit d'un personnage à l'autre et se trouve confronté à des points de vue d'autant plus intéressants que les paroles des interlocuteurs dissimulent leurs vraies pensées et les préoccupations qui les tracassent le plus. Loin d'être manichéen, ce récit révèle la complexité des personnages principaux qui poursuivent souvent des objectifs nobles, dans l'intérêt exclusif de leurs peuples, sans oublier les ambitions personnelles. Cette complexité de sentiments est-elle due au fait que c'est un ouvrage collectif auquel six auteurs ont pris part ?
Bon, ben, à quand la suite ?

Merci aux éditions Bragelonne et à Babelio pour cette « Masse critique spéciale » qui m'a permis de jouir de ce 1er tome qui semble annoncer une série très prometteuse.
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Cross the Ages, l'ovni livresque des éditions Bragelonne qui fait mouche !

Arnaud Dollen et les cinq autres auteurs qui l'accompagnent nous immergent dans un monde où Science-Fiction et Fantasy cohabitent avec brio, deux genres aux codes strictes qui pourtant s'épousent à merveille. Deux genres qui accueillent le lecteur dès la couverture, un magnifique travail d'illustration de Johann Papayou Blais.

Je ne suis pas férue de SF, tout du moins j'ai toujours eu quelques difficultés à me fondre au coeur des univers créés par les auteurs du genre, et pourtant, tout ou presque m'a semblé fluide dans Cross the Ages.

Le monde, l'Artellium, est divisé en trois civilisations : les Mantris (côté SF), les Arkhantes (côté fantasy) et les Riftiens (un mix des deux ?). Chaque partie se trouve au coeur d'une guerre froide que la moindre étincelle peut transformer en incendie ravageur. Pour entretenir un semblant de "justice" et apaiser les esprits en quête de vengeance, des jeux sont annuellement organisés : un combat, l'aballition, où l'alliance des deux principales civilisations menera paradoxalement à la perte de l'une ou de l'autre partie (les Riftiens étant historiquement interdits de jeu). Ce combat fera éclore un personnage clé qui changera la destiné de l'Artellium, sclérosé par des complots et affaibli par une nature en perte de vitesse qui menace la magie des Arkhantes et les ressources des Mantris.

J'avoue avoir une préférence pour la civilisation Arkhante, pour sa culture et sa magie même si les Mantris, ce peuple ultra-connecté et extrêmement doué en terme de robotique, n'est pas en reste. J'apprécie l'organisation royale des Arkhantes et leur magie, ces sept puissances qui leur donnent un avantage certain depuis des siècles : l'arkhome (ou magie) de l'Air, de la Terre, du Feu, de l'Eau, de l'Ombre et de la Lumière. Chacune de ces puissances est décrite de façon subtile par les auteurs : dès que l'un des Primus (les maîtres des mages) apparaît au coeur de l'histoire, le vocabulaire revêt les apparats qui les concerne (par exemple pour l'Eau, les adjectifs et verbes sont choisis en conséquence), rendant le lecteur complice des émotions et ressentis des personnages.

J'ai vraiment été sensible à la choralité du récit qui propose ainsi différents points de vue et à l'ensemble de ses plumes qui se sont unis pour donner une écriture de qualité qui use sans vraiment abuser de métaphores et comparaisons (procédés stylistiques qui sème la graine de l'imaginaire en nous). Ce premier tome (sur sept) comporte pas mal de descriptions, certains pourront accuser quelques longueurs, mais c'est idéal pour poser les bases des futurs tomes (un par an, l'attente va être longue). C'est un roman qui, au-delà de nous raconter une histoire fictive et post-apocalyptique, met également l'humain au pied du mur de ses capacités : quelles sont les limites à la création ? quelles sont les limites du "toujours plus" pour rendre l'Homme plus fort ? jusqu'où la liberté d'entreprendre peut-elle aller sans empiéter sur les libertés d'autrui ?

Les personnages sont nombreux, les principaux reviennent régulièrement tandis que d'autres apparaissent et disparaissent aussitôt, non sans laisser une trace importante dans le déroulé du récit. Une richesse "protagonistique" qui donne de la matière au roman, même si cela a pu me perdre par moment (surtout au début). Si je ne devais retenir qu'un personnage, je dirais que j'ai été sensible à Solis, cette reine si humaine qui évolue au sein d'un environnement où justement l'humain à chuter de plusieurs mètres dans la chaîne des valeurs. Sa puissance et son esprit font mouche. J'ai également un petit crush pour l'Ordonnateur, un personnage énigmatique qui promet pas mal de rebondissements (je trouve d'ailleurs qu'il est un peu le reflet masculin de Solis). En revanche, malgré sa position, Aurèle m'a un peu agacé... (comprendront qui liront :D )

