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4,09

sur 495 notes
Je reste sans mots en refermant ce gros pavé.
Dans un futur où l'on a échoué de maitriser nos erreurs écologiques, on voit cet avenir construit par Victor Dixen dans son livre.
L'univers et l'intrigue sont incroyablement bien construits, et les sujets importants. Certains passages font même froid dans le dos, et c'est totalement l'effet recherché de toute évidence. J'aime l'évolution des personnages, leur côté imparfait aussi qui les rend humains. J'ai pris mon temps pour lire ce livre, parce que parfois y'a pas mal d'informations à assimiler (mais elles sont bien dosées et choisies au bon moment). En tout cas j'ai aimé ce livre et la fin me satisfait amplement.
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L'histoire d'une apocalypse écologique qu'on peut encore éviter.

Ce roman de Victor Dixen est un véritable signal d'alarme sur l'état du monde.

Malgré quelques longueurs, les personnages sont touchants et l'intrigue est addictive.

La fin - grandiose - est absolument parfaite !
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J'ai eu un peu de mal à avancer dans ce livre pour la simple et bonne raison que je ne pouvais pas supporter le personnage principal: Astrea.
Je l'ai trouvé moralisatrice et arrogante, comme si elle se pensait dépositaire d'une autorité concernant la conduite à avoir, comme si elle avait une connaissance universelle du bien et du mal.
Et le problème, quand le personnage principal est une emmerdeuse moralisatrice, c'est que le roman entier prend souvent des aspects moralisateurs. Et ça, ya rien qui me gonfle plus que l'on me prenne la tête avec le droit de vote des arbres.
Pour autant, j'ai trouvé l'univers intéressant. La séparation de la population en castes et le rôle que doivent remplir chacune d'entre elles était assez original.
L'autre problème, c'est que le résumé nous promettait une sorte de romance maudits dans un monde condamné et que cette romance, bah on la voit jamais arriver (enfin si, elle arrive, mais tellement tard!).
J'ai bien aimé les autres personnages, surtout Ocerian, Margane et Sépien. Heureusement qu'ils n'étaient pas tous comme Astrea!!
J'ai bien aimé aussi les machinations politiques de certains personnages et de certaines nations qui, malgré l'état général de la planète, restent sur une perspective de domination et d'accroissement des possessions.
Et surtout, j'ai aimé le côté tragédie grecque que l'auteur pousse jusqu'à la fin sans faire une pirouette pour que tout finisse bien. On s'attend des le début début ce que ça ne finisse pas si bien que ça, mais je ne m'attendais clairement pas à ce que l'auteur aille aussi loin.
Malgré ce petit côté moralisateur, qui est surtout du à la personnalité du personnage principal, et malgré quelques longueurs (et lourdeurs) dans le développement, j'ai au final bien aimé cette histoire, même si ce roman ne sera pas dans mon top 3 des livres de l'auteur.
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! Livre écouté en version audio !
Extincta a été un réel plaisir à écouter. Victor Dixen a l'art d'écrire avec efficacité. Autant avec la série Photos qu'avec Cogito, on retrouve son style sans détour, qui nous fait tourner les pages sans difficulté et qui nous donne toujours envie d'en savoir plus.
Concernant Extincta, je l'ai largement préféré à Cogito, les personnages m'avaient laissée un peu froide. Ici, j'ai adoré la droiture d'Astrea, le courage d'Ocerian, la fidélité de Margane...
On sent un grand travail de la part de l'auteur sur la complexité de ce monde ravagé pas les conséquences climatiques. Tous ces détails concernant le culte dédié à "Terra", les animaux greffes, les castes... On a l'impression d'être plongé dans un univers parallèle, pourtant si proche du notre.
J'ai eu un coup de coeur pour l'évolution d'Astrea qui porte réflexion sur le conditionnement religieux, l'ouverture d'esprit, la compassion.

