Les Rois maudits, tome 3 : Les poisons de la couronne

Que d'intrigues, quel régal que cette série, mais pourquoi ai-je tant tardé à la lire? En même temps si je l'avais déjà lue je n'aurai plus le plaisir de la découvrir. Tout est relatif comme on dit.
De drames en catastrophes, L Histoire se déroule sous nos yeux comme si on y était et le règne de Louis X le Hutin s'y déploie avec les conséquences que l'on peut imaginer pour la suite sous tant de négligence et d'égoïsme, autant de la part du souverain que de certaines personnes influentes autour de lui. On ne peut s'empêcher d'attendre avec impatience les interventions de Robert d'Artois ou Mahaut de Bourgogne, des personnages forts en caractère que l'on devrait détester mais dont on attends le prochain coup fourré avec délectation. Toujours aussi fluide et non dénué d'humour, je pense que je vais finir le reste de la série très vite si elle reste de cette qualité.

Au départ ce serait presque un conte de fée, une princesse part pour un mariage pour épouser un puissant roi... Sauf que... Si vous avez lui les deux volumes précédents des Rois maudits, vous savez que Louis X le Hutin n'a rien d'un prince charmant. Et pourtant, Clémence va tout faire pour être une reine et une épouse irréprochable... Sans doute du dénis dirait-on aujourd'hui... Devoir de femme disait-on à l'époque... Et plane le souvenir de Marguerite de Bourgogne, dont on ne sait si la fille est du Rois... Reine qui a disparut il n'y a pas longtemps... Dont les mauvaises langues dit que le Roi l'a faite étrangler.... L'ombre plane sur le royaume de France, dynastie maudit... Et le frère Philippe, qui ferait un bien meilleur roi attend dans son heure... Il attend parce que si, par politique il écarte les femmes du roi a régner une princesse dont la naissance est douteuse ne l'empêchera pas de prendre la place de son frère à sa mort... Ce rois si faible dirigé par d'autres mains... Ce roi qui se remarie dans la bout... Et pourtant malgré tout l'aspect sordide de cette histoire, on s'attache, parce qu'il y a quelques personnages qui sont habille, et surtout, il y a Clémence, déçut par la façon dont on la marié dans la boue juste après l'Ost boueux... Faire la guerre dans la boue, c'est impossible... Et juste après au lieu de noces princières.... Une noce de village... Que ce passera-t-il? Y aura-t-il un nouveau Roi mort au milieu de toute cette ambiance pitoyable? Et Clémence, trouvera-t-elle un peu de bonheur. C'est tout le génie de Maurice Druon de nous faire aimer les détails sombres de l'Histoire de France, malgré l'horreur agrandit par les croyances populaires... A lire voir à relire....

Les luttes de pouvoir continue, les disparitions, morts (pas si) suspectes, alliances, mésalliances continuent. La partie romancée se voit un peu plus que le tome précédent mais c'est toujours aussi violent, foisonnant et passionnant.
On a hâte de lire le suivant pour voir quel cheminement va nous mener progressivement à la guerre de cent ans.

Tome 3/7 des rois maudits.
Encore une fois, l'histoire reprend là où on l'avait laissé, seul le titre change. Nous ne sommes donc pas dépaysés et reprenons avec la princesse Clémence qui s'apprête à traverser la méditerranée afin d'épouser le roi de France qui est enfin libre de l'épouser depuis la mort de la reine Marguerittes fin du tome 2.
J'ai globalement apprécié encore une fois suivre les histoires de la royauté française du 14eme, mais les intrigues m'ont un peu moins tenu en haleine.
Une déclaration de guerre contre les flamands, mais avortée pour cause d'intempéries, puis plus grand chose à se mettre sous la dent à part quelques intrigues qui mèneront bien sûr à la 3ème mort d'un personnage de 1er plan à la fin de ce 3ème volume (malédiction oblige) Il semble que ce soit la règle en fin de tomes pour le moment. Je me demande (question sincère) si les rôles étaient si clairement établis dans la réalité (Clémence si gentille?, Louis si caractériel et mauvais roi?) ou si c'est le parti pris de Maurice Druon pour les besoins de son épopée littéraire?
Bref j'ai encore pris plaisir à me plonger dans le quotidien des rois de France et je me plongerai bientôt dans la lecture du tome 4!

