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Ciel sans étoiles tome 1 sur 4
EAN : 9782490151134
384 pages
Snag (06/06/2019)
3.75/5   73 notes
Résumé :
AN 2312 : L'homme a abandonné ses droits en faveur du conglomérat en échange : le bonheur. Tandis que la Terre poursuit sereinement La colonisation du système solaire, un vaisseau de La mission Synope est mystérieusement stoppé et détruit par une barrière invisible. La collision révèle alors une incroyable réalité cachée jusque-là aux yeux des humains... Tout autour d'eux vivent depuis des millénaires une multitude de créatures fantastiques dotées d'incroyables capa... >Voir plus
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour la chronique de la nouvelle parution de chez Snag Fiction dans leur collection Ciel sans étoiles (quel joli nom, n'est-ce pas ?), j'ai nommé Ambition de Yoann Dubos. Je remercie infiniment la maison d'édition pour cette très belle proposition de service de presse, cela me touche beaucoup. Quand j'ai vu pour la première fois la couverture absolument enchanteresse de ce livre réalisée par le très talentueux Aurélien Police, je me suis dis qu'il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'embarquer dans cette grande aventure qui nous dépasse tous. Mais s'ajoutait également à cela un résumé extrêmement alléchant qui annonçait une intrigue accrocheuse mêlant savamment dystopie, science-fiction, roman futuriste mais aussi fantastique et mysticisme, rien que ça ! J'aime quand il est impossible de ranger un roman/une saga dans une catégorie bien précise, quand l'auteur brasse de nombreux genres et thématiques différentes. J'escomptais donc un premier tome tout ce qu'il y a de plus prometteur et engageant pour la suite et je ne vous cacherai pas que ce fut une petite déception de mon côté.

Pourtant, le prologue avait sérieusement attisé ma curiosité et crée en moi un puissant sentiment d'attente, mais dès le début du roman, j'ai failli décroché. J'en ai même été jusqu'à ressentir l'angoisse de ne pas avoir suffisamment envie d'avancer dans ma lecture pour aller plus loin que les cinquante-cent premières pages, alors que le prologue avait pourtant su totalement me happer. Cependant, cette sensation désagréable a très vite disparu et je n'ai in fine pas vu passer l'essentiel du roman, tant les pages du milieu de livre se tournaient d'elles-même. En effet, tout s'enchaîne de façon fluide et je n'ai vécu pour ainsi dire aucun temps mort avec Ambition, malgré la lenteur avec laquelle j'ai lu le début et la fin de l'intrigue. Puis l'excitation croissante est retombée, car la conclusion de ce tome introductif m'a fait retrouvé ce sentiment de confusion et de frustration que j'ai ressenti avec les premiers chapitres. Je ne saurais expliquer pourquoi et comment, mais Ambition m'a autant exaltée que rendu perplexe. J'ai trouvé l'univers de ce roman très riche et intéressant, mais pas assez étoffé à mon sens. Ou plutôt, j'ai encore du mal à comprendre quel est le lien entre chaque élément de l'intrigue. Quel rôle a véritablement eu la mission Synope dont on nous parle brièvement au tout début de l'histoire par rapport à la fameuse résonance originelle dont on nous rebat constamment les oreilles sans clairement nous expliquer en quoi cela a changé la face du monde ? Comment a d'ailleurs eu lieu cette dernière et pour quelle raison ? Quel est l'objectif des primas et du Conglomérat ? Voyez-vous, j'ai adoré le pitch de base qui nous présentait notre monde dans un avenir très éloigné régi par les plus grosses entreprises afin d'assurer la paix et l'égalité entre chaque être humain, de privilégier la sûreté plutôt que la liberté des individus, notamment en matière de croyances religieuses, qui n'existent plus (trop de risque d'attentats à la clé) et où subitement, des créatures fantastiques de toutes sortes seraient visibles par nous, comme si un voile entre deux réalités parallèles venait enfin d'être levé. Cependant, aussi fascinant tout cela soit-il, j'avais l'impression que l'on restait constamment dans le flou. L'auteur sait maintenir le suspens et préserver le mystère, mais j'aurais tout de même aimé un peu plus d'informations et d'éclaircissements à me mettre sous la dent et surtout un peu plus d'organisation, de hiérarchie et plus spécialement de coordination entre tous les renseignements que nous possédons déjà. On nous distille une multitude de détails très importants pour le bon (enfin, façon de parler) déroulement des événements qui ne font in fine qu'engendrer une pléthore de questions qui restent pour l'instant sans réponses. Quant aux nombreux flashbacks du récit, si je suis la première à dire que les analepses apportent un éclairage bienvenu aux divers rebondissements et révélations de l'histoire et qu'elles permettent de briser le schéma narratif linéaire habituel pour nous proposer une trame plus complexe, sinueuse et travaillée, dans le cas présent, je les ai trouvés la plupart du temps beaucoup plus déroutants qu'autre chose.

