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3,68

sur 307 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Comment réagirez-vous à la fin du monde au sens propre comme au sens figuré ? Accepteriez-vous ce que cela implique psychologiquement et physiquement ?
A quoi seriez-vous prêts ?


TROIS FOIS LA FIN DU MONDE est une fiction spectaculaire ! Aussi éprouvante que contraignante, ce roman m'a plongée dans un état aussi sceptique que mystique. Un voyage au bout de soi, au bout du monde, un exil forcé, magique.


Joseph Kamal n'a jamais été destiné à être un voyou. Au mauvais moment au mauvais endroit, sa vie bascule dans l'horreur lorsqu'il se trouve menotté et endeuillé par la mort tragique de son frère exécuté froidement, Tonio. C'est un gentil garçon, serviable et brave, vivotant de boulot en boulot et d'intérim en intérim. Il n'a jamais rien demandé à la vie. Il s'en est contenté tout simplement. Tonio était le vilain garçon qu'il l'a embarqué dans ce mauvais tour de passe-passe. Au mauvais endroit au mauvais moment, il échoue dans ce monde inconnu, la prison. Îlot exclusif de privation de libertés. Dégradant, humiliant, il se sent tel ces déchets qui pourrissent dans ce tas d'immondices au milieu de la cour. Il devient un rat, un nuisible. Il s'adapte tant bien que mal à coup de coups de poings et de pieds. Il n'est plus rien, un reflet parmi tant d'autre d'une vie qui s'est échappée en quelques secondes. Il tient bon à coup de pompes et de routine. La fin de sa vie d'homme libre n'aura pas sa peau.


Puis un jour l'Homme a du déserté ces terres pourris par l'avarice et la convoitise humaine. Boummmm ! Plus rien ! Plus de femmes, d'hommes, d'enfants ! le chaos instantané ! Joseph est un survivant de cette fin prématurée. Il court loin, s'enfuit. Il se réfugie sur ces terres arides faites de cailloux qui semblent narguer le moindre vivant. Il est là. Il respire. Il vie. Mais il doit tout réapprendre. Un nouveau né dans un monde qui ne voulait plus de lui. Il crapahute. Il visite ces propriétés privées, privaient de vie. Il vie la nuit. Il vit le jour. Construire devient alors sa branche de salut. Il reconstruit une vie simple rythmée de calculs, de musique, du soleil et de la lune. Un mouton, une chatte, des compagnons providentiels témoins de la renaissance d'un homme savourant la solitude et le simplisme.


Comme un renouveau barbare, la fin approche. Que reste t-il à Joseph ? Des traits blancs dans le ciel bleu.


J'apprécie de plus en plus ce genre de lecture axée sur la création littéraire où les émotions, les personnages atypiques et la profondeur des sens s'unissent et se complaisent dans un texte poétique. C'est aussi envoutant qu'intriguant. La force des mots, des gestes du personnage, de ses pensées, de ses doutes, de ses craintes prennent une dimension spéciale et précise. C'est un drôle de tête à tête, entre moi-même, l'auteur et son personnage. Je me suis interrogée. J'ai également questionné ce personnage étrange et improbable. C'est un voyage extravagant entre l'irréel et le réel. C'est drôle, touchant, mais aussi horrible et poisseux.