En somme, à la lecture des premières pages, je n'imaginais pas que "Cross the Ages" serait un coup de foudre, la première phrase un brin alambiquée m'ayant fait penser que le roman risquait d'être complexe. Mais plus j'avançais dans ma lecture, plus je me fondais dans l'environnement et m'attachais aux personnages. Un véritable film qui s'est imprimé dans ma rétine et qui offrera je l'espère une belle saga littéraire (d'ailleurs, je me suis penchée sur le jeu de cartes Cross the Ages histoire que l'attente du prochain tome soit moins rude :p).
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La rune et le code : d'abord merci à Babelio de m'avoir sélectionné pour ce masse critique privilège. Mais j'aurais dû gratter un peu plus avant d'envoyer ma candidature. Déjà le roman est édité par Bragelonne qui édite de plus en plus de livres écrits par des auteurs de piètre qualité (je parle bien entendu des auteurs francophones). Où plutôt on va dire que la maison d'édition formate ses auteurs à écrire des romans sans âmes. Certes la couverture est superbe et la présentation nous laisse admiratifs. Mais c'est sans doute la seule qualité du roman. C'est un peu comme acheté une voiture sans moteur ou une boite de chocolat sans chocolat à l'intérieur, n'est-ce pas Forrest Gump ? Je voulais voir si avec les années le côté produit formaté (à la sauce Disney) avait changé. Forcé de constater que non. Il faut vraiment être décérébré pour trouver des qualités à ce roman.

Donc apparemment ce roman est une adaptation d'un jeu vidéo dont je n'ai entendu parler ni de Ève ni de Adam. Généralement les adaptations de jeu vidéo sont des vraies purges pour moi à part : le pouvoir de la Force (Star wars). Et en parlant de purge, ce roman mérite la palme. L'auteur de BD (signe que a maison d'édition est à la ramasse pour trouver des auteurs) s'associe avec d'autres pour sortir ce produit des plus indigestes. Un roman décharge public où l'on s'ennuie d'un bout à l'autre.

Parlons d'abord du style de l'auteur. Mais quel style amateur sans aucune finesse dans les mots. Quand on passe d'un roman classique à ça on se demande comment sont formés les nouveaux auteurs de nos jours. On est en plein amateurisme. Alors le fait de mettre plusieurs auteurs es-il une bonne idée, certainement pas, surtout quand les auteurs sont aussi mauvais les uns que les autres.

Les personnages n'ont aucune dimension ni finesse sans parler de l'absence totale de psychologie. Aurèle, Hannibal ! Sérieux ! Pourquoi pas César et Marc-Antoine tant qu'on y est ! Idées des concepteurs de jeux où des auteurs c'est presque une insulte à ces grands personnages de notre histoire. Quel manque d'originalité total.

Encore une fois le résumé m'y avait fait y croire, mais c'est Bragelonne donc je suis à peine surpris. Certains parlent de grande Saga, encore faudrait-il qu'il s'y passe quelque chose dans cette saga ! Vous voulez des grandes sagas tournez-vous vers Dune Frank Herbert, Catherine Asaro Saga de l'empire Skolien, Bernard Simonay la trilogie du Phenix, ou encore les très nombreux romans de David Brin. Mais surtout, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes. En plus d'être une insulte au genre, les clichés et plagiats sont très nombreux. Par exemple la cuve de régénération qui fait penser étrangement à la cuve de Bacta dans Star Wars. On va passer un coup de fil à Lucas pour voir ce qu'il en pense !

On se rend vite compte du creux de cette histoire qui pompe à droite et à gauche tout ce qu'elle peut. Prenons un peu de Hunger Games, mélangé avec du Star Wars, du Gladiator, de la Stratégie d'Ender, John Carter et j'en passe. Mais franchement quel manque d'originalité que cette histoire sans aucune saveur. Ceux qui apprécieront cette histoire sont les mêmes qui ont adoré la dernière trilogie de Star Wars où des Avengers. Vite content pour un rien.

