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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lire "Amour monstre", c'est un peu comme faire plusieurs tours de grande roue à deux cent à l'heure et en ressortir le cerveau décapé, les repères au diable vauvert et les constructions mentales complètement chamboulées : une expérience de lecture absolument unique, à de nombreux égards.
D'abord parce que sur le thème du freak, du cirque, on ne s'attend vraiment pas à un tel niveau de qualité littéraire. Cela a été ma première grande surprise de découvrir dès les premières pages un récit finement construit, original dans ses angles narratifs, servi par une plume pleine de caractère et d'épaisseur. Impeccable sur la forme, donc.
Ensuite, parce qu'un auteur qui se permet de renverser les codes à un tel point, ça ne se croise pas tous les jours. Se faire culbuter les croyances et décoiffer les biais cognitifs, à partir d'un certain niveau ça ne se refuse pas.
Jugez-en plutôt, et ce sera mon troisième égard : parce que l'histoire en elle-même est une trouvaille dingue et géniale, et qui plus est elle donne à réfléchir.

Naine et bossue, Olympia porte le lourd poids d'être une enfant un peu ratée : elle n'a pas les puissantes nageoires de son grand-frère, la singularité de ses soeurs siamoises ni la capacité d'agir physiquement sur n'importe quelle chose de son petit frère Chick. Mais elle a Miranda, sa fille, si belle et si séduisante avec sa petite queue. Quand cette dernière, devenue adulte, se laissera convaincre de se la faire enlever, Olympia entre en scène. Et raconte comment tout en est arrivé là.
Et nous voilà partis dans l'histoire de cette famille de monstres, créés en toute conscience par les parents pour disposer d'attractions uniques pour le cirque itinérant qu'ils dirigent. Naîtront tour à tour les susnommés, l'affaire prendra de l'essor à mesure que l'aîné prend le pouvoir sur la famille et sur la cohorte de spectateurs "normos" qui viennent l'acclamer comme le nouveau messie.
C'est là que réside tout le génie de cette parabole déjantée sur la nature humaine : ce ne sont pas que les aspects esthétiques qui sont renversés mais aussi les valeurs, les croyances, les aspirations : aux yeux de la famille Binewski, ce sont eux qui rayonnent au milieu des "normos" affligeants de banalité, le mal est bon, la manipulation des foules parfaitement honorable, et plus l'aîné devenu gourou malmène ses adeptes, plus ils viennent en masse se faire charcuter orteils, puis pieds, puis membres entiers dans un élan cathartique halluciné.

Jubilatoire, malaisante, estomaquante, troublante, mais aussi touchante histoire d'une fratrie et famille aimante et soudée pour le meilleur, mais surtout pour le pire : malgré quelques longueurs, j'ai adoré.
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Les Binewski - Al(oysius ) et Crystal, dite Lil - ne maquent pas d'idées pour faire marcher le cirque itinérant qu'il dirigent. Pour y parvenir ils parviennent à avoir des enfants hors normes. Arturo , (Arty), l'aîné et homme poisson, les siamoises , Elly (Ellectra) et Iphygénie (Iphy), Oly (Olympia) , la naine albinos, bossue et chauve, et, le petit dernier, Chick, "Normo", mais si normal que ça.
Roman troublant sur les différences, sur l'amour familial ou non, sur la jalousie, la méfiance, le pouvoir, sur l'absurde qui vous fait glisser vers la normalité-monstrueuse, en vous l'élaguant. Des orteils, des doigts, vos membres.
Une histoire qui oscille entre deux périodes est une belle boutique d'horreurs. Féroce, décapante, fantasque, monstre d'effroi qui interroge.
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Livre culte aux États-Unis depuis sa publication en 1989 et roman préféré de Tim Burton, Amour monstre de Katherine Dunn nous présente la famille Binewski, les propriétaires d'une fête foraine itinérante qui ont engendré volontairement des enfants monstrueux pour éviter de faire faillite.
Mais ne vous méprenez pas : aucun voyeurisme malsain ni mélo larmoyant dans ce roman mais une manière fantaisiste, satirique, exubérante et profondément romanesque d'interroger la normalité.

