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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
PASSIONNANT & INTENSE ! COUP DE COEUR ❤

1918, à Dublin. La grippe espagnole fait rage, la confusion règne et les autorités gouvernementales sont impuissantes. Julia Power est infirmière dans un service réservé aux femmes enceintes et touchées par cette terrible grippe. À l'aube de ses 30 ans, elle se retrouve seule pour gérer ses patientes en quarantaine et manque terriblement de moyens. Bridie, une jeune orpheline bénévole va lui offrir de l'aide, et ensemble, elles vont tout faire pour que ces patientes affaiblies parviennent à conserver leurs forces pour donner la vie. Mais l'homme squelette veille, la mort n'est jamais loin...

Whaou ! Quel roman passionnant et intense, c'est un gros coup de coeur totalement inattendu ! ❤

Cette fiction a été portée par des témoignages. On plonge en Irlande en pleine épidémie de grippe de 1918, qui rappelons-le, a fait plus de morts que la première guerre mondiale.
On rencontre plusieurs mères prêtes à accoucher atteintes du virus à plusieurs stades et installées dans ce pavillon.
On admire Julia Powers, la force incarnée, une infirmière dévouée au sang froid époustouflant. Mais aussi Bridie qui vient d'un couvent, dont l'enfance a été particulièrement éprouvante. Elle est inexpérimentée mais très motivée et son sourire fait du bien.
On croise aussi un médecin, le Dr Kathleen Lynn, qui court partout et est recherché par la police...

Ce roman c'est une histoire magnifique, extrêmement documentée et si difficile à lâcher. Des femmes terriblement attachantes que j'avais envie de soutenir, dont j'avais envie de prendre la main.
C'est si beau et féministe. Si difficile et tragique. Si authentique surtout. 💫

La plume de l'auteure est d'une fluidité désarmante. Un livre qui nous raconte, la vie, l'histoire. Magnifiquement.

Un roman qui a une résonnance particulière avec la pandémie actuelle, et nous fait entrevoir ce que nos soignants ont vécu et vivent encore...

Il fera partie de mon best of de cette rentrée littéraire et je ne suis pas prête de l'oublier !
J'espère vous avoir donné envie de le découvrir? 😇
Foncezzzzz ! 🤩
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Première précision sur la 4eme de couverture de l'édition que j'ai achetée, ce n'est pas précisé mais l'histoire se passe dans un service de maternité . Autant dire que pour les personnes qui comme moi sont un peu sensibles quand on parle d'accouchement, ce livre peut être difficile.
Mais l'histoire est magnifique. Les héroïnes sont très attachantes. Ce huit clos dans un service de maternité et maladie infectieuse est à la fois très sombre mais aussi plein d'espoir. Ce livre nous permet également d'avoir un aperçu de la vie Dublin pendant la 1ere guerre mondiale alors que les indépendantistes poursuivent leur combats.
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Coup de coeur pour ce roman ayant pour thème l'épidémie de grippe espagnole en 1918 à Dublin. Pendant 3 jours, Emma Donoghue nous fait vivre le quotidien de Julia Power, jeune infirmière dévouée à ses patientes dans un service réservé aux femmes enceintes touchées par la maladie. Les médicaments sont rares, les soignants en sous-effectif, les religieuses revêches et moralisatrices. Aussi quand Bridie Sweeney vient lui prêter main forte, elle l'accepte bien volontiers. Elle compense son manque de connaissances médicales par une soif d'apprendre et une volonté farouche se de rendre utile. Rien ne la rebute. Elle sait instinctivement prendre soin des mères sur le point d'accoucher leur murmurant des paroles réconfortantes. Elle comprend d'autant mieux leurs souffrances qu'elle a été abandonnée par ses parents et vit dans une un couvent où les violences et les brimades sont monnaie courante. Rien à voir avec nos maternités aseptisées, les péridurales, les accouchements dans l'intimité et avec la présence des pères. Les hommes sont au front, blessés ou traumatisés par la guerre. Les lits sont nombreux dans un espace exigüe ce qui favorise la transmission des microbes. Les grossesses sont répétées dans une Irlande où la religion est importante et influente et la mortalité infantile fait des dégâts. Certaines sont le fruit d'inceste ou de viol.
La force de ce roman tient à la description des personnages auxquelles je me suis attachée. Outre Julia et Bridie, il y a le Dr Kathleen Lynn – membre du Sinn Féin recherchée par la police. Elle apporte à la fois son humanité et ses compétences médicales. Cela compense l'austérité de soeur Luke. Emma Donoghue est historienne, elle décrit la médecine de l'époque ainsi que la triste condition des femmes.
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Moi qui est toujours rêvée d'être sage-femme j'ai adoré suivre les journées de travail de Julia, riches en détail. Je me suis tout de suite attachée à elle et à son acolyte. La pauvreté et la condition de la femme à cette époque est très bien démontré.
Les violences obstétricales sont également dénoncées.
J'ai beaucoup aimé le Dr Lynn on sent que c'est une femme volontaire.
Le seul petit bémol que j'émets est qu'il semble peu probable que tout arrive pendant les gardes de Julia mais je comprends que cela sert l'histoire.
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Gros coup de coeur pour ce roman terriblement émouvant que j'ai dévoré en deux petits jours !!! le Pavillon des combattantes est un très bel hommage aux professions médicales et notamment aux infirmières et aux sages-femmes qui tentent de mettre au monde des enfants, même dans les périodes les plus sombres. Mais aussi aux femmes de manière générale, à leur courage...