En plus l'auteur ne se prend pas pour de crotte de biquette dans ses remerciements. Mais qu'a-t-il accompli ? dit Gracchus dans Gladiator. Franchement pas grand-chose. Un roman insipide et décousu où il faut sans arrêt retourner en arrière pour voir la signification des noms pompeux, au lieu de les mettre en bas de page, comme c'est l'usage. On va même un peu parler des dernières pages où l'insipide maison d'édition présente son livre comme un film. Petite note à l'intention Bragelonne Basil Pouledouris est mort le 8 novembre  2006, et je pense pas que sa famille a donné son accord pour que son nom apparaisse dans cette fange que vous osez appeler un roman…

Cerise sur le gâteau, nous pouvons voir apparaître des profils sans la moindre critique ni livres ajouter autre que ce dernier. Simple fait du hasard où une stratégie désespérée de cette maison d'édition en perte de vitesse depuis des années...
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Dans le monde d'Artellium, est venu le temps de l'Aballition, un sport d'équipe, notamment celui de la compétition la plus célèbre donnée dans l'Appologium. Deux mondes vont s'affronter : d'un côté Arkhante, le territoire des 7 magies, représenté par la jeune Malkah Solis ; de l'autre Mantris, la cité-lumière où règne la technologie : IA et humains augmentés s'y font la part belle. L'arène mythique de l'Appologium va connaître un gagnant inattendu, issu du troisième univers, le Rift, cicatrice béante entre les deux autres, peuplé de créatures vibradiées et où la magie et la technologie s'affaiblissent. C'est Aurèle qui va vaincre et rappeler aux deux autres mondes leurs manques : déclin du pranah pour Arkhante, dépendance au trisel pour Mantris. Il ne reste maintenant plus à Aurèle qu'à approcher Solis et infiltrer Arkhante.

J'ai pu découvrir « La rune & le code » grâce à une opération spéciale de Masse Critique.
C'est d'abord le packaging soigné qui m'a attirée : un papier cadeau emballant le livre, une carte cartonnée de remerciement siglée « Cross the Ages » et autocollant. Une fois tout cela déballé, apparaît l'ouvrage, de belle facture : couverture colorée, présentant 3 protagonistes. Elle peut se détacher et révèle en son envers une planète, fissurée en son centre, le Rift, certainement. La couverture solidaire du livre est sobre : Cross the Ages y est inscrit en couleur dorée sur fond noir. de nouveaux dessins apparaissent suite à cette couverture et avant la quatrième de couverture, un univers de jour (le monde magique d'Arkhante ?), un autre de nuit criblé d'éclairs (le monde technologique de Mantris ?) Chaque tranche est colorée de jaune, avec quelques lettres accolées en noir mais dont le sens ne saute pas aux yeux. Quand on sort le livre de son emballage, on dirait un objet, un coffre qu'on pourrait ouvrir : mais non, il s'agit bien d'un livre.

Et une fois ouvert et lu, qu'en est-il donc du contenu ? L'intrigue, bien construite, mêle des éléments de fantasy à d'autres tenant à la science-fiction, la magie côtoyant la technologie, les pouvoirs de l'un se heurtant à ceux de l'autre, le Rift — la balafre entre les deux mondes — mettant à mal ces pouvoirs. Les protagonistes sont bien campés dans leur personnalité, leurs pouvoirs, ambitions, doutes et failles. Au départ assez manichéenne, la psychologie des personnages évolue vers plus de complexité et de profondeur. Des complots s'ourdissent sur fond de stratégies politiques, géopolitiques, de connexions malveillantes où Internet est devenu Noria. On peut parfois se perdre dans la galerie des personnages de cette oeuvre chorale mais un glossaire en toute fin nous aide à nous retrouver.

Les descriptions rendent réalistes les mondes imaginaires dépeints (je garde en tête Plénition, la ville où l'eau règne), les environnements sont rendus dans leur poésie brute, sauvage, belle ou interlope. le rythme est bien pensé, alternant scènes d'actions (une mention spéciale pour les combats qui nous font frissonner, plein d'un suspens redoutable) et temps introspectifs dans lesquels les protagonistes s'interrogent, doutent, espèrent. L'utilisation du temps présent ancre d'autant plus l'intrigue dans une réalité en train de s'opérer et permet d'attiser notre intérêt.

L'ensemble est porté par un style soigné, pourléché, voire poétique. D'emblée il se veut très ambitieux, parfois trop : il est difficile en effet de tenir un tel degré d'exigence constamment et parfois l'intérêt s'émousse ; juste un peu. Car ce premier tome (l'auteur en promet d'autres dans ses remerciements) est une très belle réussite : dans « La rune & et le code », l'auteur a posé les bases d'un univers riche et foisonnant, rehaussé d'une écriture ciselée, qui ne demande qu'à être développé…

