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Les Nombrils tome 7 sur 8
EAN : 9782800163536
52 pages
Dupuis (04/09/2015)
4.33/5   255 notes
Résumé :
Pour Vicky, le bonheur est total : ses parents la préfèrent enfin (!) à son insupportable grande soeur Rebecca, elle sort avec James, beau jeune homme promis au plus bel avenir, et le barbecue familial de fin d'été lui permet d'afficher son insolente réussite à la face de tous les voisins. Quant à Jenny, elle connaît un double bonheur : avec le musculeux Jean-Franky, elle a les tablettes de chocolat ; avec le gentil Hugo, elle a les attentions de chaque instant.Kari... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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C'est la rentrée pour Karine, Vicky et Jenny et les trois amies semblent nager dans le bonheur. le groupe de Karine et Albin est en passe de signer avec un producteur. Vicky est enfin reconnue à sa juste valeur par ses parents depuis qu'elle pavoise au bras du gendre idéal. Et Jenny est en couple avec Jean-Franky dont le physique avantageux flatte son ego.
Tout semble donc parfait, mais derrière les apparences, les trois amies ne sont pas aussi heureuses qu'elles en ont l'air. Karine ne sait plus comment aider Albin qui déprime depuis qu'il a découvert que son meilleur ami est un serial-killer. Vicky n'ose pas s'avouer qu'elle est amoureuse de Mégane. Jenny lutte contre son orgueil qui l'empêche de tomber dans les bras du gentil, mais grassouillet Hugo.

D'une gentille BD un peu frivole, DELAF et DUBUC ont réussi, au fil des tomes, à faire une série pleine de fraîcheur et d'humour qui sait aussi aborder des thèmes plus difficiles que la simple recherche de l'amour à l'adolescence. Depuis leur début, les Nombrils ont bien changé. Karine bien sûr a pris de l'assurance, mais c'est aussi vrai pour les deux autres, même si le processus est plus lent. Dans ce septième tome, elles sont confrontées à des choix difficiles. Karine se rend compte que son goût pour la musique est peut-être motivé par l'envie d'être célèbre, plus que par l'amour de l'art. Et puis sa relation avec Albin bat de l'aile, le connaît-elle vraiment ? Saura-t-elle lui pardonner ce qu'elle vient de découvrir à son sujet ? Vicky, personnage central de cet opus, a elle aussi bien évolué. Petite peste délicieusement détestable à ses débuts, elle est moins futile, plus charitable, depuis qu'elle a enfin l'approbation de ses parents. Mais elle ne peut chasser Mégane de ses pensées. Amoureuse sans vouloir le reconnaitre, elle va devoir affronter l'homophobie virulente de sa famille. Jenny, quant à elle, apporte la touche d'humour essentielle de l'album. La moins futée des trois amies se débat entre ses sentiments pour un ''moche'' et son désir de paraître aux côtés d'un canon. Les efforts louables d'Hugo pour la conquérir et lui faire comprendre qu'elle mérite mieux qu'un garçon seulement préoccupé par ses muscles seront-ils payants ?
Familles à problèmes, divorce et homosexualité sont traités avec beaucoup d'humour dans ce nouvel opus très réussi des Nombrils qui décrit bien l'adolescence, période charnière, où la personnalité se forge, entre désir d'être soi-même et besoin de correspondre aux attentes des autres. Une bonne dose de bonne humeur pour tous les âges.
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"Les Nombrils" est une série vraiment pertinente et humoristique ayant pour thème l'adolescence, l'amour, l'amitié, la famille, la musique etc... contenant jalousies, vengeances, trahisons, mensonges et sentiments. Je la trouve extrêmement bien faite, il y a tellement de détails liés avec les intrigues.
Grande fan de cette série, j'ai trouvé ce tome incroyable et surtout très révélateur ! Les sentiments et les destins des filles vont être chamboulés.
Malgré les points positifs, il est vrai que des choses me sont incomprises, à propos du couple de Karine et Albin, bref je n'en dit pas plus pour ne pas spoiler... Sinon tome toujours aussi drôle , je ne regrette pas toute cette attente et attends la réponse à mes questions dans le tome 8 !
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[Attention, il s'agit du septième tome, il y a donc un risque ahurissant de spoiler ! Vous êtes prévenus !]

