La série prend indiscutablement une autre ampleur avec cet opus.
S'il n'est pas particulièrement original dans son aspect (il ressemble à un cavalier de l'apocalypse), le personnage du Guinea Lord, qui fait son entrée ici, en impose bigrement.
Les histoires de métamorphose ont ce quelque chose de gothique qui m'a toujours mis mal à l'aise (comme dans La Mouche ou dans Alien 4), eh bien ici, on est servi. Entre l'ultime et spectaculaire transformation de la Morigane Mornoir, et celle plus lente et pernicieuse d'Eïrell, le novice rejeté à l'orgueil blessé,
Philippe Delaby nous en met plein la vue et nous délivre un véritable chef d'oeuvre horrifique.
Bon, il y a bien par moments un peu trop de magie à mon goût (on ne se refait pas, dans les parties de jeu de rôle, ce n'était jamais moi qui prenais le mago), mais franchement, tout est pardonné.