Quand les Dieux buvaient - Intégrale 2 : Blanche-Neige contre Merlin l'Enchanteur

- Qu'est-ce que tu crois ? Que les gens crèveront de peste ou de colique en disant : "C'est bien fait pour moi, car j'ai péché" ?
- Que veux-tu qu'ils disent ?
- Les mourants ? "Aïe-aïe-aïe-merde-merde-argh-couic".

- Sois sérieux deux minutes, s'il te plaît.
- Je suis sérieux comme une pneumonie.

- Peux-tu te lever ?
- Je... je ne suis pas sûr d'en avoir envie.
- Dans l'absolu ? Ou par rapport à mon pied au cul ?

- Amoureuse comme tu l'es, marmonna Pimprenouche, j'aurais quand même cru que tu coucherais. Franchement.
- Moi aussi. Mais de près, il sent le bébé mort et la bave de cerveau, tu sais.

[...] il arrive toujours un moment, dans la vie d'une femme, où elle a besoin d'une autre confidente que la Sainte Vierge.

- Qui d'autre mieux que vous peut prendre la succession d'Aurélius ? susurra Merlin.
- Eh bien... tout le monde ?

Le problème, pour les marmots, c'est que s'ils ont du mal à vivre, ils n'ont pas davantage de facilité à mourir.

La Terre continua à filer dans l'espace, non plus sous la forme d'une crêpe mais sous celle d'une boule de flipper. La raison en est un peu complexe, la cause extrêmement simple : Dieu claqua des doigts et la Terre devint ronde.

C'était un monde habité par la magie. Ou hanté, auraient dit certains.
Voire pourri, pour les plus amers.