Le livre audio est lu par Matthieu Dahan, qui est très agréable à écouter, je vous le conseille !
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Les hommes ont épuisé la Terre. Plus de ressources, plus d'animaux, plus d'océans... L'espèce humaine parvient à subsister en mangeant des algues, et quelques rares légumes hors de prix. le soleil brule la peau, les derniers hommes se sont réfugiés au pole Nord, et ils souffrent de la chaleur.
La société est divisée en caste, les suants, les cracheurs, les pleureurs et les aspex, la caste supérieure, celle des dirigeants.
On sait que l'espèce humaine est amenée à mourir, le livre est conçu comme un grand compte à rebours. le point de vue alterne entre celui d'Astréa, une suante, et celui d'Océrian, un aspex déchu. Tout au long du roman, on suit leur quête au travers des cités-royaumes de Terra, on s'attache à ces jeunes personnages pas si différents, qui, accompagnés de leurs amis, pourraient peut-être contrer le destin des hommes.
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Encore une réussite !

S'il y a bien un auteur de young adult dont je ne loupe aucune publication c'est sans conteste Victor Dixen.
Chacun de ses livres est toujours un grand moment d'évasion, de réflexion mais c'est également à chaque fois un sublime objet.
Victor Dixen est probablement l'un des rares auteurs qui réfléchit son livre comme un "produit" fini, global.
Les couvertures sont toujours sublimes, chaque détail est pensé, chaque illustration a un sens, rien n'est laissé au hasard et on ne mesure l'ampleur de son travail bien souvent qu'à la fin.
Extincta ne fait pas exception.

En bas de page on voit des mots en latin. Au début on les lit, sans les comprendre et on finit par les oublier. C'est voulu ces mots qui intriguent mais qui finissent par ne plus attirer notre attention. C'est une sublime métaphore. Car on comprend à la toute fin, vraiment toute fin, en lisant les remerciements.
J'étais très fière de ne pas avoir versé ma larme à la fin d'Extincta, malgré une sacrée charge émotionnelle. Jusqu'aux remerciements...
Je les ai lus. Je suis revenue sur ces mots de bas de page. Tellement nombreux. Beaucoup trop nombreux. Et j'ai pleuré.
C'est là que j'ai mesuré tout le talent, toute l'intelligence de Victor Dixen.
C'est ça, je crois, ce soucis du détail, cette subtilité, qui font que j'aime tellement cet auteur, qu'il parle à autant de lecteurs différents.

Cette dystopie est définitivement mon titre préféré de l'auteur à ce jour.
Les pires prédictions climatiques se sont réalisées. le Grand Effondrement a eu lieu et presque toutes les espèces animales se sont éteintes.
Quelques êtres humains ont survécu et se sont réfugiés sur des terres arides et stériles là où la banquise a disparu.
Dans la cité de Viridienne, Astréa rêve de se consacrer au culte de Terra pour sortir de la misère dans laquelle elle vit avec son père mourant et son frère. Pourtant, à cause de ce dernier, tous ses plans s'écroulent.
Dans le palais vit Océrian, jeune prince mutilé qui ne supporte plus le mépris affiché par le Roi son père.
Leurs destins vont se rencontrer alors que, sans le savoir, ils vivent les dernières heures de l'humanité.
Un terrible compte à rebours démarre...

Si la première partie, façon road-trip, m'a semblé, bien que très sympa, un peu classique, les parties suivantes m'ont complètement embarquée.
Je pense à ce poème de Baudelaire... Incroyable à quel point l'histoire de Victor Dixen s'enroule, se mêle à ce poème, à quel point ils se répondent.

Tout est dans ce roman : de l'aventure, des complots de Cour, quelques créatures presque fantastiques, une pointe de SF, de grands sentiments...

La littérature jeunesse, young adult, remplace les rituels de passage qui n'existent plus dans nos sociétés et Victor Dixen a compris comment "initier" ses lecteurs, comment les pousser à la réflexion en leur offrant des personnages auxquels ils peuvent s'identifier, qui portent de belles valeurs sans qu'ils ne soient manichéens.
C'est, il me semble, le titre le plus engagé et peut-être aussi le plus politique de l'auteur. C'est fait de manière subtile, tout en finesse et intelligence mais son message passe. Un message qui doit être entendu.

