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4,09

sur 495 notes
Un excellent moment passé ici, avec cette oeuvre, j'ai adoré les personnages surtout Astréa et Sépien à vrai dire que je trouvais beaucoup plus vrais et complets que les autres. L'histoire qui est livrée ici est un monde en fin de vie, Terra se meurt et j'ai trouvé ça génial, en plus d'etre un message pour nous, il a été parfaitement éxécuté.
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J'avais un peu peur de me lancer dans cette lecture car je ne suis pas très fan des thématiques écologiques qui m'angoissent et ne me donnent pas vraiment de plaisir dans la lecture (...).

Mais j'ai fini par me lancer et je suis très contente de cette lecture qui nous tient en haleine grâce à ce terrible compte à rebours. C'est vraiment cet élément, couplé avec l'illustration de cette bougie qui se consume au fil des pages, à chaque début de chapitre, qui fait monter cette pression et qui m'a donné envie de continuer. (...)

j'avoue avoir noté quelques longueurs notamment quand une nouvelle partie commence. J'avais parfois du mal à y retourner, d'autant plus que nous sommes un peu face un univers assimilé à la fantasy: des noms de villes que l'on ne connait pas, une société aux codes très différents de la notre. Il faut donc comprendre tout cela afin de profiter pleinement de la lecture. (...)

Malgré cela c'est un livre qui se lit très vite et je n'ai pas pu décrocher de toute la dernière partie. Dans chacun de ses livres, Victor Dixen a le don de tout faire accélérer à la fin et ce livre s'y prête particulièrement puisque plus les pages tournent plus l'inévitable dénouement se rapproche ! (...)

Quant au côté moralisateur que je craignais, je dirais qu'il y en a tout de même un peu. On ressent bien que les anciens hommes (nous, donc) ont bien mis la planète en vrac et que tout est de leur faute. Cependant ces moments sont assez rares donc il ne m'ont pas bloqués dans ma lecture. (...)

Bref, je commence à être habituée à la plume de Victor Dixen que j'aime beaucoup et cela me donne encore plus hâte que son prochain roman sorte (je n'en peux plus, je vous assure). Je vous conseille donc Extincta qui grâce à une intrigue haletante nous permet de prendre conscience qu'il faut prendre soin de notre planète afin d'éviter de funestes conséquences.

La chronique complète sur mon blog !
Lien : https://degustationslitterai..
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Je dois le dire, j'ai eu un tout petit peu de mal à entrer dans ce roman. Mais comme pour moi Dixen, c'est du solide, j'ai persévéré. C'est que l'auteur nous emmène dans un monde étrange, à la fois familier et autre. Il le situe après une grande catastrophe, qui a vu l'effondrement d'un monde terracide.
Donc d'emblée de jeu, le tableau est planté: c'est de catastrophe climatique qu'il est question et d'extinction de masse. Nous sommes donc dans un monde situé dans l'archipel de Svalbard, du moins c'est ainsi qu'on l'appelle aujour'dhui. Là y règne plusieurs royaume qui survivent grâce à un système de castes très rigide et au prix de grands sacrifices pour ceux qui sont en bas de l'échelle sociale: les Suants.
Nous suivons deux personnages en particulier: Astréa, une suante qui se destine à devenir Pleurante, la caste sacerdotale. Celle qui voue sa vie à Terra, la déesse-mère. L'autre personnage est Océrian, prince héritier du royaume, un apex, c'est-à-dire la classe dominante. Rien donc ne les prédestinent à se rencontrer.
Au début de chaque chapitre, une chandelle allumée. Elle diminue au fur et à mesure de l'avancée du livre. Elle signifie le temps qui reste à l'humanité avant son extinction.
Je dois dire que c'est assez captivant... et désolant car on a vraiment l'impression que les humains n'apprennent décidément pas de leurs erreurs.
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Astréa est dévouée à son rôle de suante pour participer à régénérer Terra, là où les Derniers Humains se sont réfugiés après le Grand Effondrement. Océrian est un prince delaissé à cause de son handicap. Leurs destins vont se croiser. Il ne reste pourtant que 255 heures à l'espèce humaine avant de disparaître.

Quel roman ! J'ai adoré ! le monde désolé qu'a créé Victor Dixen pour montrer ce que pourrait devenir la Terre si nous ne réagissons pas fait froid dans le dos.

L'histoire, pleine de rebondissements et d'action m'a beaucoup plu. Aussi la romance ne parasite pas l'intrigue, elle l'accompagne. Et ce ne sont que les grandes lignes, car les détails sont impressionnants : la bougie qui se consume égrenant le temps avant la fin, les noms d'espèces disparues en bas de page, les clins d'oeil aux autres livres de M. Dixen...

J'ai été très émue aussi de l'usage prophétique qui est fait de la poésie. D'autant que la plupart des extraits proviennent de mon poète préféré !

Le discours du récit n'est pas culpabilisant mais vise clairement à donner un sursaut. Nous devons agir car ensuite il sera trop tard : nous lisons un roman d'anticipation des catastrophes écologiques qui ont déja commencé à se produire.

