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Victor Dojlida (Autre)Charles Maestracci (Autre)
EAN : 9782376230090
293 pages
L'Insomniaque (22/10/2020)
5/5   1 notes
Résumé :
Victor Dojlida (1926-1997), né en Pologne, a grandi dans un coin de Lorraine minier et industriel.

Au sortir d’une enfance pauvre, il est confronté à l’occupation allemande et se révolte face aux exactions des nazis et de leurs supplétifs de la police française.
Hardi et dégourdi, Victor, alias le Dzikus (le sauvageon, en polonais), devient d’abord contrebandier pour nourrir sa famille et ses voisins, puis passeur, aidant des prisonniers de gue... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
« Même si ça n'intéresse plus grand monde, ces vieilles histoires de Grand Soir et d'avenir radieux », Victor Djlida (1926-1997), dit la Dzikus (le sauvageon, en polonais), raconte son enfance dans le bassin minier lorrain, la Résistance qu'il rejoint naturellement à 16 ans, son arrestation et sa déportation.
(...)
Témoignage extrêmement vivant, captivant, avec même quelques épisodes complètement romanesques, essentiel pour servir à l'histoire de l'immigration ainsi qu'à celle de la Résistance.
Une importante notice biographique suit ce récit qui s'arrête à la Libération du camp de Buchenwald. On apprendra comment et pourquoi Victor Djlida passera encore plus de quarante-et-un ans en prison.

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Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
 Vois-tu, en 40, tout de suite après m’être tiré, j’ai retrouvé des copains de l’armée qui avaient de bonnes intentions… On a récupéré des armes, on écoutait Radio-Londres. Et puis il a été questions de passer à l’action. Que faire ? Attaquer les sentinelles, faire sauter les trains, couper les lignes téléphoniques ? Il y en a toujours eu pour estimer que ce n’était pas le moment, qu’on allait faire courir de gros risques aux civils, etc. En fin de compte, j’ai changé de crémerie… Avec nous, tu perds pas ton temps. Mais ça ne signifie pas qu’on va se mettre à mitrailler à tort et à travers. Qu’est-ce qu’on veut ? Leur foutre la patoche, les empêcher de se sentir ici comme chez eux. Et montrer aux gens que les Frisous ne pas pas invincibles.
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Dans tous les pays, des nuées d’uniformes casqués et bottés, appointés par les fascismes naissants, chassaient les damnés de la Terre vers un ailleurs aux frontières sans cesse repoussées.
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Pour mes parents, la France, malgré les bourgeois qui y étaient visiblement aussi avides et mesquins qu’ailleurs c’était quand même préférable à la Pologne. Nous avons spontanément mis en application un des trois termes de sa devise nationale : “Fraternité“. Cette valeur humaine inscrite au frontispice des bâtiments se propageait le plus souvent parmi les humbles, les désintéressés, les vrais gens de coeur.
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On crevait de faim tous ensemble. Ces choses-là, ça ne s’oublie pas.
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Les immigrés n’ont pas le droit à la parole.
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