Concernant l'écriture, je n'ai rien à ajouter. Elle est claire, limpide comme de l'eau de roche ; elle nous prend par la main et nous immerge dans cet univers explosif où la limite entre l'homme et la robotique est elle aussi extrêmement difficile à percevoir. Tiens, encore un autre constituant de l'intrigue qui a suscité un vif intérêt de mon côté sans que je parvienne à clairement définir pourquoi les organes et membres humains sont ici aussi facilement interchangeables avec des pièces fabriquées. Pour assurer la pérennité de l'humanité ? Pour des raisons purement esthétiques ou pratiques, voire professionnelles ? J'ai beaucoup de mal à trouver les mots pour décrire ce que j'ai éprouvé à la lecture de ce titre et je m'en excuse. D'un côté, il m'a semblé avoir compris tous les indices, tous les renseignements que l'auteur souhaitait me faire parvenir, et de l'autre, j'ai eu l'impression tout au long de ma lecture que tout partait dans tous les sens, que rien n'était véritablement approfondi comme j'aurais souhaité que cela le soit. Une chose est sûre, et ça vous paraîtra certainement contradictoire avec ce que je viens d'énoncer, la plume de Yoann Dubos est tout ce qu'il y a de plus accessible et captivante, entraînante, malgré un lexique très pointu et varié élaboré par l'auteur lui-même et parfaitement explicité en toute fin d'ouvrage.

Venons-en à présent au gros point positif du roman selon moi, et ce qui fait que je vais sûrement continuer la lecture de cette série livresque quand le tome deux sera paru, à savoir les personnages. A mes yeux, ils sont tous extrêmement attachants avec une personnalité bien marquée et ils apportent au récit tout son sel, toute sa puissante, cette petite étincelle qui s'embrase et qui change alors tout. Cela vaut en particulier pour le trio central de cette intrigue, que j'aime de tout mon être. Nos trois personnages principaux ont tous ce petit quelque chose qui les rend uniques et inoubliables-: pour Rorchélas, ou Rory pour les intimes, mon petit chouchou, c'est sa diplomatie à toute épreuve, cette tendance qu'il a à prendre constamment sur soi pour être l'interlocuteur et partenaire le plus agréable, bienveillant et à l'écoute possible ; pour Miranda, l'irremplaçable Clay de la bande, c'est son exceptionnelle force de caractère, sa répartie légendaire qui la pousse toujours à avoir le dernier mot et son humour cynique à souhait absolument délicieux ; quant à Béron, c'est son côté passionné par son métier, cette enthousiasme et ce besoin irrépressible d'être à la hauteur, de ne pas décevoir ses camarades. C'est simple : Il y a une alchimie telle entre ces trois-là, une complicité si évidente et touchante, qu'on ne peut qu'être conquis par cette fine équipe qui fonctionne juste à merveille. Autre personnage énigmatique et très bien construit qui m'a tout simplement séduite : celui de Cirilys, la redoutable PDG qui cache bien son jeu. Qu'il est plaisant de croiser de tels personnages de femmes fortes, déterminées, dangereuses, astucieuses et délurées au fil de mes escales livresques ! Marcus Villard aurait dû en prendre sérieusement de la graine ! Ce dernier est censé être l'une des figures emblématiques de l'histoire et pourtant, je lui ai trouvé un sérieux manque de charisme et de consistance...

