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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce soir, c'est jour de noces. La belle Aube va épouser Loup-de-Feu et cette union va celer la paix entre humains et bêtes. Hélas, la belle repousse la bête et s'enfuit laissant son futur époux baignant dans son sang. La guerre va renaitre avec encore plus de fureur.

Ce premier tome est une très bonne introduction.
Dans cet univers fantasy, les loups s'opposent aux humains et le mariage devant conclure une paix durable est un échec. Aube, qui est la cause de cette guerre, s'enfuit et se cache dans le bois des vierges. Une forêt sacrée, royaume des hybrides mi-humain, mi bête (centaure, sirène, harpie et faune) mais aussi des vierges. Pendant ce temps chaque clan essaie de renverser la tendance en s'offrant un combattant de choix. Ca sera Loup-gris pour les bêtes, et ça sera Clam pour les humains.
l'histoire se met en place maintenant que le décor et les personnages sont plantés.
Une jolie réussite qui tient aussi et pour beaucoup dans le très beau dessin de Beatrice Tillier qui a relevé le défi de l'anthropomorphisme tout en laissant aux bêtes de vrais gueules animales.
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Entre les humains et les bêtes de haute taille, un pacte vient d'être signé pour mettre fin à la guerre qu'ils se livrent. Et c'est une noce qui va symboliser l'union nouvelle de ces deux peuples qui ne peuvent se souffrir car poils et peau ne vont pas ensemble. Elle doit unir deux héritiers : un seigneur loup et une princesse humaine, Aube. Mais Aube s'allie à son frère pour, au soir de son mariage, trahir et tuer son mari. Alors que ce meurtre rouvre les hostilités entre loups et humains, Aube s'enfuit pour trouver refuge dans le bois des vierges, où elle sera inaccessible …

C'est Jean Dufaux, scénariste auquel on doit notamment « La complainte des landes perdues », qui est aux commandes de cette trilogie dont le premier tome démarre sur les chapeaux de roue. Nous voilà d'emblée plongés dans une ambiance moyenâgeuse où les humains affrontent les animaux (anthropomorphisés), lesquels s'opposent entre eux : les bêtes de haute taille méprisent celles de basse taille (lynx et renards, entre autres), auxquelles elles refusent de s'allier face aux hommes devenus encore plus dangereux depuis qu'ils se sont équipés d'armes à feu, les arcs-de-buse.
Le pacte était censé mettre un terme à des années de guerre, mais la haine raciale est toujours bien présente entre les humains et les bêtes et l'assassinat perpétré par Aube et son frère vient mettre le feu aux poudres.
On perd de vue Aube (bien qu'elle ait les honneurs de la couverture du volume) et le récit, plein de bruit et de fureur, nous narre les conséquences dramatiques de son acte de rébellion dicté par le dégoût. On découvre aussi le frère du seigneur loup marié-tué, exilé auprès de l'élue de son coeur, une Dame Goupil choisie malgré le rejet dont la race des renards est l'objet chez les loups.

Ce premier tome, riche en péripéties, s'achève sur la découverte d'un mystérieux personnage, le seigneur Clam, censé apporter son aide pour mettre un terme au conflit hommes-loups mais aussi ramener Aube à son père … Il nous présente un univers cohérent et sans manichéisme et le dessin de Béatrice Tellier (qui m'a rappelé celui de la série L'Epervier) en offre un rendu à la fois agréable et dynamique, très convaincant.
Et hop, me voilà suffisamment ferrée pour enchaîner sur le tome suivant (c'est l'avantage de lire une série parue il y a déjà quelques années, repérée en cherchant les auteures ou dessinatrices SFFF, pour participer au challenge multi-auteures SFFF).