La narratrice est Oly, une naine chauve et albinos qui voue un culte malsain à son frère homme-poisson cruel et manipulateur. La famille se compose également de deux parents "normaux", de deux soeurs siamoises belles et musiciennes et d'un petit frère doté d'étonnants pouvoirs.
Mis à part ces particularités physiques, la famille Binewski est une famille américaine classique. Les parents sont emplis d'amour et les surnomment " nos jolis rêves", ils mangent des céréales au petit déjeuner et font tourner leur entreprise avec bienveillance envers le personnel.
Tout juste à la marge, lorsqu'ils envisagent d'abandonner dans une station service un bébé au physique un peu trop normal !
En inversant les codes, l'auteure interroge avec talent sur la monstruosité et la normalité, la beauté et la laideur, l'ordinaire et l'extraordinaire. D'ailleurs ces freaks ne sont des monstres que parce qu'ils sont exhibés comme tels . Et on est très loin de l'exploitation obscène d'un John Merrick ou de la cruauté voyeuriste des foires aux monstres.
Ils tirent profit de leur monstruosité parce que c'est leur mode de vie, mais n'en souffrent pas. Oly déclare ainsi :
" Chacun d'entre nous est unique. Nous sommes des chefs-d'oeuvre. Pourquoi voudriez-vous que je souhaite que nous devenions des produits fabriqués à la chaîne ? Vous la seule manière dont on peut vous distinguer les uns des autres, c'est grâce à vos vêtements. "

Bien plus que les infirmités, Katherine Dunn nous montre une famille en proie à des sentiments exacerbés, des rivalités entre fratrie, des jalousies et des haines qui débouchent sur des comportements monstrueux.
Combien de familles de" normos" comptent dans leurs rangs des incestueux, des parricides ou des fratricides ?
Si les comportements de la famille Binewski peuvent choquer, ce n'est pas tant parce qu'ils sont physiquement difformes, mais tout simplement parce qu'ils sont humains et que, confrontés à des traumatismes ou des circonstances exceptionnelles, un humain peut se transformer en monstre.

On retrouve ce questionnement de la normalité dans le récit de l'arturisme, cette secte fondée par Arturo, l'Aqua Boy.
Devenu predicateur charismatique et manipulateur professionnel, il enregistre des milliers de disciples qui souhaitent ardemment se faire mutiler. Tous se soumettent avec extase à des opérations chirurgicales, visant à se couper des membres les uns après les autres jusqu'à la perfection spirituelle de l'homme-tronc.
La monstruosité physique comme apothéose de l'individu et remède au mal-être ?

Dans ce roman flamboyant et burlesque, dans cette saga familiale hors- normes qui interroge, on retrouve la fantaisie et la lucidité d'un John Irving.
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Une lecture parfois éprouvante mais toujours fascinante.
J'ai lu deux fois le chapitre 1 tellement il est dense. Il concerne la présentation des personnages : Arty (Arturo) est un enfant poisson ; Iphygenia et Elly (Electra) sont des soeurs siamoises. La narratrice Olympia (Oly) est une naine albinos. Chick (Fortunato) est un enfant normal : il a failli être abandonné à la naissance tellement son père et sa mère voulaient un « monstre ». Ces parents « indignes » sont responsables d'un cirque et pour eux avoir des enfants « monstrueux » est un gagne-pain. Nous sommes donc aux USA dans les années 80, dans un monde séparé avec d'un côté les freaks, de l'autre les « normos ».