Pour conclure, je vous encourage chaleureusement à vous faire votre propre avis sur ce tome introducteur qui, selon moi, aurait pu être beaucoup plus que ça et avait même sans aucun doute le potentiel pour être une petite pépite, un coup de coeur sidérant. Néanmoins, je mets toutes les légères maladresses et lacunes que j'ai pu rencontrer au cours du récit sur le compte du statut de débutant qu'occupe actuellement l'auteur. En matière de publications, il s'agit en effet là de son tout premier roman et cela se ressent assez fortement à mon sens. Je serais d'avis de dire que Yoann Dubos a une véritable gemme entre les mains avec cette saga, cet univers mi-intergalactique mi-fantastique peuplé de créatures de toutes sortes qui cohabitent avec nous, pauvres mortels faits de plus en plus d'acier, mais que celle-ci n'a pas encore été polie comme il faut. Pas suffisamment, en tout cas. Je serais curieuse de découvrir la suite de cette histoire tout bonnement ahurissante, à condition d'avoir enfin toutes les réponses à mes interrogations cette fois, ou au moins quelques repères éclairants et indubitablement nécessaires !
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Malgré le temps que j'ai mis à lire (et chroniquer) ce roman, je vous l'annonce d'emblée : Ambition, le premier tome de la tétralogie Ciel sans Étoiles, a frôlé le coup de coeur ! Ce roman de science fantasy aux allures de jeux-vidéos est le premier du genre que je lis. En effet, avant de découvrir cette histoire, je ne connaissais pas encore le style shadowrun, tirant son nom de celui d'un jeu sorti en 1989, et cette histoire m'a permis de m'y plonger en douceur.

« Shadowrun is a science fantasy tabletop role-playing game set in a near-future fictional universe in which cybernetics, magic and fantasy creatures co-exist. » d'après definitions.net.

En gros, Ambition mélange les genres et les créatures, aussi diversifiées les unes que les autres. L'humain augmenté côtoie le surnaturel, les avancées technologiques cohabitent avec des créatures fantastiques et qualifiées de merveilleuses dans les mémoires collectives, rendant ainsi la réalité un peu plus dure. Ce cocktail de genres m'a tout de suite intriguée lorsque j'ai lu le résumé… J'ai plongé dans cet univers spectaculaire dès la lecture du premier chapitre. Il donne le ton doux-amer dont le roman se pare tout du long. D'ailleurs, il nous laisse un souvenir beaucoup plus âcre que sucré ; il semblerait que l'auteur prend un malin plaisir à torturer ses personnages.

Bien qu'un peu lent à démarrer, le scénario s'avère très cohérent dans son ensemble et chargé de péripéties et rebondissements. Il s'agit d'un bon premier tome avec les caractéristiques de ce dernier : une mise en place longue mais nécessaire, l'introduction des personnages-clés, des scènes très emblématiques pour nous faire comprendre les enjeux sociétaux, de nombreux dialogues dynamiques qui en apprennent sur les différents intervenants et leurs objectifs, etc…

L'aspect politique du livre nous attire dans des passages très iconiques où de grands dirigeants entament des débats sans fin autour de plusieurs questions qui, selon moi, peuvent faire échos au racisme encore présent à notre époque. Les humains – souvent augmentés, aux organes vitaux améliorés – s'unifient contre ce qu'ils considèrent comme un « envahisseur », tandis que de l'autre côté, les créatures magiques se disent la même chose de toutes les autres races. Au final, les uns ont vécu sans se douter qu'il existait d'autres formes de vie invisibles autour d'eux, tandis que les autres ne se doutaient pas une seule seconde qu'ils seraient vus du monde entier à un moment donné. Cette société chamboulée doit réagir pour s'adapter (ou refuser ?) le changement. Ce lien, entre le futur de Yoann Dubos et le présent dans lequel nous plongeons actuellement, me fascine.

Selon moi, Ambition s'imprègne tellement de la passion que l'auteur a pour les jeux-vidéos que, en lisant, j'éprouvais la sensation étrange de me trouver ailleurs que dans un livre. Sous mes yeux, je voyais défiler des cinématiques, des scènes d'action en accord avec celles, endiablées, d'un format plus visuel… Ce subtil pont entre littérature et aventure vidéo ludique ancré dans différents genres de SFFF que tout oppose m'a vraiment éblouie !