Challenge multi-auteures SFFF
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Une série que j'avais hâte de lire, tant pour les dessins de la très talentueuse Béatrice Tillier que pour cet univers fantastique.
Ce premier tome est très prometteur. Une histoire à laquelle je ne m'attendais pas vraiment. Une guerre entre humains et animaux, un espoir de paix, et la haine qui repart de plus belle. Un récit sur l'incompréhension, l'intolérance et des préjugés. Sans être moralisateur, une vision et une remise en question qu'on peut transposer à notre civilisation. Ce premier tome n'est pas léger comme on pourrait s'y attendre. On a de l'action, de la politique et des histoires de famille. le récit va aussi bien du côté des animaux que des humains pour avoir une vision complète et touts les enjeux. Sans prendre partie, sans avoir de méchants ou de gentils.
J'ai été assez surprise de ne pas vraiment avoir de personnages principaux dans ce tome. Il y a des personnages centraux qui ont des rôles plus importants mais Aube n'apparait que dans les premières pages. Pour autant on ne se sent pas perdus. On apprend à connaitre les acteurs principaux de cette guerre, une histoire, des sentiments et de la profondeur leur sont donnés. Ils sont tous intéressants et assez attachants.
Les dessins sont sublimes, très détaillés. Les animaux sont très réussis, expressifs, très animal avec une touche d'anthropomorphisme. Les couleurs sont douces et lumineuses. Pas de faux pas de Béatrice Tillier qu'on prend toujours plaisir à admirer son travail soigné.
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Un bon scénario servi par les remarquables planches de Béatrice Tillier (dont j'avais déjà beaucoup aimé Féees et automates). Un moment de lecture bien agréable.
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L'éditeur Robert Laffont nous offre là un fabuleux conte épique qui ravira les grandes personnes. Orchestré par un duo terriblement efficace, Jean Dufaux au scénario et Béatrice Tillier au dessin, « le bois des vierges » nous emmène au coeur d'un conflit qui oppose les hommes aux bêtes de Haute Taille. Ce qui pourrait paraître burlesque tel les loups doués de parole et marchant à la façon des humains ne l'est point. Les auteurs ont l'art et la manière de rendre naturel ce qui ne l'est pas. Les dialogues sont judicieusement dans le ton de l'époque : la Renaissance tardive. le scénario est habilement mené jouant sur les points de vue des deux races. Les alliances se font et se défont, les anciennes rancoeurs ressurgissent conduisant à de furieuses scènes de batailles incandescentes. Dans ce récit haletant, le lecteur est balloté sans fin entre deux éclairages, deux visions, deux espèces luttant pour conserver leur suprématie.

Pour couronner le tout, Béatrice Tillier nous éblouit par un dessin au style très réaliste et une colorisation de toute beauté. Les décors sont minutieusement détaillés, en particulier l'architecture et les costumes inspirés de la renaissance. Les humains tout comme les bêtes de Haute Taille se révèlent d'une grande élégance. Des traits gracieux tout en finesse pour les uns, un faciès sauvage mais fabuleusement expressif pour les autres. Des illustrations dignes des contes de Charles Perrault défilent sous nos yeux émerveillés somptueusement mises en valeur par des couleurs lumineuses, chatoyantes ou relayées par des couleurs plus sombres selon le ton des scènes. Il serait vraiment dommage de bouder une lecture pareille ! Vous venez de découvrir le tome I d'une nouvelle série à suivre de près. Tome II prévue pour mars 2009.
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Un mariage improbable qui tourne court... C'est le début de l'histoire dans ce monde fantastique où les humains s'opposent aux animaux.
Les scènes alternent d'un camp à l'autre, un peu en mode reportage, sans prendre partie.
Qui sont les plus méchants, qui sont les plus gentils... pour le moment tout n'est pas encore clair.