TROIS FOIS LA FIN DU MONDE est audacieux et pertinent !
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Joseph Kamal est un jeune homme sans histoire jusqu'au jour où il participe au cambriolage d'une bijouterie avec son frère. le braquage tourne mal et Joseph se fait arrêter. Commence alors pour lui le début d'une nouvelle vie. La première partie du roman raconte le début de son incarcération pour braquage. Il découvre alors la prison, ses codes et tente de survivre dans ce monde brutal et hostile. Raconté uniquement à la première personne, ce début de roman nous permet d'être au plus proche des émotions et des ressentis de Joseph Kamal. le langage familier employé par Joseph s'apparente à la langue parlée et nous permet de suivre toutes ses pensées. On voit alors nettement la défiance progressive qui s'installe chez lui au fur et à mesure des injustices et mauvais traitements subis en prison que ce soit par les gardiens, les autres détenus ou même les représentants de la loi.
Puis survient « La catastrophe », une catastrophe nucléaire qui dévaste la partie sud de la France. Il y a très peu de survivants. Joseph en fait partie et lors d'un transfert il parvient à s'échapper.
Commence alors la partie la plus longue du roman. Suite à son passage en prison et à sa défiance envers le monde en général qu'elle a causé chez lui, Joseph refuse de retourner vivre dans la zone qui n'a pas été touchée. Il décide donc de s'installer et de tenter de vivre seul dans cette zone inhabitée où la nature reprend peu à peu ses droits. Dans cette partie, l'auteure alterne la narration interne et externe parfois au sein d'un même paragraphe. Nous faisant ainsi pénétrer au sein des pensées les plus profondes de Joseph tout en nous décrivant d'un point de vue externe ce qui lui arrive, ce qui se passe en lui et autour de lui. J'ai trouvé que ce type de narration était très intéressant et permettait bien au lecteur de s'immerger dans cet univers avec le personnage de Joseph.
C'est donc un Robinson Crusoé moderne que nous propose Sophie Divry avec ce roman. Joseph va essayer de survivre puis il va connaître les affres de la solitude. Sans aucune présence humaine ni aucun signe de vie humaine autour de lui, il va chercher à apprivoiser les animaux qui l'entourent, un mouton tout d'abord puis un chat. Mais au fur et à mesure que le temps passe, des moments de doutes, de mélancolies voire de profonde dépression se succèdent. En effet, contrairement à Robinson Crusoé, Joseph a choisi de vivre dans cette zone coupée du monde. Mais alors à quoi bon ? le livre pose la question de l'utilité d'une telle existence et du besoin de compagnie qu'ont les hommes, celle des animaux à défaut de bénéficier de celle de ses semblables. Au-delà du besoin de compagnie, se fait sentir également le besoin de trouver un sens à son existence en s'occupant justement d'autrui.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a fait réfléchir à notre condition d'homme et à nos besoins. Si manger et boire s'avèrent être des besoins vitaux, l'homme ne peut s'en contenter très longtemps. Il va chercher un autre but à poursuivre plus profond mais tout aussi nécessaire. C'est également un très beau roman sur la nature et le lien que l'homme entretient avec elle.
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Etonnante narration qui passe du "je" au "il" et qui déroule un morceau de vie d'un homme confronté à la solitude.
Solitude familiale (sa mère est morte et son frère s'est fait descendre lors du braquage d'une bijouterie), solitude sociale entre les murs d'une prison qui le dévorent tout entier, solitude dans un monde apocalyptique après la catastrophe nucléaire, solitude psychologique de l'ermite ou du misanthrope...
Solitude et besoin de contacts, capter une station de radio, domestiquer un bélier errant, retrouver le plaisir du contact avec Fine, la chatte rousse, et ses bébés.
Et la descente aux enfers dans un paradis de solitude, loin des hommes, une liberté comme une prison qui enrobe tout d'une poix grise, qui part un jour en fumée.
Trois fois la tragédie, trois fois la fin du monde, trois fois la renaissance aussi...
Malgré les étrangetés de la narration (et le bémol que j'émets sur l'utilisation du langage de banlieue pour transcrire les pensées ou les paroles de Joseph, ), et du contexte (cette apocalypse nucléaire qui marque une frontière de contamination entre Nantes et Besançon et ui parait arriver un peu comme un cheveu sur la soupe et ne parait pas très crédible -un gêne immuniserait certains des radiations), j'ai beaucoup aimé la plume poétique de l'auteur (et ses descriptions de tous les verts de la nature, des oiseaux...) et le destin particulier de ce "Robinson" des temps modernes.
Un roman étonnant, à plus d'un titre !
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Un seul personnage principal , Joseph Kamal, va connaître Trois fois la fin du monde. La première en étant incarcéré pour la première fois de sa vie en prison où il fera l'expérience d'une communauté imposée et n'aspirera qu'à la solitude. La deuxième, quand à l'issue d'une Catastrophe, indéterminée, il fera partie des survivants et mettra à profit les acquis de la prison. La dernière, quand il se retrouvera seul dans la nature à rechercher la compagnie des animaux pour ressentir à nouveau des émotions et des sentiments.
N'étant guère friande ni de romans carcéraux ni de romans évoquant la fin du monde , je me suis pourtant régalée du début à la fin de ce roman de Sophie Divry, la présentation et la citation mise en exergue me donnant comme boussole" l'histoire revisitée d'un Robinson Crusoé plongé jusqu'à la folie dans son îlot mental". C'est donc avec enthousiasme que j'ai lu ce roman, établissant sans cesse des comparaison avec les textes de Defoe et/ou de Michel Tournier. Quant à la dernière partie, elle a tout de suite fait écho à un texte clairement revendiqué comme source d'inspiration par l'auteure, à savoir le mur invisible de Marlen Haushofer.
Évoquant le thème de la solitude recherchée ou subie, Trois fois la fin du monde montre qu'une fois de plus Sophie Divry a su se renouveler avec bonheur.
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Joseph Kamas décide de filer un coup de main à son frère sur le braquage d'une bijouterie. Peu porté sur l'action d'habitude, il se retrouve au milieu du braquage et tout dégénère. Son frère est tué après avoir ouvert le feu et Joseph prend la direction de la prison. Débute une rude découverte du milieu carcérale et de ses règles dans la première partie du livre, jusqu'à un évènement plutôt inattendu qui va changer la donne. Ce serait dommage d'en dire plus mais le personnage va apprendre à se réinventer dans un nouvel environnement.