Ce que j'ai vraiment le plus apprécié dans ma lecture a sans aucun doute été le style de l'auteur. D'une fluidité à toute épreuve – même dans les passages les plus complexes à narrer, comme les discussions enflammées du Conglomérat –, son écriture m'a happée dès que je replongeais dans ma lecture. À partir du moment où je parvenais à me remettre dedans, je ne mettais pas beaucoup de temps à me reconnecter avec son background impressionnant et ses personnages attachants. Je trouve les scènes d'action particulièrement réussies, dotée d'un entrain que l'on retrouve dans sa plume. Comme si l'adrénaline me gagnait autant qu'elle stimulait les différents protagonistes principaux comme récurrents. Un mélange entre langage soutenu et familier, où l'alambiqué cède de temps en temps sa place à la simplicité. Une fusion de genre, un style mixte et beaucoup de répliques marquantes ; le combo gagnant !

Je disais précédemment que les personnages sont attachants. Toutes mes chroniques sont garanties sans spoilers, et celle-ci ne fait pas exception. Sans trop en dévoiler, je vais parler de Miranda Clay, l'une des protagonistes. Je la considérerais même comme « héroïne », même si d'autres personnages gravitent autour de l'intrigue, laquelle dépasse parfois un peu la jeune femme. Malgré son caractère haut en couleurs, j'ai adoré découvrir toutes les nuances de Clay. Elle se montre courageuse, prête à tout pour les personnes qui lui sont chères – et qu'elle compte en général sur les doigts de sa main. Sa loyauté et son impulsivité ont d'ailleurs tendance à dépasser sa raison… Et derrière sa hargne et ses piques salées se cache une véritable pépite. J'ai de plus en plus de mal à me lier aux personnages principaux des romans, surtout ceux et celles qui sont les plus mis(e)s en avant. Ceci dit, avec Miranda, j'ai su dès le début que ça allait coller et que ses interventions me feraient toujours marrer. Elle aura su me faire ressentir diverses émotions fortes et un certain dévouement (que je ne saurais expliquer) envers sa personne. Je me proclame #TeamClay !

Pour en venir à la fin… Eh bien ! je pense que c'est vraiment le seul point du roman qui m'a laissé… perplexe. Je préviens d'avance que ce paragraphe est très subjectif (encore plus que le reste de mon avis !) : les dernières pages m'ont semblé « too much ». Non pas ennuyeuses, non pas lourdes… Disons que le roman mélange beaucoup de genres, d'aspects, de styles, et que le final m'a vraiment donné la sensation que cela allait encore plus loin, sans aucune limite. J'ai cligné plusieurs fois des yeux en me disant « Whaaaaat ? », tant ça m'a déstabilisée. Bien entendu, cela n'est pas du tout un défaut, je vous partage juste mon ressenti quant à l'un des revirements étonnant qui débarque un peu sans prévenir. Cette fin m'a vraiment perturbée ! Ceci dit, elle me donne envie d'en savoir plus, et tout le reste du roman a été un véritable délice. Je suis impatiente de lire Compassion, le deuxième opus de cette tétralogie au potentiel énorme !

Grosso modo, Ambition est un roman qui jongle entre la fantasy et la science-fiction, inspiré du style shadowrun propre habituellement aux jeux-vidéos. Si cet ouvrage rappelle sans contexte ce format audiovisuel que j'affectionne tout autant que la lecture, il reste accessible même aux lecteurs qui n'en sont pas férus. Tous les ingrédients pour vous faire passer un merveilleux moment sont au rendez-vous dans ce premier tome introductif : une mise en place maîtrisée, des personnages authentiques, un soupçon d'action survoltée et un style aguicheur. Cette histoire questionne l'humanité, ses enjeux sociétaux, ses réflexions au-delà du réel et de l'impensable et repousse ses limites toujours plus loin, jusqu'à ce que nos questions ne trouvent plus aucune réponse logique. Alors, intrigués ? Pensez-vous être de taille pour affronter la Résonnance originelle ? 2312 n'attend plus que vous… Une aventure très originale que je ne peux que vous conseiller, d'autant plus si vous aimez être surpris dans votre lecture !
Lien : http://papillonvoyageurblogl..
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- Entre en Résonance -

La Terre, 2312. Deux vaisseaux colonisateurs partent à la conquête de Teris, une planète dans le système voisin. La population deborde malgré les constructions verticale. Jusqu'à ce que le premier vaisseau explose contre un objet invisible, que Beron disparaisse en allant vérifier ce qui les empêche de passer et que la collision révèle que les humains ne sont les seuls être à peupler la planète, ça allait plutôt bien grâce à l'organisation mise en place par le Conglomérat. Et puis la résonance a révélé l'existence d'un monde de faë et la panique est arrivée.

