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3,94

sur 1344 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Incontestablement, "Quand un roi perd la France" est le tome de trop des Rois Maudits. Ecrit par Maurice Druon après avoir fait des six premiers tomes un ensemble compact et cohérent, ce dernier opus est d'un style bien différent, moins attachant, et ne poursuit pas la continuité directe mise en place depuis le premier tome et l'année 1314.
Dans ces années sombres des premiers règnes Valois sur le trône de France, Maurice Druon essaye, tant bien que mal, de nous narrer la chute en avant de la monarchie française. le narrateur, le légat pontifical de Talleyrand-Périgord, sauve légèrement la mise avec son approche directe, mais la lecture d'un septième tome en décalage avec les six premiers laisse franchement comme un goût amer.
Simple conseil de lecteur, ce tome serait presque à éviter pour ne pas gâcher l'ensemble des Rois Maudits...
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Ce dernier tome de la série détonne vraiment avec les six premiers: changement de narrateur, de ton, de style... Ce roman est peu intéressant et très décevant quand on sait à quel point les autres récits étaient captivants. Tout lecteur qui apprécie la série devrait arrêter de lire après le sixième tome pour ne pas gâcher le souvenir qu'il conservera des Rois maudits.
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Tentative de lecture plusieurs mois après les six autres tomes. Cette fois cela ne passe pas, j'abandonne ! Je garde néanmoins un bon souvenir du reste de la série et y ai pris grand plaisir.
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Septième et ultime volume de la saga consacrée au Rois maudits, Quand un roi perd la France, n'est pas le meilleur volume de la série. C'est d'ailleurs tout le contraire puisqu'il s'agit d'une conclusion bien décevante.

La conclusion est ici radicalement différente du reste de la série. Maurice Druon semble avoir perdu toute forme d'intérêt à l'écriture depuis la disparition de son personnage favori et cela se ressent à chaque page. Nous allons ici suivre plutôt qu'un personnage, ou plusieurs, ou même un événement bien précis, le destin du pays dans les premières années de la (deuxième) guerre de cent ans.

La seule force du roman réside dans la narration indirecte. Il s'agit ici clairement d'un modèle du genre, mais cela ne suffit guère à sauver l'ensemble. Nous allons suivre les pensées et les dires d'un cardinal bien décidé à peser sur son temps. Nous le suivons ici alors qu'il chemine vers une mission.

Comme durant un voyage, le voilà qui digresse, passe du coq à l'âne, donne son avis sur les événements, puis passe des consignes très terre-à-terre. Ses pensées, pertinentes, semblent suivre les cahots d'une longue route qui l'amèneront quel part. Sans en dévoiler plus que nécessaire, la destination se révèlera moins intéressante que le chemin parcouru.

Si l'on finit par d'attacher au personnage, celui-ci restera distant : impliqué par les événements mais pas de manière aussi importante que d'autres, sa manière de se comporter et de penser, dignes d'un prince de l'Eglise est très éloignée de notre époque.

Maurice Druon livre ici davantage qu'un récit historique, des considérations historiques, emplies de jugements de valeur. le voilà qu'il critique de manière acerbe les premiers Valois, indignes selon lui de présider aux hautes destinées du pays. Tout cela finit par lasser.

Il faudra donc être particulièrement investit et patient pour arriver au bout de cette lecture qui se fera plus longue que les précédentes. Au vu des révélations faites, celle-ci devra obligatoirement être faite après les six volumes précédents. le risque est d'ailleurs grand de s'arrêter dès ce volume en commençant par lui (et à condition de parvenir à l'achever).

Lu au XXIème siècle, il s'agit ici d'une déception qui nous laisse hélas avec un goût d'inachevé, ce qui est particulièrement triste pour une série qui reste réussie dans son ensemble… sauf sur sa fin !
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Aaahan, Monsieur Druon. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi cet ultime opus d'une série qui ne devait compter que six volumes et qui tenait ainsi magistralement la route. Les à-valoirs élevés ? La pression d'un public ? Pourquoi alors avoir changé la forme, la narration. Pourquoi cette voix d'un prélat qui raconte l'histoire de l'ultime déchéance d'un médiocre roi de France. Ca n'ajoute rien, je l'ai lu sans vrai plaisir. J'étais ébloui par la puissance des tomes précédents, celui-ci je l'ai lu pour complèter et terminer la série, mais elle était déjà finie. Je ne le savais pas, vous oui, et pourtant ce livre existe.
NB : Il n'est pas mauvais, il est juste moins, moins que les autres.
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Quel dommage d'avoir clôturé cette fabuleuse saga avec un roman aussi décevant! La narration était d'un ennui tel que malgré la version audio je n'ai pas eu envie d'aller au bout. Je finissais pas ne plus suivre le récit. Je préfère conserver un bon souvenir de la série et considérer qu'elle s'achève avec le tome 6. 
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Je me range malheureusement à l'avis général : il s'agit effectivement du tome de trop de cette merveilleuse saga.

Tous les personnages emblématiques ont disparu, et on ne trouve que peu d'intérêt dans les évènements ici relatés.

La narration drastiquement différente, est toutefois intéressante. Cependant, les épisodes sont un peu décousus et ne facilitent pas la compréhension de la chronologie.
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Le tome de trop ? Ce dernier opus nous conte un passage important de l'Histoire de France mais que c'est long... Et non "plus c'est long plus c'est bon" ne s'applique pas ici car la lecture est fastidieuse et peu rythmée. Les tentatives de pseudo dialogues du Cardinal ne permettent pas de couper ce monologue pédant et pompeux.
Point positif, toujours aussi intéressant ce rôle de l'Eglise dans les échanges entre les Etats. On s'en rend bien compte à travers cet ouvrage et on mesure tout l'intérêt d'avoir religion forte dans cette époque tourmentée.
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Je suis vraiment mitigé… Pas tellement par le livre mais plutôt par la décision à prendre à l'égard de ce livre. J'ai lu, ou devrais-je plutôt dire, j'ai dévoré, avec une impatience démesurée, les 6 premiers tomes de la saga "Les Rois maudits" et puis, brusquement, après quelques chapitres du septième tome, je me suis ennuyé, royalement ennuyé. Un peu comme si je ne m'y retrouvais plus. Ça fait 4 ou 5 mois que j'ai débuté la lecture de ce tome et …. ben rien, je n'y vois aucun intérêt, aucun plaisir, aucune inspiration, aucune motivation à continuer.

Je suis nouveau sur Babelio et j'en ai profité pour lire les critiques de ce tome. Les deux premières critiques encensaient ma pensée, là j'étais bien réconforté et je me sentais moins obtus. Ensuite les autres critiques ont abattu mon mur de pensées et ma vision étroite en ce qui concerne ce livre. Je vais devoir reprendre la lecture du tome 7. Je ne sais pas si je dois dire merci à ceux qui ont fait des critiques élogieuses de cette conclusion du tome final de "Les Rois Maudits" mais on s'en reparle quand j'aurai finalement lu le tome 7.
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ce dernier est différent des précédents, le style est moins fluide, on sent qu'il a été écrit bien après. le récit est moins prenant. il faut lire au moins les 3 premiers volumes si vous n'avez pas l'envie d'aller au bout.
c'est quand même une très grande saga historique qui permet d'appréhender facilement une petite partie de l'histoire de France. Je vais pouvoir maintenant voir la série télévisée ...
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