Et cette fin !!!! Stressante avec la bougie qui fond et les chapitres qui s'accélèrent !

Mon seul petit point de regret est que je ne me suis pas trop attachée a Astréa. Plutôt à Océrian et Margane, plus touchant, moins sûrs d'eux.

Et mention spéciale à cette magnifique couverture !
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J'ai abordé ce livre de Victor Dixen avec beaucoup d'enthousiasme, l'ayant acheté le jour de sa sortie.
Je me disais que le concept annoncé allait être épique, passionné, et que j'allais me régaler dans un univers plutôt inédit et intéressant.

La magnifique couverture du bouquin et son design au cordeau ont un peu eu raison de ma vigilance, je l'avoue. C'était la première fois que je lisais un livre de cet auteur, donc j'étais prêt à tomber amoureux de son oeuvre.
Le début était plutôt excellent, j'y ai cru... le développement long et d'un ennui abyssal m'a par contre vite ramené à la triste réalité, ponctué cependant d'un ou deux chapitres se distinguant par leur narration un peu plus inspirée (celui de l'oracle, par exemple), et la fin m'a fait lever les yeux au ciel plus d'une fois.
Peut-être ne suis-je pas le public-cible de l'auteur ou de ce type d'ouvrage, mais pour moi, un récit aussi mièvre et téléphoné ayant pour cadre un sujet aussi grave (l'obsolescence de notre monde pour des raisons écologiques), ça ne passe pas.
Et croyez-moi que je suis pourtant un lecteur bienveillant, patient, qui lira un bouquin jusqu'à la dernière ligne même déçu. Ce fut le cas. Et quand c'est un soulagement de refermer un livre, on peut dire que c'est bien dommage...
L'auteur a aussi joué la carte (très à la mode ces derniers temps) du texte dans le texte avec la mise en abyme de poésie... Ce qui d'une part m'a semblé inutile et surfait, et d'autre part complètement incohérent, le peuple survivant étant censé parler une langue commune faite de toutes les langues du monde mais comprenant quasiment parfaitement de la prose française... ??? Pas compris.
Enfin, et c'est la pire chose : des personnages auxquels je n'ai pas su ou pu m'attacher. Je me fichais un peu du but de leur quête commune, et je ne les trouvais ni attachants, ni agaçants, j'avais l'impression de les suivre de manière factuelle sans éprouver la moindre empathie pour eux, sauf à de rares exceptions. Et je dois dire que les situations insipides, les coups de théâtre faciles et autres dialogues d'un gnan-gnan à tomber n'ont pas aidé. Je ne recommande donc pas ce bouquin.
C'est vraiment dommage car l'univers était prometteur... mais n'a pour moi pas tenu ses promesses.
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J'ai été captivé par ce roman à la fois apocalyptique et post-apocalyptique, cette ambiance ambivalente entre deux fins du monde, et cette belle écriture, fluide, qui nous plonge dans les arcanes d'une histoire passionnante.
Les références aux Fleurs du Mal de Charles Baudelaire m'ont régalé. L'auteur fait la part belle à la poésie, au rêve et à l'art dans ce monde impitoyable.
J'ai apprécié la romance tumultueuse entre Astréa et Océrian que tout sépare. Les castes décrites dans cette atmosphère moyenâgeuse sont très délimitées. Par conséquent, de nombreux personnages frôlent le cliché, mais l'auteur s'en tire plutôt bien grâce à une intrigue riche et palpitante.
La rencontre avec l'oracle m'a fasciné. L'apparition d'une technologie futuriste dans un décor antique est bluffante.
J'ai douté à l'approche de la Ville-Nouvelle de Flamboyante et de ses machines infernales.
J'ai frémi avec chacun des protagonistes, chaque fois que leurs idéaux s'écroulaient, chaque fois qu'ils affrontaient la vérité douloureuse d'une société imparfaite, chaque fois qu'ils bravaient les interdits, pour sauver leurs proches, ou pire, pour asseoir leur pouvoir.
J'ai été touché par l'effondrement de leurs croyances ancestrales, la prise de conscience factuelle du monde imparfait qui se cache derrière les légendes.
J'ai assisté avec tristesse aux luttes finales, sanglantes, animales, quand l'instinct de survie efface toute solidarité. J'aurais peut-être aimé une fin plus digne, plus humaine. L'auteur l'a voulue cruelle, brutale. Plus réaliste sûrement.
L'histoire des humains se renouvelle sans cesse, comme une boucle infinie de survies et de guerres. La question se pose : l'humanité mérite-t-elle d'être sauvée ? Oui, pour la beauté et l'amour qu'elle dégage malgré tout. Tel est le fond du message, un message empreint d'écologie, de diversité, de persévérance, de respect, mais tellement pessimiste sur notre futur.
Lien : https://www.pascific.fr/2019..
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Alors, pour vous resituer, j'ai lu tous les Phobos, tous les Vampypia, la BD Vampyria (cf mon avis plus loin), Cogito et enfin, Extincta. Bref, quand je dis que Extincta est mon préféré de l'auteur, j'ai matière à comparer !

