Complainte des landes perdues - Cycle 2, tome 2 : Le Guinea Lord

Dans ce deuxième tome, l'intrigue prend un peu son envol. Avec les bases du premier, elle se développe, met en scène de nouveaux enjeux et de nouveaux personnages.
C'est un peu plus complexe, on sent les ficelles se dessiner sans tout saisir encore. Il faut bien que la suite nous réserve des surprises. Je me demande toujours où veulent nous emmener les auteurs. Mais l'univers est toujours agréable.
Les personnages n'ont pas beaucoup pris d'épaisseur. J'ai vraiment du mal à m'attacher au duo. Ils paraissent presque secondaire. Malgré qu'on sente l'importance de Seamus pour l'histoire.
Les dessins sont une réussite. Avec beaucoup de soins pour le trait précis et les détails réalistes.

Sur ce second cycle, chaque tome semble contenir une histoire qui peut se suffire à elle même. C'est agréable à lire, je peux me dire que je ne suis pas obligée de poursuivre.
Mais évidemment, je mort d'envie de connaitre la suite.
Un nouvel adversaire vient de sortir de l'ombre, et il est de taille. Pourtant les chevaliers du pardon réussissent à s'en sortir - ils sont trop forts ;-).
Le rythme du récit est soutenu, je n'ai pas eu le temps de m'interroger ni de m'ennuyer.
A suivre donc

Un album assez violent où le Guinéa Lord est le Mal incarné qui annonce & prépare le retour des Sorcières. Le jeune Seamus continue de traquer les Morriganes, puisque les Chevaliers du Pardon lui demandent de l'accompagner. Ce choix provoque la colère & l'envie du novice Eirell qui rejoint le camp des Sorcières en libérant une Morrigane.

Le passage du Bien au Mal est bien mené par Jean Dufaux, même si l’univers est ici très sombre, adroitement rendu par le crayon de Philippe Delaby. Il faut continuer la série pour espérer un peu de lumière...

Croyez-vous qu'il existe un monde, un lieu, où cohabite encore sorcellerie, magie, sombre féerie et pitoyable ou valeureuse chevalerie ? Où l'on vit fort, vite, où l'on invoque, révoque, savoure, regrette ?
Oh et puis au Diable vos croyances, puisque tout ceci vous pouvez le lire et voir dans cette série là.
(Enfin... sauf le titre et le personnage. Guinea pig ai-je pensé tout le long) (ça démystifie) (un peu)