Je ne saurai dire si la force de ce roman est ses personnages ou son univers. Ceci dit, est-ce que l'un va sans l'autre? Dans ce cas précis, je ne suis pas sûr car les personnages sont ce qu'ils sont à cause de cet univers. J'ai adoré Clay. Elle fonce tête baissée, quitte à faire des erreurs. L'important pour elle c'est d'essayer. C'est une bonne vivante et malgré toutes ses opti, elle est très humaine. Elle sera accompagnée par Rorchélas qui contrebalance avec l'impulsivité de Clay. Il est plutôt la force tranquille. Et pour cause, c'est un faë qui tient à préserver son anonymat. J'aime beaucoup son caractère posé et réfléchi, bien qu'il ne faille pas le pousser à bout. le troisième personnage, je ne révélerai pas son nom pour ne pas spoiler mais quand son espèce est dévoilée, j'ai eu hâte d'en savoir plus sur ses capacités.

L'univers met en avant différents problèmes de société. Une politique différente est en vigueur. le gouvernement est un groupe composé des PDG les plus fortunés du monde. Il est renouvelé tous les dix ans. C'est donc un gouvernement mondial, qui a unifié les peuples et résolu le problème de la faim grâce aux opti. Il a aussi résolu le problème de la surpopulation. Tout à l'air plutôt sympa! Jusqu'à la Résonance en tout cas.
La question de la religion est aussi posée. Elle a été interdite par le Conglomérat, ce qui a résolu les conflits entre les peuples également. Toutefois cette règle est remise en question avec la Résonance et l'arrivée d'un ange sur terre. J'ai beaucoup aimé son arrivée et les questions qui en découle. Enfin, les frères et soeur au centre de ce qui semble être un jeu pour certains remet en question pas mal de choses. J'ai hâte de les découvrir dans les tomes suivants et de voir le rôle de chacun.
La question du racisme ensuite avec la révélation des faë, qui ont toujours été là en réalité et la peur que chacun suscite à l'autre. Et on sait que la peur est une émotion parfois irrationnel qui rend l'inacceptable, acceptable.
Enfin, la montée en puissance de la technologie est aussi très intéressante avec son utilisation à des fins humanitaires dans un premier temps, pour l'amélioration d'une partie du corps au besoin. Clay est donc optimisée en plusieurs endroit, elle est sans doute le personnage le plus optimisé mais ça fait partie de son histoire que je vous laisserai découvrir. J'aime beaucoup la technologie notamment quand elle sert l'humanité. Les prothèses, les exosquelettes (ils existent déjà et de façon assez performants) liés aux recherches neuronales, il faut voir ce que la recherche fait, c'est impressionnant. Ça peut faire peur car une mauvaise utilisation pourrait créer pas mal de dégâts mais avec une bonne utilisation, c'est incroyable comme c'est beau.

Si avec ça vous n'avez pas compris que j'ai adoré cette lecture et que je vais poursuivre avec Compassion, je ne sais plus ce qu'il faut faire. Vous optimiser peut-être? J'optimiserai bien mes yeux tiens. Adieu la myopie!
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L'histoire – Nous sommes en l'an 2312, les humains accumulent les conquêtes spatiales, jusqu'au jour où un vaisseau va briser un filtre invisible entraînant beaucoup de changements. En effet, à partir de ce moment appelé « la Résonnance originelle », des créatures surnaturelles vont être dévoilées. Sans le savoir, les humains vivaient avec ces créatures, mais elles étaient invisibles. Cette résonance va donc bouleverser la vie des humains et des créatures, la vie des humains, car vous vous rendez bien compte que savoir que votre voisin a un chien qui peut se transformer et te bouffer ce n'est pas foufou… et la vie des créatures, car elles n'avaient pas l'habitude qu'on les voit et qu'on les fuit. Pour que la vie soit mieux organisée et que des guerres n'explosent pas, les humains ont donc créé un Conglomérat, une espèce de gouvernement pour gérer leurs relations, pour lutter contre le racisme envers les créatures, mais également pour pouvoir « asservir » les créatures afin qu'elles travaillent pour nous.
Quand on commence le roman, tout cela est déjà en place et on va suivre Medv, qui est chargé de récupérer les dettes des gens et Clay, jeune femme qui a survécu à la Résonnance. Les deux vont s'associer et découvrir que tout n'est pas si rose au sein de ce Conglomérat.