Comme dans chaque livre écrit pas l'auteur, on plonge dans un univers super bien travaillé, écrit et fourni. C'est sûrement ce que j'adore avec Vivi, ses univers, son worldbuilding. Extincta n'échappe pas à la règle : dans un (pas si) lointain futur, les Derniers Humains, survivants du réchauffement climatique, sont organisés en une société de castes, prêchent un culte voué à la Terre et tentent de ressusciter la vie sur la planète. Bonus : y'a PLUSIEURS cartes.

Le livre est fort centré sur la thématique des conséquences du réchauffement climatique et des espèces animales éteintes. Je trouve que l'auteur la traite très bien, non pas de façon moralisatrice, mais plutôt dans la nostalgie (le regret beaucoup). On en ressort avec un sentiment doux-amer, surtout au vu de la situation actuelle (perso, c'est une thématique qui me touche énormément).

Vous me connaissez, j'ai souvent du mal à m'attacher aux héroïnes de l'auteur (elles me soulent). Ici, le livre m'a paru plus mature dans son ensemble et j'ai vraiment apprécié les protagonistes. Est-ce que ça a un lien avec le fait que ce livre-ci soit écrit à la 3e personne ? Oui, peut-être.

Comme toujours, la pluie de Vivi est ultra fluide, et le livre se dévore. Un vrai page turner ! Qui plus est, le livre est un bel objet : la couverture, les cartes, les dessins et autres détails éditoriaux que vous découvrirez en le lisant.

! ATTENTION ! Avec la sortie prochaine de la version poche, le côté « dernière histoire d'amour de l'humanité » est mis en avant. Vous savez que je déteste la romance et justement, ici je l'ai pas trouvée centrale du tout, ça m'a pas marquée ni dérangée. Bref, si vous vous attendez à de la romance, vous serez peut-être déçu.e.s…
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Toutes ces années à te côtoyer, c'était doux et c'était douloureux. Ça a nacré mes nuits. Ça a satiné ma musique. Ça m'a faite telle que je suis aujourd'hui.

Aujourd'hui je vous parle d'Extincta, le roman de @victordixen .

Cette dystopie a un affreux goût d'actualité. Comment ne pas faire le parallèle avec notre société actuelle lorsque l'auteur nous décrit une Terre devenue stérile par l'hyper mondialisation, la consommation excessive, abusive et le manque de considération pour la planète qui se trouve sous nos pieds.

Je me suis projeté sans mal dans les terres arides que l'auteur nous décrit. Une nouvelle société s'est créée, mais les principes d'hier sont restés inchangés. L'humanité peut-elle apprendre de ses erreurs ? Difficile d'y croire lorsqu'après l'effondrement, une minorité a continué d'oppresser les plus faibles. L'appât du gain demeure le plus fort et même aux bords du précipice, l'humain continue de pomper toutes les ressources qu'il peut des entrailles de la terre. C'est dans ce monde que nous retrouvons Astréa, une suante chargée de collecter les algues, et Océrian, un prince réprouvé de la royauté.

Le destin décide de les réunir et ils se lancent dans un long voyage pour sauver leurs proches. Tout aurait pu être différent dans ce monde sec et aride, mais les Hommes continuent de guerroyer. Ils se battent pour quelques grains de sable et des esclaves.

Victor Dixen nous fait littéralement voyager dans son univers. Ses descriptions sont immersives, ses personnages attachants et la fin ne m'a pas laissé indemne. Je suis passé par plein d'émotions au cours de ma lecture et j'avais clairement l'impression de découvrir ce que serait notre bonne vieille Terre à l'avenir. Spoiler alerte : ça fait peur !
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Mon coup de coeur pendant le premier confinement, j'étais très heureuse de l'avoir. C'est une super lecture d'anticipation. le design de la couverture est excellent et j'ai adoré voir cette bougie fondre au fil des pages. Cette tension avec ce compte à rebours insoutenable. Vouloir savoir plus que tout comment l'humanité et l'espèce humaine va s'éteindre pour toujours.

J'ai apprécié l'alternance des points de vue entre Astréa et Océrian.
L'univers entre son fonctionnement géopolitique et religieux.
La bougie qui fond au fil des pages
La puissance de son engagement écologique

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Alors déjà la couverture oui des deux pouces !!! Elle donne vraiment envie de lire ce livre

L univers est super et on d y plonge vraiment facilement j adore l idée de la bougie qui compte les heures c est angoissant au possible ! J'aime beaucoup le personnage d astrea . l'évolution entre la relation des deux personnages principaux est vraiment intéressante mais même si toute l'histoire est passionnante , émouvante et tout ce que vous voudrez la fin est …..

Une des meilleures que j ai jamais vu ! On sait que ce n est pas une saga alors c est d autant plus cruel de la part de mon auteur préféré de faire ça ! Je n en dirait pas plus pour ne pas vous spoiler mais lisez le . Vraiment .
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