Je poursuis ma découverte de cette extraordinaire et addictive saga avec ce troisième tome ! Dans lequel les intrigues vont s'intensifier, le Hutin va enfin pouvoir épouser Clémence de Hongrie, cette pieuse et honnête jeune princesse qui trop contente du sort que le destin lui a réservée, ne se doute pas une seule seconde dans quel genre de famille elle va mettre les pieds. Dans son voyage elle sera accompagné par notre cher Guccio, que personnellement j'adore. Car en parallèle de ses missions royales il va tenter de démêler ses propres problèmes avec la famille de Marie, sa fiancée secrète, et les deux tourtereaux commettront d'ailleurs l'irréparable... Ces deux là font partis de mes personnages favoris et j'attends avec impatience de connaitre quel sera leur destin final...en l'espérant positif.
Et bien évidemment les complots de l'impertinent Robert d'Artois pour récupérer son compté continuent, Mahaut tient tête. D'ailleurs la fille de cette dernière, Jeanne, va retrouver son statut auprès de son époux Philippe (non son un coup de pouce tordu de la mère), qui engendrera une nouvelle succession de problèmes...
Bref entre sacre, mariage, voyage, mort, guerre, négociations et complots en tout genre, encore une fois ce tome ne déçoit pas. Je l'ai trouvé tout aussi riche, addictif et palpitant que les précédents. On est fermement attaché aux personnages et on attend avec impatience de savoir ce qui leur arrivera... ! Hâte de continuer !

Plongée dans l'univers ensorcelant du troisième volet de la saga "Les Rois maudits" de Maurice Druon, l'intrigue fascinante de l'histoire des reines et des rois de France s'étend avec une intensité renouvelée. En comparaison avec les tomes précédents, celui-ci réussit à captiver mon attention avec une emprise encore plus marquée. Les protagonistes qui m'ont accompagnée tout au long de cette saga acquièrent désormais une profondeur plus saisissante, et mes propres préférences s'affirment.

Parmi eux, l'odieuse Mahaut a su gagner mon intérêt, sa propension constante à ourdir des intrigues m'intrigue en retour, tandis que son neveu continue de susciter en moi un rejet profond. En contraste, le personnage de Guccio se détache par sa touchante et pure naïveté, apportant une lueur de sincérité au coeur des intrigues sombres qui animent le monde de la cour.

La plume de Maurice Druon conserve une efficacité exceptionnelle, restant accessible à un vaste éventail de lecteurs tout en s'enrichissant du vocabulaire spécifique à la période historique. Cette maîtrise confère à l'ensemble une profondeur et une crédibilité appréciables. L'auteur réussit habilement à équilibrer les éléments narratifs, distillant les détails historiques essentiels sans jamais sombrer dans l'excès.

Ce qui a particulièrement marqué mon expérience de lecture dans ce tome, c'est la manière dont Maurice Druon explore la complexité psychologique de ses personnages. Par exemple, il m'a fait ressentir de l'empathie pour Louis le Hutin, que je méprisais depuis le volume précédent. Cette capacité de l'auteur à susciter et à modeler nos émotions à l'égard de ses protagonistes témoigne de son talent narratif exceptionnel.

L'une des caractéristiques les plus frappantes de cette série réside dans sa capacité à présenter une galerie de personnages puissants, évoluant dans un monde où les dilemmes moraux se parent de multiples nuances. Les intrigues politiques et les manoeuvres à la cour de France se déploient comme une toile complexe, où chaque personnage agit selon ses motivations propres, reflétant ainsi les dynamiques riches et subtiles que l'on peut observer dans la réalité politique.

Il n'est guère surprenant que cette série littéraire ait inspiré la célèbre saga romanesque "Game of Thrones" de G.R.R. Martin. Maurice Druon, soutenu par son talent incontesté, parvient à éclairer une période historique trop souvent négligée, la transformant en une aventure captivante et mémorable pour les lecteurs contemporains.

