Xavier Dorison (au scénario) et Félix Delep (aux dessins) nous proposent une variation de la Ferme des Animaux de George Orwell pour le moins original.
La Gazette du Château se présente sous la forme d'un journal avec édito, horoscope, météo et annonces. C'est amusant, ça nous change des BD en format cartonné.
L'histoire est proche de celle écrite par Orwell si ce n'est que les cochons sont remplacés par un taureau « le plus fort de tous les animaux » et une bande de chiens répugnants. Ils ont instauré une dictature digne de Staline et une poignée d'animaux tente de faire tomber le régime. La répression est sanglante, très sanglante. Tellement sanglante que je ne vous conseille pas de lire cette BD avec vos enfants (pas avant 11/12 ans).
Le récit est rythmé et très prenant et je suis très impatiente de découvrir la suite.
Du côté des dessins, c'est une bonne surprise. le jeune Félix Delep a un sacré coup de crayon : les traits sont dynamiques, les décors sont magnifiques, le découpage est très réussi et les couleurs bien choisies.
Du beau travail !
CHALLENGE MULTI-DÉFIS 2018
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Cette ferme-chateau est abandonnée des hommes et c'est un taureau qui, a l'aide d'une meute de chiens, a installé une dictature particulièrement sévère.
Nous sommes plongé dans l'ambiance dès le départ par l'exécution sauvage d'une poule qui avait voulu cacher un oeuf. Puis on voit les animaux trimer sous l'oeil des chiens de gardes. On comprend très vite l'enfer que vivent les animaux de la ferme sous le joug de Sylvio le taureau-dictateur. Si la plupart des animaux vivent dans la crainte certains commencent à se rebeller.
C'est au final un premier épisode assez noir mais qui met bien en place l'univers.
Les dessins sont très agréables. Les animaux sont bien rendus avec du dynamisme. le format journal est original.
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Une BD au format atypique, imprimée comme un journal, avec des effets de papier vieilli. J'aime beaucoup, même si c'est un peu moins commode à lire.
Pour faire simple, et certains me hueront peut-être, c'est une sorte de remake d'Animal Farm de George Orwell. Des animaux de ferme occupent un château abandonné, et un régime autoritaire s'est installé, sous couvert d'une prétendue république au service de la communauté. Le président Silvio est encensé dans la première page du journal, comme certains dictateurs qui ont marqué L Histoire... Et bien entendu les opposants sont exterminés (mais on accuse les loups de la forêts, bien sûr. Diabolisation de l'inconnu pour faire paraître la république comme la meilleure chose possible).
Le peuple se fait exploiter, n'a aucune liberté d'expression et se fait malmener par la milice, tandis que le président et son entourage vivent bien douillettement sans lever le moindre petit doigt.
Une révolte éclate, mais ce genre de régime ne se renverse qu'avec une certaine préparation, à forces au moins égales. Ici le peuple était presque démuni, et forcément ça n'a pas très bien fini.
En bref, c'était sympa, mais à mon sens ce n'est qu'une version de plus de la dictature qui se veut déguisée. Je lirai sûrement la suite, d'autant que du fait du format, la BD ne coûte vraiment pas cher (c'est suffisamment important pour être mentionné !)
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(Critique pour les trois premiers numéros de la Gazette du château qui forme le tome 1)
En format journal, c'est original, c'est pensé jusqu'au bout puisque la présentation donne des articles, l'horoscope, des photos... le tout dans le ton de la dictature qui règne dans cette histoire. Ce format nous offre surtout des pages plus grandes pour admirer les dessins qui sont très bien réalisés. le animaux sont plus vrais que vrais avec de la personnalisation au niveau des visages qui sont aussi très expressifs.
Un premier tome assez dense qui met en lumière la façon de vivre dans le château, la politique, les forces en place, les personnages, leurs espoirs... Et même le début de la révolte.
C'est très prenant. Il y a déjà beaucoup d'informations et d'action. Avec de belles valeurs et de l'humour malgré la violence qui est omniprésente. Une bonne introduction qui promet pour la suite.
Les personnages sont très bien faits avec une vraie personnalité et du caractère. Ils fonctionnent tous très bien. Miss B est très attachante. Tout comme César.
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Sur les pas de George Orwell et de sa « Ferme des animaux », Xavier Dorison imagine « Le Château des animaux ». Une belle surprise dans un domaine où on ne l’attendait pas.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Un premier numéro très réussi, qui donne envie de poursuivre la découverte de cette République des animaux, dans ce Chateau.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Il faudra se souvenir de ce jour, Miss B!
- Oui, comme du jour de la mort d'Adélaïde...
- Non!
- ?!
- Comme du denier jour où nous n'avons rien fait. (p. 5)
Disparitions inexpliquées d'animaux: la gazette à découvert lescoupables !
Mais ce jour-là, un chat, un lapin et un rat, l'espace d'un moment, avait fait taire la peur et naître l'espoir.