Sophie Divry décrit toujours aussi bien les sentiments qui habitent ses personnages. Joseph prend de plein fouet dans la tête et dans sa chair son arrivée en prison. L'autrice relate avec beaucoup de précision les différents sentiments par lesquels il passe, notamment lorsque les choses évoluent dans la seconde partie du roman. J'aime beaucoup la façon de passer de l'action à des passages plus contemplatifs, d'un paragraphe à l'autre. On sent la recherche du mot juste et un travail intéressant sur la narration.

Le récit laisse une belle place à la réflexion, en questionnant la solitude, le rapport à l'autre ou encore les différents types d'enfermements que l'on peut croiser dans une vie. Un roman original et prenant, qui dépayse comme souvent chez Sophie Divry.
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Le dernier roman de l'auteur de « La condition pavillonnaire » commence comme un livre de voyou et se poursuit comme un récit digne du genre « nature writing ».
Joseph Kamal, un jeune gars sans problèmes, tombe pour un braquage raté dans lequel son frère trouve la mort. Jeté en prison, il découvre le milieu carcéral et son lot d'humiliations et de violences de la part des caïds. Alors que les gardiens détournent le regard voire participent aux lynchages, Joseph sent monter en lui un sentiment jamais ressenti avant : la haine contre un univers où règne en toute impunité la loi du plus fort.
A la faveur d'une explosion nucléaire qui provoque la disparition d'une partie de l'humanité, Joseph se réfugie dans une ferme abandonnée du Sud de la France. Isolé dans cette tour d'ivoire, il apprend à utiliser la nature pour survivre et à apprivoiser des animaux plus ou moins sauvages pour s'extraire de cette thébaïde parfois pesante qui souligne combien la solitude est accablante et combien l'homme est un animal social.
Il vit alors au rythme des saisons, loin du rythme trépidant et finalement vain de son existence d'avant la catastrophe. Une autre histoire s'écrit pour lui, plus authentique, plus respectueuse et plus à l'écoute de la nature. En se débarrassant des scories pollueuses du quotidien, il vise l'essentiel.
Avec une justesse de ton, Sophie Divry, qui louvoie avec talent entre le trivial et le poétique, a concocté un roman post-apocalytptique à la fois drôle et grave sur un homme simple qui apprend à vivre.
EXTRAITS
- La Miche est un enfant du béton, il porte sur ses épaules une lourde suite de malheurs qui, régulièrement, l'accablent à en devenir fou. C'est de la misère plein la gueule, plein la gueule de rage et de pulsion meurtrière.
- Mais c'est toujours la même violence que nous recommençons et dans laquelle se continue la même fatalité, celle qui assigne les plus forts à l'exercice du mal et les plus faibles à endurer ce mal avec une servilité que je trouve plus répugnante encore.
- Et vos villes aux rues remplies de médisance, villes où les pauvres se recroquevillaient, où les mères vivaient le coeur intranquille et les riches jamais rassasiés, vos villes et tous ceux qui s'y trouvent, tous les coeurs, les bons et les fourbes : désertées.
- Ils sont tous des rescapés de quelque chose, ils sont devenus des sentinelles vers autre chose. Ensemble ils essaient de recommencer une autre histoire.
- A force de vivre comme dans un rêve et de simplifier à l'extrême son univers, il franchit certaines barrières invisibles, et des lois nouvelles commencent à régner entre les objets et les êtres vivants.
- Maintenant il a ses potagers. Il a une place dans ce causse. Une place comme jamais il n'en a eu auparavant.
- Combien de siècles sans crime faudra-t-il pour que s'abolisse la peur de l'homme ?
