Complainte des landes perdues - Cycle 2, tome 2 : Le Guinea Lord

Epoustouflant !

Les Moriganes, sorcières honnies que l'on croyait à jamais ensevelies, se sont réveillées pour une bonne raison : l'une d'entre elles est entrée dans la Lumière et a connu la rédemption. Elle se cache sous diverses apparences.

Elle est recherchée par les Chevaliers du Pardon mais aussi par le Guinea Lord, sorte de grand maître ès puissances des ténèbres, au service des sorcières.

Eirell et Seamus, novices chez les Chevaliers, se livrent combat : celui de l'Ombre et de la Lumière, du Bien et du Mal. La Morigane, devenue Fée, aura son mot à dire à la mort. L'un des novices connaîtra en une nuit les mystères de la vie.

Mais qu'est-ce que le "chül" ?

Deuxième volet du deuxième cycle de "La Complainte des Landes perdues". Quelle profondeur dans les dessins somptueux et toujours aussi réalistes de Delaby ! Texte consistant et fort bien dosé qui me fait revoir mon appréciation sur le premier volume auquel j'ajoute une étoile. L'ambiance qui se dégage de cette BD est de brouillard et de feu. Magique !

L'aventure continue et nous rencontrons dans ce tome un bien intriguant personnage en la personne (quoique?) du Guinea Lord qui semble bien être l'incarnation même du mal.
Le scénario est bien rythmé, l'intrigue est subtilement distillée et les personnages sont très réussis...que demander de plus? Des dessins parfaits bien sur!
Et c'est le cas. le trait est net et précis, le dessin est juste époustouflant, la mise en couleur est impeccable.
Rien à redire donc...

Sur les terres de l'Eruin Duléa, le mal s'est réveillé. Il prend l'apparence d'un colossal chevalier dans une armure noire et sang. le Guinea Lord. Avec l'aide des Moriganes il va se mettre en chasse, car une sorcière est devenue fée.

Nous retrouvons notre jeune Seamus qui sera choisi par Sill Valt comme son nouveau novice qui délaisse alors Eïrell. Jalousie, envie, vengeance vont s'installer au coeur de l'amitié de ces deux jeunes novices. le mal au coeur de l'amour.
Un nouveau chapitre dans la saga de la complainte des landes perdues tout aussi réussi. Toujours rempli de ses mystères, de cette magie sombre et d'une certaine poésie qui rendent l'univers de l'Eruin Duléa si attirant.
Alors que Seamus murit, et devient le chevalier du pardon que l'on connaitra par la suite, la tension entre le mal représenté par le Guinea Lord et les moriganes d'un coté et le bien, représenté par les chevaliers du pardon et la fée Sanctus de l'autre, augmente progressivement. Mais la suite au prochain tome...

Le dessin réaliste et splendide de Delaby continue de nous ravir. Sous sa patte les landes perdues n'en sont que plus belles et mystérieuses!

Dans ce deuxième tome, l'intrigue prend un peu son envol. Avec les bases du premier, elle se développe, met en scène de nouveaux enjeux et de nouveaux personnages.
C'est un peu plus complexe, on sent les ficelles se dessiner sans tout saisir encore. Il faut bien que la suite nous réserve des surprises. Je me demande toujours où veulent nous emmener les auteurs. Mais l'univers est toujours agréable.
Les personnages n'ont pas beaucoup pris d'épaisseur. J'ai vraiment du mal à m'attacher au duo. Ils paraissent presque secondaire. Malgré qu'on sente l'importance de Seamus pour l'histoire.
Les dessins sont une réussite. Avec beaucoup de soins pour le trait précis et les détails réalistes.

On redémarre notre histoire là où on l'avait arrêtée au premier tome avec un nouveau personnage, les mêmes bons vieux chevaliers et un novice connu mais qui évolue au stade ultime de chevalier. On en apprend un peu plus sur la raison qui fait que les sorcières sont de plus en plus actives et du coup, pourquoi les chevaliers s'agitent de plus en plus pour les éradiquer.

C'était assez sympa de s'initier à la BD avec ce cycle-ci (initiation si on ne prend pas en compte les Astérix et les Tintin).

La série prend indiscutablement une autre ampleur avec cet opus.
S'il n'est pas particulièrement original dans son aspect (il ressemble à un cavalier de l'apocalypse), le personnage du Guinea Lord, qui fait son entrée ici, en impose bigrement.
Les histoires de métamorphose ont ce quelque chose de gothique qui m'a toujours mis mal à l'aise (comme dans La Mouche ou dans Alien 4), eh bien ici, on est servi. Entre l'ultime et spectaculaire transformation de la Morigane Mornoir, et celle plus lente et pernicieuse d'Eïrell, le novice rejeté à l'orgueil blessé, Philippe Delaby nous en met plein la vue et nous délivre un véritable chef d'oeuvre horrifique.
Bon, il y a bien par moments un peu trop de magie à mon goût (on ne se refait pas, dans les parties de jeu de rôle, ce n'était jamais moi qui prenais le mago), mais franchement, tout est pardonné.

Sur ce second cycle, chaque tome semble contenir une histoire qui peut se suffire à elle même. C'est agréable à lire, je peux me dire que je ne suis pas obligée de poursuivre.
Mais évidemment, je mort d'envie de connaitre la suite.
Un nouvel adversaire vient de sortir de l'ombre, et il est de taille. Pourtant les chevaliers du pardon réussissent à s'en sortir - ils sont trop forts ;-).
Le rythme du récit est soutenu, je n'ai pas eu le temps de m'interroger ni de m'ennuyer.
A suivre donc

Magnifique.
Un des meilleurs albums de la série.
Quand la qualité du scénario est aussi bien mis en image par la magnifique main de Delaby, cela donne un album exceptionnel.
Quel plaisir que de se replonger dans une de mes séries préférées...

Rien à rajouter...

Mes mots ne seraient de toutes façons pas à la hauteur de leur talent.

La série Complainte des landes perdues nous offre toujours de grandes épopées où se mêlent légendes de chevaliers et de sorcières. Les personnages sont profonds et travaillés et les dessins sont magnifiques, et expressifs dans les moindres détails. Ici, nous découvrons le destin de Seamus.

Un album assez violent où le Guinéa Lord est le Mal incarné qui annonce & prépare le retour des Sorcières. Le jeune Seamus continue de traquer les Morriganes, puisque les Chevaliers du Pardon lui demandent de l'accompagner. Ce choix provoque la colère & l'envie du novice Eirell qui rejoint le camp des Sorcières en libérant une Morrigane.

Le passage du Bien au Mal est bien mené par Jean Dufaux, même si l’univers est ici très sombre, adroitement rendu par le crayon de Philippe Delaby. Il faut continuer la série pour espérer un peu de lumière...