Le deuxième chapitre se passe bien plus tard : Oly, la narratrice vit dans une pension.
Sa mère tient cette pension mais, aveugle, elle ne sait pas que la pensionnaire de la chambre 21 est sa fille. On y append aussi que Miranda, la pensionnaire de la 35, est la fille de la narratrice mais ne sait pas non plus que la narratrice est sa mère.
On apprend aussi très rapidement que tous les frères et soeurs d'Oly sont morts (mais on ne connaît pas les circonstances).

Comme cela cela a l'air alambiqué mais l'auteure sait très bien nous faire naviguer d'une époque à l'autre.

Dans le présent, Olympia nous raconte sa rencontre avec Miranda.
Les souvenirs d'enfance sont eux racontés de façon chronologique.

C'est un roman parfois un peu glauque mais qui m'a fait me poser des questions sur la notion de « normalité »
Arty par exemple est monstrueux aussi bien sur le plan physique que moral. le petit frère Chick est normal sur le plan physique mais assez effrayant sur le plan psychologique (en même temps avec la famille qu'il a, difficile de s'en sortir indemne) . Il est touchant et on a envie de la secourir.
Au fil des chapitres, on sent donc monter le drame, inéluctable et impressionnant.

Bref un roman époustouflant…
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Un livre qui porte bien son titre !! Tout y est monstrueux, l'amour, la haine, les humains et les actes ! Un livre psychédélique qui malgré son côté sans tabou et sans retenue est accrocheur et fascinant !

Les parents Binewski ont de grandes idées pour faire marcher leur cirque ambulant : la mère se défonce avec tout ce que son mari trouve, du speed à l'alcool en passant par les anti-dépresseurs et les radiations, afin de donner naissance à des monstres qui seront attractifs !

L'ainé est une sorte de larve dotée de nageoire, d'un caractère déterminé, manipulateur et sans scrupule ; les puinées sont siamoises, musiciennes aux caractères opposés et Olly, la naine albinos sans talent particulier au regard de sa famille ! Chick, à priori normal, rejoindra la troupe familiale un peu plus tard et sa monstruosité ne sera pas sans conséquence, même si elle n'est pas visible !

Lu en lecture commune, à des vitesses diverses et même si les avis divergent un peu, la fascination exercée fut la même ! Une envie d'aller plus loin dans la découverte de ce dont cette famille est capable, voir jusqu'où l'auteure peut aller sans tomber dans le voyeurisme. le tout est totalement immoral, sans concession sur la bêtise humaine et la manipulation des uns par les autres. le tout est très déjanté mais bien écrit et sait retenir l'attention à moins d'avoir choqué les sensibilités que certains peuvent avoir.

Pour moi c'est une très bonne lecture, j'ai été scotchée du début à la fin ! Je remercie mes co-lectrices avec lesquelles j'ai passé de bons moments !