Les Nombrils et moi avons dû nous rencontrer quelques temps après la parution du premier tome (en 2006 apparemment) grâce à la blogbdéiste Laurel qui en parlait avec un enthousiasme non dissimulé. Comme il faut avouer que je n'y connaissais pas grand chose en BD à l'époque, je me suis jetée dessus sans vraiment réfléchir (je fais ça souvent). Et il faut avouer qu'au début, ça cassait pas trois pattes à un canard. Une planche = un gag, drôle certes mais franchement pas hyper subtile et recherché. Mais je ne sais pas pourquoi, ça a dû me plaire quand même, puisque j'ai continué à acheter tous les tomes, un par un, à chaque sortie. Et si les Nombrils ne grandissent pas et continuent d'arpenter les couloirs de leur lycée, les personnages évoluent, la BD aussi et le dernier tome est tout simplement extra ! Pour résumer, les Nombrils, c'est un trio de copines (toutes le nombril à l'air, TADA !) : deux méga bonnasses, Vicky et Jenny qui, dès qu'elles font un pas, sont poursuivis par une horde de lycéens en chaleur et une troisième Karine, que l'on suit particulièrement. Dans les premiers tomes, elle est clairement moche, mal dans sa peau et malmenée par les deux bimbos, mais au fil des planches, elle va s'émanciper, s'embellir, se découvrir des talents cachés (notamment pour la musique) et avoir son lot d'histoires d'amour complexes.
C'est aussi elle la plus futée des trois (bon, ok, c'est pas compliqué, la pauvre Jenny a de la confiture entre les oreilles).
Ce dernier tome continue là où s'était arrêté le sixième (d'ailleurs, un petit "Previously" n'aurai pas été de trop, j'ai dû relire le 5 et 6, je ne comprenais rien) : Vicky est enfin heureuse au bras de son prince charmant (un Ken) car elle peut prouver à ses parents et à sa grande soeur qu'elle ne vaut pas rien (ambiance), Jenny hésite entre le beau (et stupide) Jean-Franky et le gentil mais légèrement potelé Hugo et Karine se remet de ses émotions suite à la découverte de la présence d'un serial-killer (rien que ça) dans son groupe de musique et sa relation avec l'énigmatique Albin rencontre quelques difficultés. Les trois filles évoluent et deviennent de plus en plus profondes et on les apprécie de plus en plus (même la plus peste des trois, Vicky, qui lutte contre une famille dysfonctionnelle au possible, tout en souhaitant leur faire plaisir, ce qui semble impossible). Différents sujets sont abordés l'homosexualité et le fait de grandir dans un foyer qui le rejette fortement, la découverte de son moi véritable, l'importance de faire la part des choses entre ce que les autres attendent de nous et de ce que nous voulons vraiment, etc. Bref, jetez-vous sur cette BD qui peut paraître frivole, enfantine ou girly mais qui a réussi à grandir avec le temps et à ne pas figer ses héroïnes ! A lire et à relire !
Lien : http://merlin-brocoli.blogsp..
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Aujourd'hui, je vous propose une petite incursion dans la bande dessinée avec le septième tome des Nombrils par Delaf et Dubuc.


S'il est une chose que j'apprécie dans cette bande dessinée, c'est que les auteurs n'hésitent pas à faire évoluer leurs personnages au fil des tomes. Chaque personnage parvient à gagner en épaisseur, possède son lot de petits secrets et tout est fait pour démontrer qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Ainsi, Vicky, qui est tout de même la plus peste du trio, réussit à devenir de plus en plus attachante au fil des tomes, aidée par une famille dysfonctionnelle au possible, qui se soucie un peu trop des apparences et où elle tente vainement de se faire accepter. Hélas, si elle semblait avoir réussi lors du tome précédent, que les choses semblent bien parties, la jeune fille ne peut pas contrôler ses sentiments.


