AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les chats de hasard (87)

Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne. Ils n'ont pas du tout peur du silence. Ils ne s'arrangent pas trop mal avec le temps qui passe, leur songe intérieur estompe les repères, arrondit les angles des années.
Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement, sans porte fermée, sans laisse, sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi, sans effort, et qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné.
Commenter  J’apprécie          775
Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force. Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui élèvent la voix,qui osent faire des scandales. Ils rêvent d'un monde tranquille et doux où tous vivraient harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu'ils sont sans que personne ne leur reproche rien.

Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne. Ils n'ont pas du tout peur du silence. Ils ne s'arrangent pas trop mal avec le temps qui passe,leur songe intérieur estompe les repères,arrondit les angles des années.

Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont,car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes ni pour les autres. Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement, sans porte fermée, sans laisse, sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi,sans effort, et qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné.

Les gens qui aiment les chats,avec infiniment de respect et de tendresse,auraient envie d'être aimés de la même manière -qu'on les trouve beaux et doux,toujours, qu'on les caresse souvent, qu'on les prenne tels qu'ils sont, avec leur paresse, leur égoïsme, et que leur présence soit un cadeau.

Dans le doute de pouvoir obtenir pour eux-mêmes un tel amour,ils le donnent aux chats. Ainsi cela existe, cela console.

Les gens qui aiment les chats font une confiance parfois excessive à l'intuition. L'instinct prime la réflexion. Ils sont portés vers l'irrationnel, les sciences occultes. Ils mettent au-dessus de tout l'individu et ses dons personnels et sont assez peu enclins à la politique. Les tendances générales, les grands courants, les mouvements d'opinion, les embrasements de foule les laissent aussi circonspects que leur animal devant un plat douteux. Et si leur conviction les pousse à s'engager, une part d'eux-mêmes reste toujours observatrice, prête au repli dans son territoire intime et idéaliste, toujours à la frange, comme leurs compagnons, d'un pacte avec la société et d'un retour vers une vie sauvage dans l'imaginaire.