En conclusion, ce troisième tome des "Rois maudits" continue de nous envoûter avec ses intrigues riches et ses personnages mémorables. La capacité de l'auteur à tisser des émotions complexes, la crédibilité historique qu'il insuffle à son récit et la palette nuancée de protagonistes contribuent à faire de cette série une lecture inoubliable. Je recommande chaleureusement ce livre à tous ceux et celles qui recherchent une immersion profonde dans l'histoire tumultueuse de la France médiévale, à travers un prisme captivant et humain.

Nous suivons ici une grande partie du règne de Louis X et plus particulièrement les mois où il a été marié avec Constance de Hongrie qui semblait avoir une certaine influence sur son mari, devenu à ses côtés un peu moins emporté et violent. Dans ce tome c'est essentiellement de l'Artois dont il est question car la querelle entre Robert d'Artois et la comtesse Mahaut est à son comble. D'ailleurs l'arbitrage décidé par Louis X lui valut la mort. Encore un tome passionnant grâce auquel j'ai appris de nombreuses choses.

Je continue ma saga des rois maudits et justement, je me maudis de ne pas être plus à l'aise avec l'histoire de France, car certains événements me semblent bien flous.
J'ai malgré tout, de nouveau, passé un excellent moment de lecture avec la royauté française, qui semble bien maudite comme leur avait annoncé Jacques de Molay.
Jacques de Molay leur a dit qu'ils seront maudits sur 13 générations, pour le moment, je n'en suis qu'au tome 3, mais peut-être que les choses vont s'accéléraient dans les 4 suivants.
Nous continuons à suivre les aventures amoureuses de Guccio à la belle Marie, le roi peut enfin épouser Clémence, puisqu'il est maintenant veuf et les affaires françaises vont toujours aussi mal à cause de la mauvaise gestion de notre bon roi.
Je vais donc continuer à lire la suite des aventures de la royauté de France, mais en m'accordant quelques autres lectures entre deux.

Mahaut d'Artois et sa demoiselle Béatrice complotent à souhait, Charles de Valois cherche à conquérir le trône, Robert d'Artois toujours aussi attachant, des petites amourettes de gens de cour pour égayer le tableau, encore un bel ouvrage de Maurice Druon que l'on dévore lorsque l'on a entamé la série, avec toujours une écriture de grande qualité.

Suite de mes commentaires sur ces moments de lecture d'exception qu'ont été Les Rois maudits :
Oui, Dean R. Martin a su perpétuer le souffle des Rois Maudits dans une version -encore- plus sombre et riche d'action, y associant du fantastique ; mais la comparaison doit s'arrêter là.
Les Rois Maudits sont aussi un Roman Historique... ce que n'est pas Game Of Thrones... cela parait évident mais important à rappeler si on n'a pas lu les deux...
Comme le dit lui-même Dean R. Martin, avec une modestie non feinte de fan j'espère, « Les Stark et les Lannister ne sont rien à côté des Capétiens et des Plantagenêt ».
La fresque de Druon revient sur des faits et personnages historiques réels, certes romancés, mais à la trame globalement exacte. L'approche du moyen-âge reste classique (les âges obscurs...), et donc à compléter, corriger, mais néanmoins riche d'enseignements sur cette époque, au moins en ce qui concerne les luttes des Grands. Les renvois en notes des précisions historiques n'alourdissent pas le roman, et invitent à approfondir...
Certains historiens sont revenus sur les partis pris. Ils sont réels : Druon perpétue en effet une approche qui était celle des historiens du 19ème siècle, anticléricale -la religion est d'ailleurs fort peu présente dans ces romans, ce qui est décalé par rapport au contexte historique- et anti-monarchie, dépeignant de manière parfois outrancièrement critique des Rois qui ont en partie "fait la France", la noirceur supposée d'une époque et de ses moeurs.
Nombreuse faiblesses historiques donc, mais au bénéfice des ressorts romanesques ; et c'est tellement agréable à lire ! Découvrir l'Histoire avec Druon est un grand plaisir. Je reviendrai sur le profil de l'auteur lui-même, car l'oeuvre -roman historique ou autre- reste -comme souvent- un reflet ou révélateur de son auteur et de sa construction personnelle ...
Bon appétit.