La maturité des personnages récurrents (Corbett et Ranulf) et le relatif "éloignement" de l'auteur des événements historiques fait qu'ici, l'enquête policière est bien plus intéressante que dans les précédents (déjà ça se profilait dans le tome précédent).
Un peu moins "cousue de fil blanc", plus travaillée, avec de nombreux personnages "flous" et un enchevêtrement de pistes (il y en a à peu près autant que de chemins dangereux autour de Melford, c'est dire ! Mdr !).
C'est toujours magnifiquement écrit et décrit, et les personnages sont hauts en couleur.
Bref, c'est toujours un excellent moment de lecture que suivre les enquêtes de Corbett et Ranulf ! :)
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Dans cette nouvelle enquête Sir Hugh Corbett est envoyé en compagnie de son écuyer Chanson et de Ranulf-atte-Newgatte dans la ville commerçante de Melfort.
Hugh, clerc royal, est envoyé par ordre du Roi afin de déterminer et découvrir la vérité sur les crimes qui plonge dans les ténèbres la ville.
Depuis quelques temps des crimes graves sont commis qui pourraient être en rapport avec une condamnation d'un notable cinq ans plus tôt.
Hugh sera confronté à des meurtres et des viols qui mettrons à mal ses capacités pour découvrir la vérité.
Ce livre possède une bonne intrigue et est agréable à lire. A conseiller pour tous les amateurs de polar historique
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- Pourquoi un clerc du roi, le garde du Sceau privé, a-t-il décidé d'honorer de sa présence cette ville de marché ?
.../...
Parce que tel est le bon plaisir du roi ! répondit Corbett d'un ton rogue.
Agissez selon votre cœur, la vérité a sa propre logique.
Un mensonge résonne comme une cloche sur le lac de l’enfer et les démons l’entendent !
La mort, reprit John Grimstone, est comme une cloche qui a pour rôle d’appeler les chrétiens à la prière. Mais les paresseux, après avoir ouï le premier Carillon, attendent le second et souvent, ils sont si engourdis par le sommeil qu’il ne l’entende point.
Le père John, prit une profonde inspiration et tenta d’ignorer les pesantes fumées de vin de la veille. Aujourd’hui, à quelques dimanches seulement du début de l’Avent, il parlerait de la mort, de cet imprévisible messager silencieux.
Paul Doherty - La reine de l'ombre