J'ai bien aimé cette histoire et l'univers mis en place. Cependant, je n'ai pas tout compris, l'univers est très complexe et je trouvais qu'on nous collait parfois bout à bout des passages sans explications et sans réel sens et j'avoue avoir été souvent perdue. de plus, il y a énormément de personnages et je les confondais, je ne savais plus qui était qui, car une fois on les appelle par le prénom puis une autre que par le nom de famille… Bref, je ne suis pas sûre d'avoir tout saisi et c'est dommage, car l'univers promettait d'être très intéressant et différent de ce qu'on a l'habitude de lire.

Les personnages — Tout d'abord il y a Medv (souvent appelé Rorchélas), un personnage intéressant, mais qui est, selon moi, développé trop tard. On ne découvre son identité qu'à la page 159, au cours d'un chapitre qui lui est dédié et même là on ne le développe pas tant que cela. Je ne sais vraiment pas quoi en penser… je ne le déteste pas, mais je n'étais pas très attachée à lui.
Ensuite, Clay (appelée Miranda dans le roman) est un personnage qui m'a beaucoup plu, elle se fait incendiée de partout, car elle est la seule survivante, je l'ai trouvé mignonne et je ressentais beaucoup de peine à son égard.
Enfin, Béron (ou Louis) est un personnage qu'on ne voit que vers la deuxième partie du roman et je l'ai adoré ! Il est très attachant même si, encore une fois, j'ai eu du mal à tout saisir et à aimer les personnages comme j'aurais dû.

La plume de l'auteur – J'ai eu beaucoup de mal avec son style d'écriture. En effet, on a des flash-back sans liens les uns avec les autres, des moments où on ne comprend pas tout et j'ai trouvé parfois que c'était très brouillon. Cependant, ce roman s'est lu très rapidement : en 2 jours il était fini, la plume est additive et on a envie de continuer à lire.

En résumé, j'ai aimé ce roman, mais sans plus. Pour moi, les 200 premières pages étaient trop confuses, je ne comprenais rien, ça n'avançait pas, mais passé ce cap, c'est un vrai page turner ! Je ne sais pas encore si je lirai la suite, la fin me fait hésiter, car j'ai aimé ces 180 dernières pages, mais est-ce que je les aimé au point de lire la suite ? Je ne sais pas encore, je verrai.

Si vous l'avez lu venez échanger, ça me ferait plaisir de connaître l'avis des gens, si vous avez lu le tome suivant n'hésitez pas à me dire s'il vaut le coup ou non. En attendant, je vous fais de gros bisous et vous souhaite de très bonnes lectures.
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L'année dernière, je regardais les interviews du PLIB quand je suis tombée sur celle de SNAG Editions Un de leur auteur, Yoann Dubos, présentait sa série Ciel sans Etoiles, dont la couverture magnifique me faisait déjà de l'oeil sur Instagram. le pitch m'a tout de suite attirée : un mélange entre fantasy et science-fiction, une mission spatiale qui tourne mal et révèle aux yeux du monde une société secrète… Cela me semblait le mix parfait entre un genre que j'adore (le fantasy) et un genre que je découvre petit à petit (la SF). Un passage en douceur, donc.

Soyons clair tout de suite : je suis passée complètement à côté de cette lecture et j'en suis la première désolée. Bon, je ne l'attendais pas non plus comme le Graal, donc la déception n'est pas aussi grande, mais je garde une sensation de « c'est dommage » … Car ce roman est plein de potentiel ! J'ai très vite compris que je n'accrocherai pas, mais je tiens à rappeler que c'est bien entendu un ressenti purement personnel (les avis sont, par définition, subjectifs). Ce roman a su trouver son public d'après le nombre d'avis positifs et j'en suis très heureuse.

Premier point, à cause duquel j'ai compris que j'aurais un peu de mal : la plume de l'auteur. Je la trouvais trop simple comme s'il se contentait de dire ce qu'il avait à dire et puis voilà. J'accroche davantage aux styles plus travaillés, poétiques, avec un caractère propre. Ici, j'avais l'impression de lire une traduction d'un titre anglophone (où le style est plus commun comparé aux plumes francophones). Ce n'est pas un mal en soi et beaucoup de lecteurs préfèrent ainsi. Car en effet, le livre se lit très vite grâce à ça. Mais s'ajoutent à cela des petits défauts, comme des réparties qui sonnent faux, des dialogues parfois trop longs et qui tournent autour du pot. Il faut présenter toute une société, alors le narrateur s'arrête souvent pour nous donner des explications sur des paragraphes entiers. J'ai trouvé cela un peu artificiel car ajouté au style impersonnel, cela donnait un aspect documentaire ou livre scolaire.