Bien sûr, l'intrigue du Pavillon des combattantes, avec la terreur liée à l'épidémie de grippe espagnole, le manque de moyens des autorités et du personnel hospitalier, l'omniprésence des mesures de prévention dans le quotidien... résonne curieusement chez le lecteur d'aujourd'hui car elle rappelle une autre épidémie plus récente à laquelle nous venons tout juste de nous remettre (encore que...).
Mais c'est aussi un portrait saisissant de l'Irlande du début du XXe siècle, en prise avec son indépendance, le conflit entre protestants et catholiques mais surtout la pauvreté, les conditions de vie effroyables des plus modestes, la place ingrate des femmes dans la société (résumées à faire des enfants au péril de leur vie et soumises aux mauvais traitements de leurs maris) mais surtout le poids écrasant de la religion et ses dérives. J'ai plusieurs fois été horrifiée pendant ma lecture devant la description des conditions de vie des ouvriers mais surtout la condition des femmes de cette époque ou encore le fonctionnement des orphelinats.

Le Pavillon des combattantes est surtout un très beau portrait de femme (voire de femmes) via la figure de l'héroïne, Julia Power, et son combat pour faire son métier malgré les difficultés liées à la grippe espagnole et s'assurer que ses patientes mettent au monde leur enfant sans trop de souffrances et de difficultés. On s'attache d'ailleurs très facilement à chacune des patientes qui arrivent au fil des pages, peut-être un peu trop parfois car quand le drame intervient on est tout aussi bouleversé que Julia (j'avoue que j'ai failli arrêter ma lecture quasiment arrivée à la moitié du roman tant je trouvais les événements durs). J'ai aussi beaucoup aimé la relation qui se noue au fil des pages (et des épreuves) entre Julia et Bridie, on est à la fois dans une relation de transmission, d'échange mais aussi d'amitié (voire plus). On regrette presque que le roman ne soit pas plus long car on a envie de savoir ce qu'il va arriver à Julia après ces trois jours qui ont bouleversé sa vie, surtout qu'on termine sur une note d'espoir et d'émotion.
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C'est un nouveau coup de coeur ! Quel incroyable roman, tellement prenant et intense à suivre Julia durant 3 jours en plein coeur d'un hôpital submergé par la grippe espagnole de 1918, Julia qui fait tout pour ses patientes enceintes et qui se devoue à son métier. On passe par beaucoup d'émotions au fil de notre lecture en plus et on finit par dévorer ce livre. A découvrir d'urgence !
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Ce roman a été une vraie claque ! Certains passages sont durs à lire, je déconseille d'ailleurs ce roman aux femmes enceintes et aux personnes angoissées de la situation avec le 🦠 ect.

Pendant 3 jours, on va suivre Julia, infirmière dans un service réservé aux femmes enceintes touchée par la grippe espagnole. Julia de retrouvé seule pour gérer ses patientes en quarantaine. Un Huit-clos intense et époustouflant.

J'ai été bouleversée par ces mamans qui vont devoir enfanter dans la maladie et qui vont vivre des moments atroces. Les scènes sont parfaitement bien décrites, on s'y croirait. L'ambiance pesante et angoissante est ressentie. le roman nous éclaire aussi sur les conditions de vie dans les années 1918 à Dublin. Malgré l'absence de chapitres, la lecture est rythmée par les multiples rebondissements. J'ai adoré ma lecture et elle ne m'a clairement pas laissée indemne.
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Seriez-vous prêtes à partir trois jours dans une maternité à Dublin en 1918, avec la sage-femme Julia Power qui fait office de cheffe de service pour les futures mères atteintes de la terrible grippe qui, comme vous le savez sans doute, a fait plus de morts que la deuxième guerre mondiale.

Je vous préviens ce ne sera pas un séjour de tout repos, chaque (long) chapitre porte le nom d'une couleur : les couleurs qui suivent l'inexorable avancée d'une maladie que l'on ne savait pas soigner.
Rouge : comme les prémices de la grippe qui donne effectivement cette couleur aux joues .
Marron : lorsque la malade a encore une infime chance de s'en sortir.
Bleu : comme la couleur des ongles quand hélas la fin s'annonce.

Noir : quand la mort est définitive.