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Depuis Daniel Defoe et son Robinson, les histoires d'hommes et de femmes isolés de leurs congénères et confrontés à la solitude ont inspirés bon nombre d'écrivains. Elles sont même devenues l'un des thèmes principaux des récits post-apocalyptiques qui traitent de la fin du monde ou du dernier humain sur la Terre. le roman de Sophie Divry se situe quelque part entre les deux, empruntant aux histoires d'anticipation la cause de l'isolement de son héros et à la robinsonnade l'environnement sauvage - ou disons plutôt naturel - dans lequel il se voit contraint de vivre.
Il commence cependant sur une note tout à fait différente, par la confession d'un jeune homme qui vient d'être incarcéré à la suite d'un braquage qui a mal tourné. J'ignore dans quelle mesure la peinture de l'univers carcéral que nous livre Sophie Divry est le fruit d'un travail de recherche ou celui de son imagination, mais je dois dire qu'elle m'a parue particulièrement convaincante. La promiscuité, la violence continuelle, l'injustice et la désespérance qu'elle fait ressortir m'ont fait frémir. Ceux qui pensent que la prison est une peine trop légère devraient lire ces quelques pages, ils seraient aussitôt convaincus du contraire.
Cette première partie qui occupe un bon tiers du livre permet de faire connaissance avec le jeune héros qui deviendra par la suite le personnage unique du récit. On découvre donc quelques bribes de son histoire personnelle et les circonstances qui l'on menées là où il en est. On découvre surtout les conditions de vie abominables dans lesquelles il se débat désormais. La description très réaliste de sa vie en prison avec son horizon borné, sa saleté et les effroyables odeurs de la misère a aussi pour but de marquer la différence avec la vie pastorale qui l'attend. Car c'est en effet un nouveau bouleversement que Joseph va devoir affronter, sans doute moins douloureux que le premier mais tout aussi brutal.
L'auteur ne s'étend pas sur les circonstances du retour à la liberté de son personnage. Tout juste est-il question d'un incident nucléaire bien pratique qui a pour effet de vider une moitié de la France de ses habitants et d'une immunité providentielle qui lui permet de transformer Joseph en Robinson du causse. Elle est en revanche beaucoup plus prolixe pour ce qui est de nous décrire sa survie au quotidien. Désormais seul dans un environnement rural, Joseph est très vite obligé d'effectuer un véritable retour à la terre et de s'installer dans le long terme pour assurer sa subsistance. Il se transforme donc en paysan et enchaîne les corvées : semailles, irrigation, récolte, élevage de lapins, chasse et pêche ; une vie totalement nouvelle qui l'oblige à renoncer au confort du monde moderne. Une perte toutefois largement compensée par des découvertes sur lui-même et son environnement. Dépouillé du superflu, il peut désormais profiter de joies toutes simples. Il apprend à vivre au rythme des saisons et à se contenter de ce que la terre et son travail lui offrent. Il retrouve aussi la maîtrise de son temps, prend l'habitude de contempler ce qui l'entoure et s'enrichit au contact des animaux et de la vie sauvage.
Une vie qui serait idyllique s'il avait quelqu'un avec qui la partager. La solitude qu'il avait tant appréciée à sa sortie de prison, finit par lui peser, en particulier l'hiver lorsqu'il est inoccupé. Il ressasse alors ses idées noires, songe à ce qu'il aurait pu faire de sa vie si les choses avaient tournées autrement et il faudra une troisième fin de son monde pour qu'il décide de retourner vers les hommes, accomplissant ainsi une boucle sur lui-même. Soustrait de la société des hommes pour avoir trop aimé son frère, puis dégoutté du genre humain au point d'entamer une vie d'ermite, Joseph finit par se rendre compte qu'il ne peut se passer des autres. le constat est sans appel : l'homme est un animal social qui ne peut se passer du contact de ses semblables.
Si la morale de l'histoire est un peu simpliste elle est en revanche joliment amenée grâce au style extrêmement fluide de l'auteur qui sait aussi bien restituer le parler 9-3 d'un jeune banlieusard que la magie toute simple d'un coucher de soleil sur le causse quercynois.