J'adore les dessins.
A suivre donc
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Avec les deux premiers tomes de Fée et tendres automates et l'excellent one-shot Mon voisin le père Noël à son actif, Béatrice Tillier n'avait plus vraiment à démontrer son talent de dessinatrice. Avec ce nouveau titre elle confirme en plus qu'elle à chaque fois l'art d'associer son talent à des scénarii de qualité. On retrouve ici son talent à incorporer un côté féérique aux récits qu'elle met en image. Mélangeant les styles, les hommes et les animaux, alternant les décors, elle embarque le lecteur dans un univers d'une grande originalité. Mais elle parvient également à conserver ce petit côté réaliste, cette touche qui fait toute la différence entre le ‘n'importe quoi' burlesque et l'imaginaire ‘crédible'.

A l'inverse de la série de cape et de crocs, les animaux ne sont pas habillés dans des costumes dignes des plus grandes pièces de théâtre médiévales afin de jouer la carte de la comédie. L'histoire imaginée par Jean Dufaux dans un décor moyenâgeux est basée sur un conflit entre humains et animaux et tient donc plus du drame et de l'épique. Complots, trahisons, vengeances, différence et indifférence, bestialité et humanité sont au menu de cette histoire qui happe le lecteur dès la première page et ne le relâche qu'au-delà de la dernière … l'abandonnant avec cette irrésistible envie de dévorer un autre tome. Un sentiment recherché par tout bédéphile et qui fait donc énormément plaisir au milieu de cette abondance de parutions.

Ah que la guerre peut être belle quand elle est contée d'une telle manière !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Fan d'anthropomorphisme, on m'avait conseillé il y a des années la série « le bois des vierges ». Avec un bon temps de retard, je me suis procuré la série scénarisée par Jean Dufaux et dessinée par Béatrice Tillier. Au format classique, en trois tomes, elle fait intervenir des animaux intelligents qui s'opposent aux humains. le tout est publié chez Robert Laffont.

Après des années de guerre, les humains et les animaux de haute classe sont sur le point de s'allier. Les premiers craignent une union des hautes et basses classes qui leur serait fatale. Les autres subissent les avancées technologiques de leurs ennemis, notamment en matière de poudre à canon. Pour sceller cette alliance, comme souvent, on marie les enfants. Ainsi, Aube, belle femme et fille de seigneur, doit s'unir ce soir à un loup. Une union contre nature qui ne la ravit guère… Quant au loup en question, il n'est pas plus emballé…

Jean Dufaux construit ici un univers original où les animaux sont civilisés mais vivent séparés des humains. Les oppositions sont nombreuses et l'auteur crée toute une société faite d'équilibres précaires et d'alliances temporaires. En cela, ce premier tome tient toutes ses promesses. L'ensemble est dense, parfois un peu bavard certes, mais l'intrigue avance déjà beaucoup. Après une première scène fondatrice, les différents personnages cherchent à arrêter la guerre.

L'un des points forts de l'ouvrage est de ne proposer aucun manichéisme. Chaque camp défend ses intérêts. Et à l'intérieur de chaque camp, chacun fait selon ses propres opinions. Cette nuance dans le propos est la bienvenue. de même, les camps sont suffisamment bien défini pour apporter une richesse dans les stratégies à apporter à la guerre.

Le scénario de Dufaux, dense, est porté avec maestria par Béatrice Tillier. La dessinatrice propose de très belles planches, où humains et animaux se partagent la vedette. Outre les félins, plus vrais que natures, les costumes et décors ne sont pas en reste. Les arrière-plans sont rarement encrés mais définis par la couleur, ce qui donne une vraie profondeur à l'ensemble. du très beau travail, incarné par la magnifique couverture.

« le bois des vierges » est un ouvrage porté par une idée originale bien exploitée. le scénario est dense, riche et les personnages crédibles dans leurs forces et leurs faiblesses. On croit en cet univers fantastique. Après un premier opus qui pose l'univers, on attend plus que la suite ! du beau travail !

