È con immenso piacere che vi annuncio la fine della mia lettura dei Fratelli Karamazov, senza dubbio una delle migliori di questo 2021!
Primo incontro fra me e Dostoevskij, seppur tardivo,decisamente molto fruttuoso! Ve lo accordo, la lettura di questo grande classico non è agile agile, ma d'altra parte stiamo parlando di letteratura russa dell'ottocento…pretendere il contrario sarebbe un'inutile pretesa anacronistica! Se non amate il genere, lasciate perdere, passate oltre, inutile volersi incaponire! Troverete l'autore tedioso a morire con le sue considerazioni filosofiche/teologiche che puntualmente vengono ad interrompere il filo dell'azione, ma se avete un minimo di confidenza con questi “matonazzi”, non pensateci due volte e lasciatevi portare nel profondo abisso dell'animo umano, scrutate con l'autore la complessità psicologica di noi tutti semplici mortali e, liberi di aderire o meno alla visione spirituale di Dostoevskij, accogliete l'immenso messaggio di speranza che ci offre, potente crisalide, alla fine di questo grande affresco di umanità. Mi ha toccato molto ( l'avrete capito!) e se contestualizziamo l'opera all'epoca in cui è stato scritto (1879-
Freud aveva 23 anni cercava ancora di laurearsi e non aveva ancora avanzato nessuna teoria sulla psicoanalisi), il luogo (l'Impero Russo del XIX sec.) e lo stesso vissuto dell'autore (enormi riferimenti autobiografici nel testo, dall'epilessia, ai lavori forzati, alla perdita di un figlio in giovane età), otteniamo un'opera di un modernismo accecante.
Tanto di cappello a Feodor quindi, che morì pochi mesi dopo la pubblicazione di questa che doveva essere solo la prima parte di un'opera ben più importante. Credo che ben presto, altre sue opere si accavalleranno sul mio comodino…
C'est avec un immense plaisir que je vous annonce la fin de ma lecture des Frères Karamazov, sans doute l'une des meilleures de ce 2021 !
Première rencontre entre moi et
Dostoïevski, plutôt tardive mais très fructueuse! Je vous l'accorde, la lecture de ce grand classique n'est pas des plus agiles, mais d'ailleurs, nous sommes en train de parler de littérature russe du Xixe siècle... prétendre le contraire serait une inutile prétention anachronique ! Si vous n'aimez pas le genre, laissez tomber, passez au-delà, inutile de s'entêter ! Vous trouverez l'auteur ennuyeux à mourir avec ses considérations philosophiques/théologiques qui viennent ponctuellement interrompre le fil de l'action, mais si vous vous frottez déjà des temps en temps à ce genre de pavés, n'y pensez pas deux fois et laissez-vous porter dans les profondeurs de l' abîme de l'âme humaine, scrutez avec l'auteur la complexité psychologique de nous tous simples mortels et, libres d'adhérer ou non à la vision spirituelle de
Dostoïevski, accueillez l'immense message d'espérance qu'il nous offre, puissante chrysalide, à la fin de cette grande fresque d'humanité. Cela m'a beaucoup touché ( vous l'aurez compris!) et si nous contextualisons l'oeuvre à l'époque où elle a été écrite (1879-
Freud avait 23 ans, il il trimait encore à l'université pour obtenir son diplôme et il n'avait encore avancé aucune théorie sur la psychanalyse), le lieu (l'Empire Russe du Xixe siècle) et le vécu même de l'auteur (d'énormes références autobiographiques dans le texte, de l'épilepsie, aux travaux forcés, à la perte d'un jeune enfant), nous obtenons une oeuvre d'un modernisme aveuglant.
Chapeau à Féodor donc, qui mourut à peine quelques mois après la publication des Frères qui ne devaient être que la première partie d'une oeuvre bien plus importante. Je pense que bientôt, d'autres de ses oeuvres s'empileront sur ma table de nuit...