Extincta est un véritable coup de coeur !
Victor Dixen, en multipliant les univers, ne cesse de piquer ma curiosité et j'ai déjà hâte de découvrir le monde qu'il imaginera dans son prochain roman. Je serai au rendez-vous !!
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Tout d'abord, je tiens à saluer le travail éditorial sur ce roman. La couverture est sublime. La bougie qui se consume un peu plus à chaque chapitre nous met direct dans l'ambiance, le temps est compté. Les différents noms d'espéces disparues en bas de pages nous rapelle à quel point l'être humain a fait déjà du mal à la Terre...
Concernant le roman en lui même, j'ai retrouvé avec plaisir la plume percutante de Victor Dixen. Ce roman est rempli de messages, réflexions pour nous rapeller qu' il est temps d'agir pour le bien de notre planète, qu' après il sera trop tard.
Concernant l'univers en lui même, j 'ai vraiment eu du mal à accrocher. On est certes dans un monde futuriste mais en même temps la civilisation a quelques choses d'antique par son système de caste et la place importante de la spiritualité dans l'organisation de cette socièté. Je pense que malheureusement, cela a eu une incidence sur ma lecture.
Au delà de ça, j'ai beacoup aimé les personnages d'Astréa et Océrian. Ce sont des personnages avec du caractère mais aussi chacun un passif douloureux. Ce qui les rends attachants.
On les suit donc dans leur épopée, leur dernier voyage et face à différents dilemmes.
J'ai aussi beaucoup aimé toute ces références littéraires présentes dans le roman.
En bref, cela reste une bonne lecture mais je m'attendais à mieux. Je pense que l'univers en lui même a pesé sur ma lecture.
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J'ai découvert Victor Dixen l'année dernière avec « Cogito » que j'avais beaucoup aimé. Je n'ai pas résisté à l'envie de découvrir son dernier roman « Extincta »… et j'ai de nouveau été transportée dans l'univers créé par Victor Dixen… et j'en redemande !
Le monde actuel a connu le Grand Effondrement il y a maintenant plusieurs siècles. Effondrement dû à la pollution, au réchauffement climatique et à tous les excès de l'homme qui n'a pas su arrêter à temps ses folies et a donc détruit toute vie sur la planète, Terra. Quelques derniers homo-sapiens ont tout de même survécu sur des terres arides, dépourvues de faune et de flore. Ils se sont répartis dans quelques Cité-Royaumes, toutes avec leurs spécificités (Viridienne, Tourbeuse, Souvenance, Flamboyante etc.) et avec leurs rois dont les dynasties ont pris comme référence des animaux d'autrefois aujourd'hui disparus. Ces régnants appartiennent à la caste des apex qui ont un pouvoir de régénérescence assez exceptionnel. Car oui, les Derniers Humains sont maintenant répartis selon des castes : les suants, la plus basse caste dont fait partie Astréa – les crachants – les saignants – les pleurants et donc les apex dont fait partie Océrian. Chaque caste est distinguée par un linceul de couleur différente. Ces linceuls avec capuche protègent les corps des rayons destructeurs du soleil qui brûlent les peaux car la couche d'ozone a disparu depuis longtemps. Astréa et Océrian, que tout sépare, vivent tous deux à Viridienne, cité-royaume au bord de l'eau, dont la famille régnante est liée aux animaux marins disparus : les Cétacéens. Océrian est le fils aîné du roi. Il devait donc lui succéder, mais depuis un accident qui lui a fait perdre une jambe, il vit reclus dans le castel, à l'écart de sa famille tel un paria. Astréa, elle, est une bêcheuse d'algues qui prolifèrent dans la mer suite à la pollution des océans. C'est harassant comme activité. Elle ne rêve que d'une chose, prendre le linceul azuré pour entrer comme pleurante au service de Notre Mère, Terra. La nouvelle religion, la loi est basée sur le culte de Terra et du respect absolu pour tous les enfants animaux de Terra à l'opposé des hommes anciens, terracides qui ont mené au Grand Effondrement. L'espoir des Derniers Humains est de prier Terra et d'implorer son pardon avec les pleurants et leurs litanies des animaux disparus. Les Derniers Humains lorsqu'ils meurent, aspirent à l'honneur d'être allongés sur des lits d'humusage pour se transformer en terreau fertile, avant de rejoindre les parcelles de régénération. Car l'espérance de ces Derniers Humains est qu'un jour, la végétation d'avant puisse renaître. Ce qu'ils ne savent pas c'est que la fin du monde, celle-ci définitive, est pour bientôt : dans 255 heures. Au début de chaque chapitre, le décompte sinistre et fatal est scandé. le récit que nous conte Victor Dixen réunit Astréa et Océrian dans une aventure épique qui va les emmener avec des compagnons dans différentes cité-royaumes à la poursuite d'un convoi qui mène à Flamboyante d'une part le frère cadet d'Océrian pour son mariage avec la fille du roi de cette cité (au départ cela devait être Océrian) et d'autre part les frères d'Astréa et de Sépien à la mort, comme offrande pour les fêtes de l'Aube de feu. Astréa et Océrian, ennemis, vont tout de même vibrés tous les deux d'un même coeur avant la fin de l'humanité.
Je préfère m'arrêter de vous dévoiler des éléments de cette histoire passionnante pour vous laisser le plaisir de découvrir « Extincta ». Vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé cette aventure, même si elle décrit un avenir sombre qui pourrait très bien nous arriver si nous ne faisons rien contre le réchauffement climatique et la pollution. Vraiment Victor Dixen est un écrivain intéressant… Son récit est haletant, bien écrit, intelligent et ses personnages sont pétris d'humanité (enfin la plupart). Un coup de coeur ! Je vous conseille vivement cette lecture.

Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Cette dystopie pour adolescents m'a d'abord attirée par sa magnifique couverture, par ses cartes et sa pagination avec des noms latins d'animaux.
Je lis très rarement ce genre de littérature et ne saurait donc en juger l'originalité mais la lecture fut plaisante.
Dans un monde post apocalyptique dévasté , la société s'organise en castes et vénère Terra ainsi que les très rares spécimens d'animaux qui ont survécu. Parmi la Caste la plus pauvre, celle des suants, Astrea devient une combattante et tombe amoureuse d'un prince unijambiste. Une rencontre amusante avec une bibliothèque (les livres ayant disparu) met à l'honneur la poésie de Baudelaire et un discours écologique vient clôturer ce récit d'aventures.
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Je ressors un peu mitigée de ce roman. Déjà, j'ai mis du temps à le lire : une semaine alors que j'étais en cours à distance (et que j'avais donc du temps pour moi). En fait, j'avais du mal à avoir envie de lire ce livre, quand je le fermais je n'étais plus dans l'histoire. Et puis, il faut avouer que j'ai un peu de mal avec le style de Victor Dixen. J'avais déjà eu ce problème avec Phobos, que j'avais quand même continuer car l'histoire était très prenante. Je trouve que son ton sonne faux, en fait j'ai du mal à trouver crédibles les dialogues. Surtout quand il s'agit d'intelligences artificielles qui font de jolies phrases ! Bref, je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, et surtout pas à Astrea qui me sortait un peu par les trous de nez. Et la fin ne m'a fait ni chaud ni froid.
Enfin, ce livre a tout de même des qualités ! L'univers créé par l'auteur est très intéressant, et le rythme de l'histoire est très bien réalisé. Pas de longueurs, ni de scènes bâclées. J'ai particulièrement aimé le passage chez le personnage Hippocampos , et les petits clins d'oeil de Victor Dixen à ses romans (j'en ai trouvé deux mais peut y en a t il plus !). Je pense que c'est ce livre peut trouver son public, mais pour moi ça ne l'a pas fait. Ainsi, je pense que je ne réessayerai pas de Victor Dixen...
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