Les Frères Karamazov

Ce roman hors catégorie et démesuré sur tous les plans m'a envoûté dès la première page jusqu'à la fin (1000 pages). Que dire plus d'un des monuments de la littérature mondiale? Il est d'une densité impressionnante mais en même temps c'est une oeuvre très lisible.

Si Dostoïevski n'existait pas... tout serait-il permis? Magistral

3 frères, pas tous d'un même lit, un père fêtard, un crime pour une femme et en fait une sorte de roman policier un peu long, essentiellement destiné à brosser des tableaux, des réflexions qui sont bien dans l'air du
temps : athéisme, socialisme, égalité, justice... en fait, il faut l'avouer, et tant pis si ça c'est pas dans l'air du temps... on s'ennuie...

tout a été dit sur ce dernier livre de Dostoievski qu'il faut absolument avoir lu; j'ai aimé le réquisitoire du procureur qu'il faut lire comme s'il était plaidé aujourd'hui

Beaucoup trop d'histoires reunies dans ce roman a mon gout.
Toujours quelques tres bon passages.

Que dire ... Un jalon dans la vie d'un homme (pour reprendre l'expression d'un ami rencontré grâce à ce livre).

J ai vraiment adore ce roman,c est une oeuvre marquante en beaucoupde points...l intrigue principale est tres simple,mais c est ce qui l entoure qui fait sa richesse,un roman exigeant mais tellement passionant.

Le plus grand, le plus beau parmi tous les livres!

C'est le plus grand roman au monde.

D'emblée, l'auteur décrit un à un ses personnages tels les figurants d'une pièce de théâtre, laissant induire que nous sommes ici dans une fiction créée pour l'imagination, un produit de l'esprit conçu pour divertir le lecteur : c'est du Balzac. On voit à cette tonalité que Dostoïevsky est un écrivain de métier : tout est élaboré, structuré pour mettre en oeuvre le « chef-d'oeuvre ». Les personnages sont des stéréotypes, cela sent le fabriqué. Comme le commentait Tolstoï, Dostoïevsky invente des personnages qui ne font pas partie de la vie réelle. Même le « héros » du roman (Aliocha) est annoncé comme tel : il n'y a rien de naturel, de spontané. Par induction, rien n'est suggéré dans le portrait des personnages, tout est affirmé, imposé de manière moralisatrice (les bons et les mauvais), de sorte que le lecteur, n'ayant aucun travail d'implication à engager (s'assimiler la complexité psychologique des personnages qui se présentent à lui, comme chez Tolstoï) n'a plus qu'à observer : tout est servi. La facture est grossière, tout est excessif, exagéré. de bout en bout, on reste dans l'exaltation romanesque, les poncifs, la surenchère, l'accumulation des anecdotes et des événements. C'est une littérature éruptive, caractéristique (comme avertit une de ses traductrices, Kyra Sanine) d'un homme foncièrement « malade ».