Les gens qui aiment les chats sont souvent frileux. Ils ont grand besoin d'être consolés. De tout. Ils font semblant d'être adultes et gardent secrètement une envie de ne pas grandir. Ils préservent jalousement leur enfance et s'y réfugient en secret derrière leurs paupières mi closes, un chat sur les genoux.
Commenter  J’apprécie          692
Mais les chats...
Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force. Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui élèvent la voix, qui osent faire des scandales. Ils rêvent d'un monde tranquille et doux ou tous vivraient harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu'ils sont sans que personne ne leur reproche rien.
Les gens qui aiment les chats sont habiles à fuir les conflits et se défendent fort mal quand on les agresse. Ils préfèrent se taire, quitte à paraître lâches. Ils ont tendance au repli sur soi, à la dévotion. Ils sont fidèles à des rêves d'enfant qu'ils n'osent dire à personne.
Ils n'ont pas du tout peur du silence. Ils ne s'arrangent pas trop mal avec le temps qui passe, leur songe intérieur estompe les repères, arrondit les angles des années.
Les gens qui aiment les chats adorent cette indépendance qu'ils ont, car cela garantit leur propre liberté. Ils ne supportent pas les entraves ni pour eux-mêmes, ni pour les autres.
Ils ont cet orgueil de vouloir être choisis chaque jour par ceux qui les aiment et qui pourraient partir librement sans porte fermée, sans laisse, sans marchandage. Et rêvent bien sûr que l'amour aille de soi, sans effort, et qu'on ne les quitte jamais. Ils ne veulent pas obtenir les choses par force et voudraient que tout soit donné.
Les gens qui aiment les chats, avec infiniment de respect et de tendresse, auraient envie d'être aimés de la même manière - qu'on les trouve beaux et doux, toujours, qu'on les caresse souvent, qu'on les prenne tels qu'ils sont, avec leur paresse, leur égoïsme, et que leur seule présence soit un cadeau. Dans le doute de pouvoir obtenir pour eux-mêmes un tel amour, ils le donnent aux chats. Ainsi cela existe. Ca console.
Les gens qui aiment les chats, font une confiance parfois excessive à l'intuition. L'instinct prime la réflexion. Ils sont portés vers l'irrationnel, les sciences occultes. Ils mettent au-dessus de tout l'individu et ses dons personnels et son assez peu enclins à la politique. Les tendances générales,les grands courants, les mouvements d'opinion, les embrasements de foule les laissent aussi circonspects que leur animal devant un plat douteux. Et si leur conviction les pousse à s'engager, une part d'eux-mêmes reste toujours observatrices, prête au repli dans son territoire intime et idéaliste, toujours à la frange, comme leur compagnons, d'un pacte avec la société et d'un retour vers une vie sauvage dans l'imaginaire.
Les gens qui aiment les chats, sont souvent frileux. Ils ont grand besoin d'être consolés. De tout. Ils font semblant d'être adultes et gardent secrètement une envie de ne pas grandir.
Ils préservent jalousement leur enfance et s'y réfugient en secret derrière leurs paupière mi-closes, un chat sur les genoux.
Enfin j'ai cru remarquer que les gens qui aiment les chats étaient souvent ainsi....... J'AIME LES CHATS.
Commenter  J’apprécie          440
Je ne connais rien de comparable au silence pensif des chats. Il emplit l'atmosphère d'une qualité très particulière. Pour peu que l'on veuille bien s'arrêter un moment pour être à l'unisson avec lui, ce silence devient contagieux. On le voit, lui, le chat, éveillé et ailleurs, son beau regard fixé devant lui. On s'assoit là, la main posée sur son dos. Le temps soudain suspendu, on se prend, l'œil perdu dans la vague, à laisser errer son esprit, doucement. Puis, tout à coup, un blanc, une bulle de néant vous a saisi et vous ne savez plus combien de minutes vous êtes resté là, et où vos pensées sont allées divaguer sans contrôle. Puis on revient à la réalité, celle du temps compté, de l'ordre, du raisonnement, on s'éveille comme d'un petit voyage. Où était-on ? On ne saura pas dans quelle part de soi informulée, inconnue, le rêve du chat nous a entraîné... (p. 56).
Commenter  J’apprécie          418
Je ne connais rien de comparable au silence pensif des chats. Il emplit l'atmosphère d'une qualité très particulière. Pour peu que l'on veuille bien s'arrêter un moment pour être à l'unisson avec lui, ce silence devient contagieux. On le voit, lui, le chat, éveillé et ailleurs, son beau regard fixé devant lui. On s'assoit là, la main posée sur son dos. Le temps soudain suspendu, on se prend, l'œil perdu dans le vague, à laisser errer son esprit, doucement. Puis, tout à coup, un blanc, une bulle de néant vous a saisi et vous ne savez plus combien de minutes vous êtes resté là, et où vos pensées sont allées divaguer sans contrôle. Puis on revient à la réalité, celle du temps compté, de l'ordre, du raisonnement, on s'éveille comme d'un petit voyage. Où était-on ? On ne saura pas dans quelle part de soi informulée, inconnue, le rêve du chat nous a entraîné...
Commenter  J’apprécie          3210
Comme si c’était simple de desceller des lèvres closes depuis trente ans, de dénouer dans la parole tous ces blocages d’une souffrance repliée sur elle- même comme une pelote compacte. Sans compter l’émotion qui submerge, qui étrangle les mots dans la gorge, qui stoppe toute pensée, qui noie toute progression dès que l’on ouvre la bouche…
Ce n’est qu’en silence que j’ai pu démonter cet échafaudage de silence, par des mots écrits, seule, en prenant tout le temps qu’il me fallait pour dénouer, éclaircir, revenir en arrière, puis avancer de nouveau. Et pleurer, pleurer à en être dégoûtée…
Commenter  J’apprécie          234
Quand on est jeune, on n’avoue pas aisément, et on ne s’avoue pas encore à soi-même qu’on ne recherche, même en amour, qu’un rapport simple et clair qui s’apparente à ce qu’on nomme « sincérité », « droiture », « franchise » et aussi «naïveté ». En regard de cela, les troubles séductions me semblaient déjà de la dernière fadeur...Mais ce sont des qualités à la réputation si peu excitante qu’on les garde pour soi de longues années avant d’avoir la force, j’allais dire le culot, de les revendiquer ! Et pour faire bon poids j’ajouterais la « gentillesse », mot si décrié, si tourné en dérision par les esprits qui sont incapables de se l’attribuer .
Commenter  J’apprécie          230
Mais l’indicible était mon paysage intérieur, celui qui m’était familier depuis si longtemps, et si j’essayais de le formuler, ce n’est pas pour autant qu’il ne restait pas mon « chez moi ». Et il se trouve qu’il était aussi son « chez elle ». Elle posait quelquefois son front animal sur ma tête, se couchait le long de mon cahier ou sur un fauteuil touchant le mien. Elle n’essayait pas de me consoler, ni de me conseiller, ni de formuler à ma place. Elle était là, avec sa tendresse et sa chaleur, c’est tout. Mes chagrins d’enfant qui ressurgissaient ne la gênaient pas, ne l’effrayaient pas, je n’avais pas à la rassurer, ni à m’excuser auprès d’elle. Elle acceptait tout de moi, avec son bon regard, et quand c’était trop dur je la prenais contre moi ou je me couchais en moment avec elle. Elle me faisait une crise d’amour, posait sa patte sur ma joue, léchait mes larmes. Que j’ai pu pleurer Missoui ! Mon dieu ! Acertaines heures, ce n’était plus une chatte mais une serpillière ! Et à son contact, dans notre silence partagé, je reprenais des forces. A qui aurais-je pu infliger cela, sans me sentir coupable, pendant des heures, des jours, des mois ? Sur qui aurais-je pu me répandre ainsi sans honte, sans remords ? Personne, je pense. Sauf elle.
Commenter  J’apprécie          200
Les gens qui aiment les chats évitent les rapports de force. Ils répugnent à donner des ordres et craignent ceux qui élèvent la voix, qui osent faire des scandales. Ils rêvent d'un monde tranquille et doux où tous vivraient harmonieusement ensemble. Ils voudraient être ce qu'ils sont sans que personne ne leur reproche rien.
Commenter  J’apprécie          190
Les gens qui aiment les chats font semblant d'être adultes, et gardent secrètement une envie de ne pas grandir.
Commenter  J’apprécie          184






    Lecteurs (840) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les écrivains et le suicide

    En 1941, cette immense écrivaine, pensant devenir folle, va se jeter dans une rivière les poches pleine de pierres. Avant de mourir, elle écrit à son mari une lettre où elle dit prendre la meilleure décision qui soit.

    Virginia Woolf
    Marguerite Duras
    Sylvia Plath
    Victoria Ocampo

    8 questions
    1725 lecteurs ont répondu
    Thèmes : suicide , biographie , littératureCréer un quiz sur ce livre

    {* *}