Lien : http://blogbrother.fr/le-boi..
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Pour mettre un terme à une guerre entre humains et bêtes de hautes tailles une alliance est trouvée: Aube , jeune femme, épousera Loup de feu. C'est sans compter sur Aube et son frère qui ne l'entendent pas de cette oreille. Ainsi débute le Bois des vierges où Aube s'enfuie après avoir tué son époux le soir des noces. La guerre devra donc reprendre puisque le traité est brisé.

J'ai aimé cette histoire . On assiste à la mise en place des personnages et de la situation. Alliance et mésalliance , manigance, guerre et tactiques militaires . Les situations sont fouillées. On passe d'un camp à l'autre pour suivre leur progression et pourtant nous n'entrons pas dans ce volume dans ce fameux bois des vierges dont on fait référence. Il faut donc avoir les suivants sous la main pour ne pas être frustré ( contrairement à moi qui n'ai pas encore la suite… ). On navigue avec aisance dans un mélange de genre: cape et épée, fantastique, mythologie etc.

Les dessins sont superbes. Dans un décor Renaissance réaliste, les personnages ont presque l'air vivant. Les bêtes sur leurs pattes arrières et en costumes ne sont pas ridicules, bien au contraire. Les couleurs sont superbes et les détails incroyables. Béatrice Tillier a un talent formidable pour donner vie à cette BD.

Un bon moment passé avec ce premier tome et une grande envie du lire la suite.
Lien : http://memelessorciereslisen..
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Déjà quatre ans que cette BD me fait de l'oeil (et au moins un qu'elle est dans ma PAL) ! J'ai découvert Béatrice Tillier grâce à son fantastique Fées et tendres automates, un triptyque qui a vraiment marqué mon adolescence. Je suis tombée raide dingue du personnage de la fée muette, de sa délicatesse et de son destin tragique, fortement inspiré de Roméo et Juliette, oeuvre que je déteste pourtant.

Depuis, je reste le souffle coupé à chaque fois que je rencontre une illustration de Béatrice Tillier. La finesse du trait, les textures, les couleurs, les jeux de lumière, le soin apporté à chaque petit détail, tout me fascine et ne cesse de m'émerveiller. le Bois des Vierges n'a pas fait exception à la règle, et se révèle même encore plus riche en détails que Fées et tendres automates, si c'est seulement possible. Associer Béatrice Tillier à un tel projet est un coup de maître ; qui d'autre aurait pu illustrer aussi parfaitement ce récit foisonnant, à la fois humain et animalier, baignant dans une atmosphère délicieusement fin de Renaissance ? le ridicule de certains aspects (loups, renard et lynx marchant sur leur pattes arrières, attifés de somptueux costumes d'époque) s'estompe face à la formidable expressivité des physionomies et à la qualité générale des planches. Décors somptueux, bijoux et tissus précieux, architecture grandiose, chaque vignette est un tableau en soi, que l'on pourrait passer des heures à scruter.



Je ne suis en revanche pas aussi enthousiaste en ce qui concerne le scénario, du moins la façon dont il est traité car j'aime beaucoup l'idée de départ. J'aurais apprécié que Jean Dufaux s'appesantisse davantage sur son propos, prenne vraiment le temps de nous expliquer les codes de l'univers dans lequel il place son histoire. Quelle est la genèse du conflit entre les animaux et les hommes ? Quelle est l'histoire de ces deux peuples, quelles sont leurs convictions, leurs idées ? Autant de questions qui demeurent malheureusement sans réponse, du moins dans ce premier tome qui ne remplit pas parfaitement à mon goût son rôle d'opus introductif à une saga. J'ai eu l'impression d'être précipitée dans l'histoire, trop vite, trop fort.

Malgré tout, je continuerai avec plaisir cette série qui me semble extrêmement prometteuse, et qui n'est pas sans me rappeler d'excellents souvenirs de lecture tels que le Roman de Renart. Je vous invite chaudement à consulter le blog de Béatrice Tillier et le site entièrement dédié au Bois des Vierges !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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