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Le roman de Sophie Divry renvoie inévitablement à l'aventure de Robinson Crusoé.
Contrairement au héros de Daniel Defoe qui subit la solitude, Joseph Kamal fuit les hommes et la grande déception du genre humain.
Trois siècles séparent les deux survivants mais l'apprentissage de l'autonomie est identique.
C'est un roman d'anticipation dans lequel le héros est un anti-héros, un type avec des faiblesses, du spleen, des pleurs et de la peur.
J'ai retrouvé aussi Vendredi de Michel Tournier, comment vivre la solitude extrême et les stratégies pour ne pas revenir à l'état sauvage.
En déplaçant le rescapé dans notre présent, Sophie Divry perpétue le mythe de Robinson Crusoé. Cette histoire intemporelle est encore une fois saisissante.
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Certains livres sont de passage dans nos vies à un moment des plus adéquats. Ce fut le cas de ce roman poétique et dystopique. Lire "Trois fois la fin du monde" en pleine période de confinement, c'est ressentir d'autant mieux les émotions du personnage, ce jeune Joseph Kamal qui après avoir connu prison, violence et catastrophes, se retrouve à errer, sans lien avec l'humanité, et à s'interroger sur le sens de tout ça... J'ai senti la rivière qui lui donnait espoir, l'hiver qui le terrassait et le ramener à sa condition d'humain solitaire que seule la compagnie d'un chat et d'un mouton semble égayer.
Un livre qui se lit vite, qui ne réjouit pas mais qui fait vivre une tranche de vie qui laisse pensif. Une belle balade littéraire, en conclusion
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Un Robinson sans Vendredi.
Bien sûr, il y a Chocolat, Fine, Tigre et Noisette.

Sans divulgâcher le roman, enfin, pas plus que la 4ème de couverture : Un petit malfrat, un braquage raté, une descente aux enfers (prison, humiliation, violence, horreur...).
Puis une catastrophe nucléaire, l'évasion, la libération et la planque dans la "zone interdite" où il découvre la nature et sa nature.

Une belle expérience de lecture.
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