Et entre ces moments , vous comprendrez combien la guerre 14⁄18 a brisé des vies dont celle du frère de Julia qui est revenu tellement traumatisé qu'il est totalement mutique. de plus en Irlande, le patriotisme est mis à mal par les indépendantistes qui trouvent que cette guerre sert plus les intérêts des Anglais que ceux des Irlandais. le personnage du docteur Lynn qui est historique permettra à Julia Power d'ouvrir les yeux sur le rôle des Anglais dans son pays. Cette femme de bonne famille protestante s'est engagée dans les rangs du « Sinn Fein » tant elle était révoltée par la misère dans laquelle on maintenait des populations pauvres catholiques irlandaises.
Vous découvrirez aussi le triste sort des enfants nés hors mariage ou des orphelins remis aux institutions catholiques.

Le roman est soutenu par des sentiments d'amitié (et même plus ) qui se tissent entre une jeune bénévole , Bridie Sweeney et Julia. C'est grâce à cette fille de 19 ans que nous découvrons toute l'horreur des conditions des enfants livrés aux bonnes soeurs . Vous vivrez aussi une épidémie qui par certains aspects rappellent celle que nous connaissons : les mêmes rumeurs, les mêmes conduites irrationnelles. Et les limites de la science. Et surtout vous vivrez la souffrance des accouchements des femmes quand si peu d'aides pouvaient leur être apporté.

C'est un roman qui se lit facilement même si on est parfois rempli d'effroi face ce que nous découvrons sur ce pays ces horribles traditions catholiques et la misère des conditions des femmes qui à 25 ans pouvait avoir huit enfants mais plus une seule dent et un corps si affaibli que la grippe n'est qu'une petite secousse qui les précipite dans la tombe. Je vous ai prévenu vous passerez trois jours dans le sang, les odeurs de pisse, la peur de la mort qui rôde et qui ne fait aucun cadeau, mais je pense que vous admirerez le courage de ces femmes. Oui, il s'agit bien de combattantes même si le titre original était plus poétique : « the pull of the stars » et est plus proche d'un beau moment du récit celui ou Janet et Bridie passe une nuit sur le toit de l'hôpital à regarder les étoiles. Et plus proche aussi du mot « fluenza » dont je ne connaissais pas la signification avant ce roman.

Je ne me suis adressée qu'aux femmes dans ce billet mais je suis certaine que les hommes pourraient aussi aimer ce roman pour peu qu'ils acceptent d'entendre parler de ce qui le dégoûtent parfois dans la maternité. et l'accouchement, en tout cas, je l'espère.
Lien : https://luocine.fr/?p=15134
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un livre comme j'aime, palpitant, haletant, j'ai vécu avec cette infirmière, Julia.
un roman lu en 24h.
a chaque fois que je devais fermer le livre, j'avais qu'une idée l'ouvrir de nouveau et poursuivre la lecture.
une jolie histoire de vie pendant la première guerre mondiale.
je conseille le livre a 100%
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En 1918, Julia, jeune infirmière de 30 ans est confrontée à une épidémie alors que Dublin est ravagé par une guerre terrible.
Vous allez vivre 3 jours à ses côtés. 3 jours plongés dans l'horreur. Elle travaille dans un service réservé aux femmes enceintes touchées par cette grippe espagnole.
Alors qu'elle se retrouve seule à devoir gérer ses patientes en quarantaine, la jeune orpheline Bridie Sweeney, ni infirmière, ni étudiante mais simple bénévole va lui venir en aide. Elle sera également épaulée par une médecin, Dr Lynn, seulement celle-ci est recherchée par la police.
A elles trois, elles vont se battre avec hargne pour sauver ces mères qui doivent mettre au monde leurs enfants malgré la maladie qui les étouffe, les épuise au plus profond d'elles-mêmes. le sang, les fluides corporelles, les odeurs terribles sont leurs quotidiens.

Lire ce livre, c'est ne pas en ressortir indemne. Étant infirmière, évidemment que je me suis projetée, que j'ai compris la douleur et la détresse de Julia quand on se sent impuissante face à la souffrance et la misère de nos patientes. Entre cette maman rejettée car enceinte sans mari et celle qui est au contraire battue par le sien, on vit, on pleure, on s'insurge.
Ne parlons même pas du manque de moyens. Ce n'est pas le même qu'aujourd'hui puisqu'à l'époque quasiment rien n'existait pour faire face à l'hygiène, à la douleur, à la fièvre. A cause de la guerre, même la nourriture vient à manquer.
Ces femmes m'ont bouleversée par leur engagement envers les autres. Je me suis énormément reconnue dans les pensées de Julia. Cette infirmière est si bienveillante, remplie de douceur et de tendresse.
J'ai aimé le fait d'avoir toutes les pensées de Julia qui lui passe par la tête pendant ce qu'elle vit et fait. Cela rend le récit encore plus vivant et vrai.
Soyez prévenu, certains passages sont très decrits et très crus. Mais c'est nécessaire pour comprendre et être plongé dans cet univers horrible.
Ce livre est bouleversant. Il ammène à nous faire réfléchir et relativiser.
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