Quant à Jenny, ce n'est pas forcément mieux. Oh bien sûr, elle est avec un garçon canon, mais ce dernier ne semble penser qu'à son physique et la traite comme une jolie femme objet. Elle peut donc compter sur Hugo, qui s'efforce (et on admire son courage) d'essayer de lui faire comprendre qu'elle est quelqu'un de bien. Hélas, Jenny a bien du mal à le saisir, et nous offre son lot de gags habituels, aidés par un cerveau légèrement défaillant sur les bords.


Et puis, il y a Karine, qui s'efforce de soutenir Albin suite à la trahison de son meilleur ami dont l'issue aurait pu être tragique. Karine essaie de l'aider comme il l'a aidée, mais très vite la jeune fille va se rendre compte que tout n'est pas rose dans son univers, qu'elle ne connaît peut-être pas aussi bien Albin qu'elle le pensait. Elle doit aussi gérer sa famille avec qui elle n'est plus du tout la fille adorable des débuts. D'ailleurs, j'ai bien compris sa mère quand elle lui a gentiment demandé de faire la vaisselle.


Au final, la force des Nombrils réside dans l'évolution de ses personnages. Ils évoluent au fil des tomes, subissent des coups et se relèvent en essayant de retenir leurs leçons. Bien sûr, les gags sont toujours présents pour nous faire sourire, mais la fin n'en demeure pas moins terrible dans sa conclusion. Des relations sont clairement bouleversées, tout comme des situations et l'envie de lire la suite se révèle très forte… Reste qu'il faudra attendre que le tome 8 sorte de l'esprit de Delaf et Dubuc avant de pouvoir l'avoir entre les mains. Pour moi, l'attente me paraît déjà bien longue !
Lien : http://encore-un-chapitre.bl..
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Tandis que Vicky parade au bras du beau et riche James, Jenny se pavane en compagnie de Jean-Franky, ou plutôt de ses abdos en tablettes de chocolat. Mais, secrètement, elle aime Hugo, tellement tendre et gentil. Quant à Karine, elle ne sait que faire pour sortir Albin de sa dépression. Leur groupe va enregistrer son premier album pro et avoir droit, dans la foulée, à une tournée nationale, ou plutôt, non, mondiale. Mais, pour cela, il faudrait qu'Albin sorte du marasme, car « le mec pas là et les Albinos, c'est moche comme nom de groupe. »
J'ai beaucoup ri en lisant ces nouvelles aventures des Nombrils. Il y a des répliques désopilantes dont on se dit qu'on les retiendrait bien pour les sortir à l'occasion. Jenny et Jean-Franky, uniquement préoccupés de leur apparence, ne débitent que des âneries : « Comment tu pourrais savoir que ma mère m'a bercée près d'un mur ? T'étais là peut-être ? », « Je sais que t'aimerais mieux si je resterais avec toi, mais ces abdos ne se muscleront pas tout seuls ! ». On est projeté dans la tête de Jenny, lorsqu'elle tente de comprendre les allusions des autres filles. L'émotion, l'orgueil, la mémoire sont de petits personnages qui se disputent et lui font répliquer des absurdités qui laissent les autres pantoises : « Allez vous recharger les piles, bande de palourdes ! »
Mais, au fond, tout n'est pas aussi drôle. On le comprend dès la couverture, sur laquelle Vicky arbore un large sourire. Mais, en réalité, ce n'est qu'un dessin plaqué sur son visage en larmes. Pour satisfaire l'ego de ses parents, elle sort avec James et est obligée de visionner des cassettes sur le cours de la bourse et de cacher ses vrais sentiments. Jenny ne veut pas s'afficher avec un gros et donc humilie Hugo qui a bien du mérite de lui remonter le moral et d'accourir au moindre claquement de doigts. Karine s'aperçoit qu'une fille qui semble son clone rend visite à Albin. Est-il vraiment un manipulateur sans scrupules qui s'amuse à transformer des filles banales et peu sûres d'elles en poupées en série ?
L'histoire se termine sur une suite d'interrogations et on se demande si l'album suivant y donnera des réponses.
J'ai bien aimé.
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critiques presse (3)
BulledEncre
29 septembre 2015
Rebondissements, humour, ce septième volet des Nombrils mérite sa place dans votre bibliothèque.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
25 septembre 2015
Une vraie réussite. Je me demandais si les auteurs arriveraient à faire mieux que le tome 6. Et bien, c'est chose faite et haut la main !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
08 septembre 2015
Le dessin de Marc Delafontaine s'avère de plus en plus fin, soigné et détaillé, et certaines cases et planches méritent réellement le détour.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (51) Voir plus Ajouter une citation
- Jenny: Vicky, je sais..je sais qu'on s'est un peu éloignées ces derniers temps, toi et moi. J'espère que ce petit cadeau pourra nous rapprocher.