Challenge Multi-Défis 2022
Challenge Plume Féminine 2022
Challenge Mauvais Genre 2022
Challenge 20ème Siècle 2022
Lecture Commune Cricri08 – Krissie78 – Sharon - VALENTYNE
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L'intrigue de ce roman est assez simple : al et Lil Binewski, un jeune couple follement amoureux, se débattent pour sauver l'entreprise de Al, un carnaval itinérant. le plan d'al est basé sur une stratégie solide de marketing : il va donner aux gens ce qu'ils veulent en créant son propre spectacle de monstres.
Son épouse, Lil, est une acrobate qui a été forcée d'abandonner sa carrière après une chute. Tous deux sont de vieille souche yankee, avec l'autodétermination et l'indépendance comme devise, la sécurité financière en tête de leur liste d'objectifs de vie.
Le roman commence par l'archétype du bonheur familial : les enfants incitent leur père à raconter l'histoire de la façon dont il a conçu pour la première fois l'idée de traiter Lil avec des médicaments et des isotopes radioactifs afin qu'elle donne naissance à ses "rêves", c'est-à-dire des enfants avec des anomalies congénitales majeures.
En effet Electre et Iphigénie sont des jumelles siamoises, Arty une créature sans bras et sans jambes avec deux paires de nageoires, Olympia un nain albinos bossu et Chick, tellement normal au premier coup d'oeil, que les Binewski (qui méprisent tellement les normes) sont sur le point d'abandonner.
Tous font partie du spectacle et pour seulement un dollar supplémentaire, les curieux peuvent découvrir les résultats d'expériences infructueuses, dont six flottent dans les bocaux d'une exposition spéciale, le sanctuaire de la famille Binewski : Leona, « la fille lézard » ou Janus à deux têtes …
C'est un roman vraiment fascinant avec des oppositions entre normalité et anormalité, la religion traditionnelle (pour l'éducation de Miranda) et le culte sectaire d'Arty, et avec le développement de critiques non déguisées de la société américaine (capitalisme, culte de l'apparence et féminisme extrémiste de Miss Lick).
Le style, le ton ironique de la narratrice Oly et le vocabulaire choisi sont eux aussi remarquables, car là aussi, ce n'est pas la norme. L'autrice n'emploie ni les tournures, ni les termes habituels ou les plus courants lorsque les personnages s'expriment, ajoutant un décalage lexical au décalage visuel.
Quant aux relations entre les membres de la famille, c'est … à lire car je ne peux rien dévoiler !
Bref une lecture commune très agréable (merci mes co-lectrices 😉), dérangeante certes mais que je vous recommande !
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Vous avez envie d'un livre étrange, freaky, qui vous mette mal à l'aise… ? ce livre est pour vous! Il sera parfait pour cette période d'Halloween 🍂

Pas facile de raconter cette histoire hors du commun
On suit Oli et ses frères et soeurs dans leur enfance dans ce cirque dirigé par leur père jusqu'à l'âge adulte et en parallèle plusieurs années après Oli qui cherche à connaître sa fille.
Rien de très original dis comme ça mais Oli est naine, albinos et bossue, elle a deux soeurs 👯‍♀️ siamoises, un grand frère tyrannique et prétentieux Arturo qui à la place des bras et jambes a des nageoires ainsi qu'un petit frère qui semble normal mais a de plus grands pouvoirs télékinésiques voire plus!
Sans oublier tous les autres essais d'enfants « ratés » qui sont conservés dans des tonneaux transparents qu'il faut lustrer tous les jours…
Arturo le père a tenté avec sa femme plusieurs drogues pour construire un cirque à nul autre comparable!
Oli va vivre une vie hors du commun et son regard sur le monde n'est pas celui de tout un chacun.
J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui m'a emmené dans l'étrange à chaque page.
C'est certainement un livre que je relirai tant il m'a étonné, fait rire, trembler!
Il est certain que vous serez déstabilisés mais la lecture en vaut le coup selon moi!
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Ce livre est un petit bijou ! Une dose bien rock'n'roll, des personnages autant repoussants qu'attachants, beaucoup de rires et des larmes… Mélangez et Bam « Amour Monstre » ! Un livre d'une grande beau et laid comme l'humanité ! Merci la communauté Babelio pour cette découverte !
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Découvert au détour du Challenge Etats-Unis auquel je participe, ce roman a été une franche surprise, jusqu'à se hisser dans mes coups de coeur lecture de l'année – et je dois dire qu'il n'y en a pas beaucoup en 2019, gageons que les derniers mois changent la donne – .