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Bragelonne pour ce très beau voyage dans l'univers de Cross the Ages.
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Alors, pour mon premier livre de littérature fantasy, on peut dire que j'ai été servi
Suite à la guerre entre Matris et Arkhante, le combat ultime, nommé bataille des héros qui a mis fin à l'affrontement, a aussi donné naissance au Rift, un troisième territoire, une sorte de no man lands, une terre dévastée mais au sous sol riche en Trisel, source d'énergie indispensable à la pérennité technologique.
Depuis, ils commémorent chaque année cette date, par des combats de gladiateurs. Ainsi Matris, citée de la technologie et des êtres augmentés s'oppose, dans l'arène, à Arkhante, royaume de la magie.
Voilà pour l'environnement et le synopsis.
Concernant les personnages, multiples, peut être un peu trop, ils ont tous, comme on peut s'y attendre, une particularité physique ou psychique qui les caractérise, Ils ont de plus chacun leur rôle dans la hiérarchie et l'organisation de ce monde
L'ensemble donne des descriptions florissantes qui favorisent l'imaginaire.
Ça c'est pour le positif, parce que pour le reste, j'ai trouvé l'histoire compliquée, sans vraiment d'entrain ni d'aboutissements, avec en plus un nombre conséquent de mots totalement inventés par l'auteur qui ne facilitent en rien la lecture et la compréhension, même si on peut se référé au glossaire en fin d'ouvrage.
Les chapitres s'enchaînent parfois sans réel lien, alors que le déroulement de l'histoire de base ainsi que son objectif sont somme toutes clairs et explicites, on se perd dans un dédale d'informations, de passages sans intérêt et de descriptions alourdîtes.
Ce bouquin est tiré d'un jeu de cartes que je ne connaissais pas, du style « Magic » et il est a priori le premier tome d'une saga que je lirai assurément pas, ayant déjà eu du mal à terminer cet ouvrage fastidieux
Merci tout de même à Masse critique pour cette découverte.
On ne peut pas gagner à chaque coup, il en faut pour tous les goûts
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critiques presse (1)
Syfantasy
12 avril 2024
Des idéalistes, des conservateurs, des survivants ou encore des ambitieux, ce roman choral nous dresse le portrait d’un univers où les genres s’affrontent et s’entremêlent avec force. Les combats sont sanglants et cruels, les personnages sont complexes et les enjeux vitaux à chaque échelle de ces sociétés.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
« Voilà pourquoi on n’arrive pas à convaincre les gens, de lamente-t-il sans vraiment s’adresser à Salomé. Il suffit de dix secondes pour dire une connerie, mais il faut trois minutes pour expliquer pourquoi c’en est une. Tout le monde a dix secondes,  mais personne n’a trois minutes… »
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Elle triture les anneaux de sa tresse pour masquer son trouble et elle lui lance, soudain grave :
« Pouvoir n’est pas le plus difficile. C’est vouloir qui est vertigineux. Savoir vouloir. Savoir ce qu’on veut. » (p. 250.)
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Le ver ne choisit jamais de vivre dans une pomme pourrie, il choisit toujours de faire pourrir une pomme saine.
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L'intelligence résout le problème que la sagesse aurait évité.
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C'est dur d'aimer un visage que l'on voit depuis des années, c'est dur d'aimer un souvenir, surtout un souvenir de jeunesse. On veut s'en montrer digne, quitte à oublier les leçons de la vie qui incitent à jeter un regard sur le passé.

Page 167 (Bragelonne - mars 2024)
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Kana c'est l'ouverture à l'Autre. L'autre bande dessinée, celle venue d'Asie, dans toute sa richesse et sa diversité avec une envie forte : la partager. Mais depuis plusieurs années, nous nous activons à produire de la bande-dessinée en collaboration avec des auteurs francophones pour proposer des projets inédits. Dans cet épisode, rencontrez différents auteurs français de notre catalogue manga & BD, depuis Japan Expo ! Apprenez-en plus sur les coulisses de l'édition en France mais aussi la création de manière générale. Une émission présentée par Maxime Bender, avec la participation d'Emmanuel Gallissaires (Éditeur Junior chez Kana), Cab (scénariste d'Oneira), Kalon (dessinatrice de Talento Seven), Arnaud Dollen (scénariste de Saint Seiya : Time Odyssey) et Senchiro (auteur de Sweet Konkrete). Retrouvez le manga Oneira, de Cab & Federica di Meo : https://www.kana.fr/series/oneira/ Retrouvez le manga Sweet Konkrete, de Senchiro : https://www.kana.fr/series/sweet-konkrete/ Retrouvez le manga Talento Seven, d'Izu & Kalon : https://www.kana.fr/series/talento-seven/ Retrouvez le manga Saint Seiya : Time Odyssey, d'Arnaud Dollen & Jérôme Alquié : https://www.kana.fr/series/saint-seiya-time-odyssey/
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