- Vicky : Toi, t'essaies de m'attendrir pour te faire pardonner d'être venue avec ton..Hum...Jean-Machin. (Ouvre l'emballage cadeau) "Comment se faire des abdos en 12 semaines". Je...Je comprends pas.

-Jenny : Fais lire ça à ton mec, ça règlera ton problème de jalousie.

- Jean-Franky : On s'est dit que tu serais moins insupportable si ton petit ami deviendrait sexy comme moi.

- Jenny : Quand James l'aura lu, redonne-le-moi pour que je puisse le rendre à la bibliothèque.

- Vicky : Eh ben merci. Je vais tout de suite le ranger où il va (jette dans une poubelle)

- Jean-Franky : Eh!

- Jenny : Qu'est-ce que tu fais ?!

- Vicky : Oh, vous en faites pas, c'est pas une poubelle, c'est un tunnel secret. Le livre glisse dedans, puis va se placer en ordre alphabétique sur mon étagère. Donc, juste à coté de "comment faire croire n'importe quoi à deux crétins".

- Jenny : Wow.

- Jean-Franky : C'est fou tout ce qu'on peut faire avec de l'argent !
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Albin : Tu sais ce qu'il dirait, l'ancien moi, celui qui croyait tout savoir ?

Il dirait que c'est pas un hasard que tu insistes aussi lourdement pour aller chez Gary. Il serait persuadé que des amis l'attendent là avec bières, des pizzas et peut être même des ballons en bouquets ! Pfft !

Karine : Albin, tu ...

Albin : C'est ridicule, je sais.

Je pense tout savoir, mais au fond, je sais rien. RIEN !

Des ballons en bouquets ! Tss ! Et pourquoi pas des stupides clowns, tant qu'à sombrer dans le délire !

[PLus tard sans Albin... ]

Karine : Je vous l'avais dit que c'était pas une bonne idée, les clowns...
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-Elle peut jouer les stars tant qu'elle veut, elle pourra jamais s'offrir ça !
-? une tablette de chocolat ?
-Mais non, c'est Jean-Francky ! Il est beau, hein ?
-Bof. Je te le laisse. Je préfère les gars avec un cerveau.
-Beerk ! T'as déjà vu un cerveau en vrai ? Des abdos c'est bien plus beau !
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- aaah, Hugo... Je me sens si spéciale à tes côtés. Et si ordinaire quand je suis avec Jean-Franky et ses amis...
- Tu veux un truc pour te sentir spéciale tout le temps?
- T'EN CONNAIS UN?!
- Oui, et il est tout simple: sois toi-même. Car ce sont toutes ces petites choses qui te définissent qui font de toi cet être spécial.
- Quelles petites choses?
- La Jenny que j'aime se tortille une mèche de cheveux quand elle est gênée, sautille sur une jambe quand elle est heureuse, se gratte le sourcil gauche quand elle ne comprend pas, elle chantonne quand elle est triste... Elle se mord la lèvre quand elle est émue, rit toujours en décalage avec le plus beau rire du monde... Et elle rougit quand elle ne sait pas quoi répondre... Tu vois, c'est tout ce que tu as à faire pour être spéciale.
Commenter  J’apprécie          10
-Mes parents ont un chalet, si ça te dit un week-end, on pourrait...
-Oh, Hugo, j'adorerais ! J'aime tant les chats ! Et puis je suis sûre qu'il est pas si laid...
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Les vacheries des Nombrils, tome 2
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