Nous sommes projetés dès le premier chapitre dans un univers carnavalesque qui met en question les notions d'altérité et de monstruosité, et ce par l'intermédiaire d'un ton on ne peut plus noir et grinçant. Ce ton, c'est celui d'Oly, cadette de la famille Binewski, dont Al, le père, possède un cirque qui voyage à travers les Etats-Unis, cirque familial qui va devenir une foire aux monstres éminemment célèbre. Naine et albinos en raison d'expérimentations chimiques faites durant les grossesses de sa mère, Lil, – les autres enfants ont également leur propre altérité physique ou psychique -, elle nous raconte en effet l'histoire de sa famille hors norme, de sa naissance par l'arrivée du premier enfant, Arturo, jusqu'à sa chute par le drame dont le même Arturo va se rendre responsable environ deux décennies plus tard. Entre les deux, une série d'évènements qui mettent au centre l'amour fraternel et l'orgueil poussés à leur extrême le plus glauque, et qui renversent tous les codes de la normalité telle que l'entendent les « normos », ceux qui ne font justement pas partie de la famille ou de son entourage.

Tout au long du roman, l'on oscille entre passé et présent, entre l'histoire de la famille au sein du cirque jusqu'au drame, et l'histoire d'Oly après ce même drame – je n'en dirai pas plus pour ne pas gâcher trop d'éléments de l'intrigue -, entre acceptation, voire glorification, et rejet de la monstruosité dont la majorité des personnages du roman est tributaire. Cette oscillation se fait avec beaucoup de fluidité et m'a rendu la lecture franchement captivante, au point d'avoir du mal à laisser de côté le roman pour vaquer à mes autres occupations. Je suis d'ailleurs ressortie étonnamment émue de cette histoire douce-amère, m'étant attachée à Oly et à sa famille au fil de son récit, comme si, au fur et à mesure, le renversement des codes décrit dans le roman s'était insinué en mon esprit et me faisait prendre à nouveau conscience de la relativité des êtres et des choses…
Lien : https://lartetletreblog.word..
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Au départ c'est la couverture de ce roman qui m'a attirée. Je l'ai trouvée tellement belle !
La collection Totem des Éditions Gallmeister offre toujours des couvertures qui attirent l'oeil.

Puis le résumé m'a fait rêver à des heures de doux délire :

La joyeuse famille Binewski est tout sauf banale. Ivres d'amour et nourrissant de grands projets pour leur spectacle itinérant, al et Lil décident d'engendrer à coup d'amphétamines et de radiations la plus belle brochette de phénomènes de foire au monde. Et les résultats sont impressionnants ! Pour autant, cette famille d'enfants monstres est habitée de passions bien humaines...

Ce livre est fou, étrange, déjanté...

Ce qui ressort en tout premier c'est l'esprit de famille et l'amour inconditionnel que ça implique.
Ça fait l'éloge, voire l'apologie de la différence. Ils sont fiers de ne pas être comme tout le monde : ordinaires.
Oly aurait tellement aimé être bien plus étrange, elle la naine bossue, chauve et albinos.

« J'ai parfois eu envie d'avoir deux têtes. Ou bien d'être invisible. Envie d'avoir une queue de poisson à la place de mes jambes. Envie d'être encore plus spéciale. »

« Les pauvres crapauds derrière moi sont médusés. Je les ai conquis. Ils pensaient m'utiliser, ils pensaient me ridiculiser, mais je les vaincs par ma nature, par le fait qu'un vrai monstre, cela ne se fabrique pas. Un vrai monstre doit être un monstre-né »

Il y a quelque-chose de l'ordre du syndrome de Stockholm dans la relation entre Oly et Arty, elle totalement dévouée et en adoration, lui totalement odieux.

Arty (Aquaman) le mégalomane est l'esprit fort de la fratrie. il manipule sa famille mais aussi les foules.
Les soeurs siamoises, qui parfois ne se supportent plus et se battent comme des chiffonnières.
Oly (Olympia) la narratrice, petit gnome si tendre et doux, elle est l'abnégation personnifiée.
Et Chick le petit dernier de la fratrie, petite merveille de bonté !

Je crois n'avoir jamais lu de roman aussi doux, dur, dingue et souvent drôle.
J'ai adoré ce bouquin !

Un roman culte finaliste du National Book Award et best-seller aux Etats-Unis depuis vingt-cinq ans.
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