… Voici que me revient ton visage indicible
femme, dans la nuit blanche où tu fis ma naissance ;
voici que de nouveau la grande peur me crible
de ses images où la mort dissout tout l'être ;
voici, ô seul soleil, qu'on revoit ton carnage
sur la terre mouillée que ta force pénètre,
sur les mousses où luit un scarabée d'orage,
soleil dont le regard m'aura partout jugé,
danseur entre les têtes souples des manguiers…