Autre point dans la narration : la structure du roman m'a un peu perdue. S'il se lit vite, j'avais pourtant l'impression de ne pas avancer et arrivée aux ¾ de ce premier tome, je me disais « mais finalement, cela ne reste qu'une introduction. » Pour moi, un tome 1 doit se suffire en lui-même, être un tout justement réparti et pas seulement le début de quelque chose. Là, malgré presque 400 pages, il ne se passe tant d'événements que ça. Et c'est dommage, car avec un concept de la sorte, il y avait de quoi faire. Résultat : j'étais à fond dans les premiers chapitres où le lecteur est pris dans la surprise, le découverte, le questionnement. Puis, malheureusement, le soufflé est retombé.

Ce point rejoint un autre : les personnages. L'auteur propose parfois, au coeur du déroulement, des chapitres dédiés à ses protagonistes, pour présenter leur passé. Ce choix peut se comprendre, il s'agit d'explorer les personnages. Mais il est également frustrant car les passages coupaient le rythme du récit. Je ne les trouvais pas toujours pertinent ou au contraire, intéressants mais trop courts. Et les personnages ainsi mis en avant sont nombreux, beaucoup trop nombreux. J'ai pris du temps avant de comprendre qui étaient les véritables protagonistes (leur rencontre se fait d'ailleurs assez tardivement). Et dans l'ensemble, je ne me suis attachée à aucun d'entre eux, ce qui veut dire que je ne pouvais pas m'investir dans l'intrigue. Leur sort m'était égal. Miranda Clay était celle avec le plus de potentiel, pourtant elle reste tout en surface : oui, c'est une femme de caractère et ce qui lui est arrivé est très moche, mais je n'ai jamais saisi des motivations palpables, un véritable conflit intérieur. Plein de jurons et de coups de poings, mais rien derrière. Encore une fois, dommage.

Heureusement, Ambition parvient à briller sur l'aspect qui m'attirait le plus : l'univers. Yoann Dubos a imaginé un futur fascinant, que ce soit dans le fonctionnement de la société ou les détails qui la composent (je pense notamment aux humains modifiés ou la disparition des aliments tels que nous les connaissons). le bestiaire merveilleux est au rendez-vous. Ne vous arrêtez pas aux fées comme la couverture les met en avant, car l'auteur a imaginé de toutes pièces des créatures aussi belles que répugnantes. Il y a par exemple ce parasite infiltré parmi les humains, logés à la place de notre coeur…

Bref, ce ne fut pas assez pour me convaincre de poursuivre cette saga. A noter qu'une scène m'a également fait lever les yeux au ciel : une agression sexuelle en début de roman, que j'ai trouvé (comme le plus souvent) inutile à l'intrigue, ce qui a accentué mon malaise. Cela mis à part, j'espère ne pas paraître trop pédante (par rapport à mes remarques sur le style). Si je n'ai pas abandonné le roman, je reconnais avoir survolé le dernier quart car je ne parvenais plus du tout à m'investir (mes yeux parcouraient la page sans accrocher un seul mot). J'ai peut-être loupé un élément génial dans les dernières pages, à vous de me le dire.

Et vous, avez-vous lu Ambition ? Si vous l'avez aimé, n'hésitez pas à me dire pourquoi et défendez-le en commentaire !
Lien : https://moonlightsymphonyblo..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Oui, c'est vrai qu'avec toi les explications sont superflues, tu les écoutes rarement de toute façon, c'est pour ça qu'on finit toujours par toucher moins que la prime convenue.
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J'en ai rien à foutre de ce dans quoi nous sommes impliqués ! Moi, j'ai pas demandé à être au coeur d'une prophétie épique à la con. Tout ce que je veux, c'est qu'on nous foute la paix. Si toi ça te plaît de faire mumuse dans tout ce bordel, moi pas. Je veux juste qu'on nous oublie et basta !
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Avis sur Ambition à 4:38
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